12 Un travailleur a le droit de refuser dâexĂ©cuter un travail sâil a des motifs raisonnables de croire que lâexĂ©cution de ce travail lâexpose Ă un danger pour sa santĂ©, sa sĂ©curitĂ© ou son intĂ©gritĂ© physique ou psychique ou peut avoir lâeffet dâexposer une autre personne Ă un semblable danger.
PrĂ©sentation de lâordonnance de protection dĂ©finition, procĂ©dure, conditions, mesures. I - Quâest-ce que lâordonnance de protection ? Il sâagit dâune mesure de protection instaurĂ©e par la loi du 9 juillet 2010 relative aux violences faites spĂ©cifiquement aux femmes, aux violences au sein des couples et aux incidences de ces derniĂšres sur les enfants. Selon lâarticle 515-9 du Code civil, le Juge aux affaires familiales peut dĂ©livrer en urgence une ordonnance de protection, lorsque sont exercĂ©es des violences au sein du couple, y compris lorsquâil nây a pas de cohabitation entre lâauteur et la victime ; ou par un ancien conjoint, un ancien partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ© ou un ancien concubin, y compris lorsquâil nây a jamais eu de cohabitation entre lâauteur et la victime. Les violences allĂ©guĂ©es par la victime peuvent ĂȘtre physiques coups, cheveux tirĂ©s, secouement, etc., psychologiques insultes, dĂ©nigrements, harcĂšlement, etc., Ă©conomiques dĂ©pendance financiĂšre, etc. voire encore sexuelles. Lesdites violences peuvent bien Ă©videmment ĂȘtre cumulatives. Par ailleurs, il importe que ces violences mettent en danger la personne qui en est victime et, le cas Ă©chĂ©ant, un ou plusieurs enfants. Enfin, lâarticle 515-13 du Code civil prĂ©voit quâune ordonnance de protection peut ĂȘtre dĂ©livrĂ©e en urgence par le Juge aux affaires familiales Ă la personne majeure menacĂ©e de mariage forcĂ©. II - Quelle est la procĂ©dure Ă suivre pour obtenir une ordonnance de protection ? Le dĂ©roulement de la procĂ©dure est dĂ©crit au sein des dispositions des articles 1136-3 et suivants du Code de procĂ©dure civile. Le Juge aux affaires familiales est saisi par une requĂȘte remise ou adressĂ©e au greffe. A peine de nullitĂ©, outre les mentions prescrites par lâarticle 57 du Code de procĂ©dure civile, la requĂȘte doit contenir un exposĂ© sommaire des motifs de la demande ainsi que les piĂšces sur lesquelles celle-ci est fondĂ©e. Le Juge aux affaires familiales rend sans dĂ©lai une ordonnance fixant la date de lâaudience. Attention ! La signification doit ĂȘtre faite au dĂ©fendeur dans un dĂ©lai de 2 jours Ă compter de lâordonnance fixant la date de lâaudience, afin que le magistrat puisse statuer dans le dĂ©lai maximal de 6 jours, dans le respect du principe du contradictoire et des droits de la dĂ©fense. La copie de lâacte de signification doit impĂ©rativement ĂȘtre remise au greffe au plus tard Ă lâaudience. Lors de lâaudience, les parties se dĂ©fendent elles-mĂȘmes, et ont la facultĂ© de se faire assister ou reprĂ©senter par un avocat. La procĂ©dure est orale, instruite et dĂ©battue en chambre du conseil, aprĂšs avis du ministĂšre public. Le Juge aux affaires familiales sâassure quâun temps suffisant se soit Ă©coulĂ© entre la convocation et lâaudience pour que le dĂ©fendeur/auteur des violences ait pu prĂ©parer sa dĂ©fense. Enfin, le Juge aux affaires familiales procĂšde Ă lâaudition des parties. Toutefois, le magistrat peut les entendre sĂ©parĂ©ment sâil le dĂ©cide ou si lâune des parties en fait la demande. III - A quelles conditions une ordonnance de protection peut-elle ĂȘtre dĂ©livrĂ©e ? Lâordonnance de protection est dĂ©livrĂ©e, par le Juge aux affaires familiales sâil estime, au vu des Ă©lĂ©ments produits devant lui et contradictoirement dĂ©battus, quâil existe des raisons sĂ©rieuses de considĂ©rer comme vraisemblables la commission des faits de violence allĂ©guĂ©s et le danger auquel la victime ou un ou plusieurs enfants sont exposĂ©s. Les raisons seÌrieuses de consideÌrer comme vraisemblables la commission des faits de violence alleÌgueÌs et du danger auquel la victime ou un ou plusieurs enfants sont exposeÌs sont deux conditions cumulatives [1]. LâappreÌciation du caracteÌre vraisemblable de la commission des faits de violence et du danger auquel la victime est exposeÌe releÌve du pouvoir souverain dâappreÌciation des juges du fond [2]. Lorsque lâactualiteÌ du danger nâest pas eÌtablie, les juges doivent rejeter la demande de deÌlivrance de lâordonnance de protection [3]. LâapprĂ©ciation de ces Ă©lĂ©ments par le Juge repose sur la production dâĂ©lĂ©ments de preuve, par la victime, dans le cadre de la procĂ©dure. Pour Ă©tablir lâexistence des violences allĂ©guĂ©es et celle du danger, il appartient Ă la partie demanderesse de produire des SMS, des courriels, des courriers ou encore des relevĂ©s tĂ©lĂ©phoniques ; des photos ; des attestations des membres de la famille, dâamis, de voisins ou de collĂšgues de travail ; les dĂ©cisions faisant Ă©tat des prĂ©cĂ©dentes condamnations pĂ©nales de lâauteur des violences ; des certificats mĂ©dicaux Ă©tablis par un mĂ©decin-trainant ou des UnitĂ©s MĂ©dico-Judiciaires UMJ, des ordonnances mĂ©dicales, des comptes-rendus de psychologue ou de psychiatre ; des dĂ©clarations de main courante ou des plaintes pĂ©nales dĂ©posĂ©es auprĂšs dâun commissariat de police ou de la gendarmerie. Attention ! La dĂ©livrance dâune ordonnance de protection nâest pas subordonnĂ©e au dĂ©pĂŽt prĂ©alable dâune plainte pĂ©nale par la victime. Cependant, le dĂ©pĂŽt de plainte permet aux services de police ou de gendarmerie de diligenter une enquĂȘte et, le cas Ă©chant, au procureur de la RĂ©publique, de dĂ©cider du renvoi de lâauteur des violences devant une juridiction pĂ©nale afin de rĂ©pondre des infractions commises Ă lâencontre de la victime. IV - Quelles sont les mesures Ă©dictĂ©es dans lâordonnance de protection ? En dĂ©livrant une ordonnance de protection, le Juge aux affaires familiales peut Interdire Ă lâauteur des violences de recevoir ou de rencontrer certaines personnes spĂ©cialement dĂ©signĂ©es par le Juge, ainsi que dâentrer en relation avec elles, de quelque façon que ce soit. Lorsque cette interdiction a Ă©tĂ© prononcĂ©e, le Juge aux affaires familiales peut prononcer une interdiction de se rapprocher de la victime Ă moins dâune certaine distance quâil fixe et ordonner, aprĂšs avoir recueilli le consentement des deux parties, le port par chacune dâelles dâun dispositif Ă©lectronique mobile anti-rapprochement permettant Ă tout moment de signaler que lâauteur des violences ne respecte pas cette distance. En cas de refus de ce dernier faisant obstacle au prononcĂ© de cette mesure, le Juge aux affaires familiales en avise immĂ©diatement le procureur de la RĂ©publique ; Interdire Ă lâauteur des violences de se rendre dans certains lieux spĂ©cialement dĂ©signĂ©s par le Juge dans lesquels se trouve de façon habituelle la victime ; Interdire Ă lâauteur des violences de dĂ©tenir ou de porter une arme et, le cas Ă©chĂ©ant, lui ordonner de remettre au service de police ou de gendarmerie quâil dĂ©signe les armes dont elle est dĂ©tentrice en vue de leur dĂ©pĂŽt au greffe ; Lorsque lâordonnance de protection Ă©dicte la mesure prĂ©vue au 1°, la dĂ©cision de ne pas interdire la dĂ©tention ou le port dâarme est spĂ©cialement motivĂ©e ; Proposer Ă lâauteur des violences une prise en charge sanitaire, sociale ou psychologique ou un stage de responsabilisation pour la prĂ©vention et la lutte contre les violences au sein du couple et sexistes. En cas de refus, le Juge en avise immĂ©diatement le procureur de la RĂ©publique ; Statuer sur la rĂ©sidence sĂ©parĂ©e des Ă©poux. La jouissance du logement conjugal est attribuĂ©e, sauf ordonnance spĂ©cialement motivĂ©e justifiĂ©e par des circonstances particuliĂšres, au conjoint qui nâest pas lâauteur des violences, et ce mĂȘme sâil a bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun hĂ©bergement dâurgence. Dans ce cas, la prise en charge des frais affĂ©rents peut ĂȘtre Ă la charge de lâauteur des violences ; Se prononcer sur le logement commun de partenaires liĂ©s par un pacte civil de solidaritĂ© ou de concubins. La jouissance du logement commun est attribuĂ©e, sauf ordonnance spĂ©cialement motivĂ©e justifiĂ©e par des circonstances particuliĂšres, au partenaire liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ© ou au concubin qui nâest pas lâauteur des violences, et ce mĂȘme sâil a bĂ©nĂ©ficiĂ© dâun hĂ©bergement dâurgence. Dans ce cas, la prise en charge des frais affĂ©rents peut ĂȘtre Ă la charge du partenaire ou concubin violent ; Se prononcer sur les modalitĂ©s dâexercice de lâautoritĂ© parentale et, au sens de lâarticle 373-2-9 du Code civil, sur les modalitĂ©s du droit de visite et dâhĂ©bergement, ainsi que, le cas Ă©chĂ©ant, sur la contribution aux charges du mariage pour les couples mariĂ©s, sur lâaide matĂ©rielle au sens de lâarticle 515-4 pour les partenaires dâun pacte civil de solidaritĂ© et sur la contribution Ă lâentretien et Ă lâĂ©ducation des enfants ; Lorsque lâordonnance de protection Ă©dicte la mesure prĂ©vue au 1° du prĂ©sent article, la dĂ©cision de ne pas ordonner lâexercice du droit de visite dans un espace de rencontre dĂ©signĂ© ou en prĂ©sence dâun tiers de confiance est spĂ©cialement motivĂ©e ; Autoriser la victime Ă dissimuler son domicile ou sa rĂ©sidence et Ă Ă©lire domicile chez lâavocat qui lâassiste ou la reprĂ©sente ou auprĂšs du procureur de la RĂ©publique prĂšs le Tribunal judiciaire pour toutes les instances civiles dans lesquelles elle est Ă©galement partie. Si, pour les besoins de lâexĂ©cution dâune dĂ©cision de justice, lâhuissier chargĂ© de cette exĂ©cution doit avoir connaissance de lâadresse de cette personne, celle-ci lui est communiquĂ©e, sans quâil puisse la rĂ©vĂ©ler Ă son mandant ; Autoriser la victime Ă dissimuler son domicile ou sa rĂ©sidence et Ă Ă©lire domicile pour les besoins de la vie courante chez une personne morale qualifiĂ©e. Lâordonnance de protection est notifiĂ©e par voie de signification, Ă moins que le Juge aux affaires familiales soit dâoffice soit Ă la demande dâune partie ne dĂ©cide quâelle sera notifiĂ©e par le greffe par lettre RAR, ou par la voie administrative, en cas de danger grave et imminent pour la sĂ©curitĂ© dâune personne concernĂ©e par une ordonnance de protection ou lorsquâil nâexiste pas dâautre moyen de notification. Attention ! Les obligations et/ou interdictions prononcĂ©es dans lâordonnance de protection ne sont prises que pour une durĂ©e de 6 mois Ă compter de la notification de lâordonnance. A dĂ©faut, ces mesures prendront fin. Toutefois, ces mesures peuvent ĂȘtre prolongĂ©es au-delĂ si, durant ce dĂ©lai de 6 mois, une demande en divorce ou en sĂ©paration de corps a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e par la victime mariĂ©e ou si le Juge aux affaires familiales a Ă©tĂ© saisi par la victime concubine ou partenaire de PACS ou ancienne concubine ou partenaire de PACS dâune demande relative Ă lâexercice de lâautoritĂ© parentale. De surcroĂźt, lâarticle 515-12 du Code civil indique que le Juge aux affaires familiales peut, Ă tout moment, Ă la demande du MinistĂšre public ou de lâune ou lâautre des parties, ou aprĂšs avoir fait procĂ©der Ă toute mesure dâinstruction utile, et aprĂšs avoir invitĂ© chacune dâentre elles Ă sâexprimer, ajouter, supprimer ou modifier tout ou partie des mesures Ă©noncĂ©es dans lâordonnance de protection ou encore accorder Ă lâauteur des violences une dispense temporaire dâobserver certaines des obligations qui lui ont Ă©tĂ© imposĂ©es. 1 Selon les articles L425-6 Ă L425-8 du Code de lâentrĂ©e et du sĂ©jour des Ă©trangers et du droit dâasile, lâĂ©tranger bĂ©nĂ©ficiant dâune ordonnance de protection se voit dĂ©livrer, dans les plus brefs dĂ©lais, une carte de sĂ©jour temporaire mention "vie privĂ©e et familiale" dâune durĂ©e dâun an. Une fois arrivĂ©e Ă expiration, la carte est renouvelĂ©e de plein droit Ă lâĂ©tranger qui continue Ă bĂ©nĂ©ficier dâune telle ordonnance de protection. La mĂȘme carte de sĂ©jour est dĂ©livrĂ©e, dans les mĂȘmes conditions, Ă lâĂ©tranger qui bĂ©nĂ©ficie dâune ordonnance de protection en raison de la menace dâun mariage forcĂ©. En cas de condamnation dĂ©finitive de la personne mise en cause, lâĂ©tranger dĂ©tenteur de ladite carte de sĂ©jour ayant dĂ©posĂ© plainte pour des faits de violences commis Ă son encontre par son conjoint, son concubin ou le partenaire auquel il est liĂ© par un pacte civil de solidaritĂ©, ou pour des faits de violences commis Ă son encontre en raison de son refus de contracter un mariage ou de conclure une union ou afin de le contraindre Ă contracter un mariage ou Ă conclure une union, se voit dĂ©livrer une carte de rĂ©sident dâune durĂ©e de 10 ans. 2 Le dĂ©cret n° 2020-683 du 4 juin 2020 permet Ă tout Ă©pargnant bĂ©nĂ©ficiaire dâune ordonnance de protection de solliciter le remboursement anticipĂ© de son PEE/PEI/PEG, en produisant une copie de la dĂ©cision dĂ©livrĂ©e au profit de lâintĂ©ressĂ©. VII - Que faire en cas de non-respect des obligations et interdictions prescrites dans lâordonnance de protection ? Lâarticle 227-4-2 du Code pĂ©nal prĂ©voit que le fait, pour une personne de ne pas se conformer Ă une ou plusieurs obligations ou interdictions imposĂ©es dans une ordonnance de protection est puni dâune peine de 2 ans dâemprisonnement et dâune peine de euros dâamende. Gauthier Lecocq Avocat au barreau de Paris Cabinet BARISEEL-LECOCQ & ASSOCIĂS AARPI Inter-Barreaux Recommandez-vous cet article ? Donnez une note de 1 Ă 5 Ă cet article Lâavez-vous apprĂ©ciĂ© ? Notes de l'article [1] Cass., 1eÌre Civ., 13 feÌvrier 2020, n° [2] Cass., 1eÌre Civ., 5 octobre 2016, n° [3] CA Lyon, 13 septembre 2016, n°15/06159 - CA Saint- Denis de la ReÌunion, 19 mai 2017, n°17/00607.
Voiciles articles du code affichée par page de 25 paragraphes ;vous pouvez cliquer sur le numéro de la page pour voir les 25 paragraphes d'articles correspondantes . Article 374 : L'interprÚte qui, en matiÚre pénale, civile ou administrative, dénature sciemment la substance de déclarations orales ou de documents traduits oralement, est puni des peines de faux
Le Code civil des Français, le premier code juridique de la modernitĂ© libĂ©rale, promulguĂ© le 21 mars 1804 par NapolĂ©on Ier 1804 â 1815, entĂ©rine les acquis de la RĂ©volution, mais il consacre en mĂȘme temps lâincapacitĂ© juridique de la femme mariĂ©e, et confine la femme dans un Ă©tat de minoritĂ©. Il lĂ©galise lâinfĂ©rioritĂ© fĂ©minine Yannick Ripa.LâincapacitĂ© juridique de la femme mariĂ©e dans le Code civil de 1804Les articles ci-dessus ont Ă©tĂ© modifiĂ©s 213, le plus important dâentre eux, en vigueur jusquâen 1938 Le mari doit protection Ă sa femme, la femme obĂ©issance Ă son 212 dit pourtant Les Ă©poux se doivent mutuellement fidĂ©litĂ©, secours, 214 La femme est obligĂ©e dâhabiter avec le mari, et de le suivre partout oĂč il juge Ă propos de rĂ©sider le mari est obligĂ© de la recevoir, et de lui fournir tout ce qui est nĂ©cessaire pour les besoins de la vie, selon ses facultĂ©s et son 215 La femme ne peut ester en jugement [soutenir une action en justice] sans lâautorisation de son mari, quand mĂȘme elle serait marchande publique, ou non commune, ou sĂ©parĂ©e de femme est traitĂ©e en majeure pour ses fautes voir lâarticle 10 de la DĂ©claration des droits de la femme et de la citoyenne dâOlympe de Gouges. Article 216 Lâautorisation du mari nâest pas nĂ©cessaire lorsque la femme est poursuivie en matiĂšre criminelle ou de femme ne peut bĂ©nĂ©ficier de ses propriĂ©tĂ©s droit naturel et imprescriptible de lâHomme selon lâarticle 2 de la DĂ©claration des droits de lâHomme et du citoyen de 1789 sans le consentement du mari, mĂȘme sous un rĂ©gime de sĂ©paration des biens. Article 217 La femme, mĂȘme non commune ou sĂ©parĂ©e de biens, ne peut donner, aliĂ©ner, hypothĂ©quer, acquĂ©rir Ă titre gratuit ou onĂ©reux, sans le concours du mari dans lâacte, ou son consentement par article est Ă rapprocher de lâarticle 1421 Le mari administre seul les biens de la communautĂ©. Il peut les vendre, aliĂ©ner et hypothĂ©quer sans le concours de la de lâarticle 1124 Les incapables de contracter sont, Les mineurs, Les interdits, Les femmes mariĂ©es, dans les cas exprimĂ©s par la loi, Et gĂ©nĂ©ralement tous ceux auxquels la loi a interdit certains les marchandes publiques peuvent contracter pour leur nĂ©goce sans lâautorisation du mari article 220. Les femmes peuvent en outre rĂ©diger leur testament sans lâautorisation de leur mari article 226.Jusquâen 1907, la femme mariĂ©e ne peut bĂ©nĂ©ficier librement de son durcissement de lâaccĂšs au divorceLes conditions du divorce, trĂšs libĂ©ral Ă son introduction par la RĂ©volution, et qui sâĂ©tait rĂ©vĂ©lĂ© ĂȘtre un instrument dâĂ©mancipation fĂ©minine, sont durcies. François Ronsin parle, dans Les Divorciaires 1992, de divorce-sanction ».Le divorce pour incompatibilitĂ© dâhumeur est supprimĂ©. Les motifs de divorce pour faute sont rĂ©duits Ă trois LâadultĂšre articles 229 et 230 ;les excĂšs, sĂ©vices ou injures graves de lâun envers lâautre article 231 ;la condamnation de lâun des Ă©poux Ă une peine infamante article 232.Cependant, le divorce pour adultĂšre est inĂ©gal, puisque lâhomme peut divorcer pour nâimporte quel adultĂšre, alors que la femme doit subir une espĂšce de bigamie de 229 Le mari peut demander le divorce pour cause dâadultĂšre de sa 230 La femme peut demander le divorce pour cause dâadultĂšre de son mari, lorsquâil aura tenu sa concubine dans la maison lâarticle 324 du Code pĂ©nal de 1810, lâĂ©poux peut mĂȘme tuer sa femme en cas dâadultĂšre NĂ©anmoins, dans le cas dâadultĂšre, prĂ©vu par lâarticle 336, le meurtre commis par lâĂ©poux sur son Ă©pouse, ainsi que sur le complice, Ă lâinstant oĂč il les surprend en flagrant dĂ©lit dans la maison conjugale, est plus est, lâadultĂšre de la femme peut ĂȘtre puni par une peine dâemprisonnement de trois mois Ă deux ans article 337 du Code pĂ©nal de 1810, alors que celui de lâhomme est seulement passible dâune conditions du divorce par consentement mutuel sont de surcroĂźt rendues trĂšs contraignantes sur lâĂągeArticle 275 Le consentement mutuel des Ă©poux ne sera point admis, si le mari a moins de vingt-cinq ans, ou si la femme est mineure de vingt-un ans. »Article 277 il [le consentement mutuel] ne pourra plus lâĂȘtre aprĂšs vingt ans de mariage, ni lorsque la femme aura quarante-cinq ans. »sur la durĂ©e Article 276 le consentement mutuel ne sera admis quâaprĂšs deux ans de 277 et plus aprĂšs vingt ans de mariĂ©s souhaitant divorcer doivent obtenir lâautorisation des pĂšres et mĂšres, ou des autres ascendants vivants article 278.Ils doivent passer par quatre tentatives de conciliation article 285 et 286.Ils ne pourront se remarier avant trois ans aprĂšs le divorce article 297.En outre, dans le cas du divorce par consentement mutuel, la propriĂ©tĂ© de la moitiĂ© des biens de chacun des deux Ă©poux sera acquise de plein droit, du jour de leur premiĂšre dĂ©claration, aux enfants nĂ©s de leur mariage [âŠ] » article 305.Le divorce est finalement interdit en 1816, pour nâĂȘtre rĂ©tabli quâen 1884. Mais le consentement mutuel nâest de nouveau lĂ©galisĂ© quâen paternelle exclusiveArt 373 Le pĂšre seul exerce cette autoritĂ© [lâautoritĂ© paternelle] durant le mariageArticle 374 Lâenfant ne peut quitter la maison paternelle sans la permission de son pĂšre, si ce nâest pour enrĂŽlement volontaire, aprĂšs lâĂąge de dix-huit ans ne peut contracter de mariage sans le consentement du pĂšre et de la mĂšre, mais en cas de dissentiment, le consentement du pĂšre suffit article 148.Le pĂšre est en outre protĂ©gĂ© des enfants nĂ©s hors mariage les enfants naturels. La femme non mariĂ©e et son enfant ne peuvent bĂ©nĂ©ficier dâune indemnitĂ© ou dâune pension alimentaire, ou poursuivre le pĂšre pour les obtenir Ute Gerhard. Article 340 issu du dĂ©cret du 2 novembre 1793 La recherche de paternitĂ© est interdite [âŠ]Lâenfant naturel reconnu par son pĂšre, considĂ©rĂ© comme illĂ©gitime, ne peut rĂ©clamer les droits dâenfant lĂ©gitime article 338. En outre, la reconnaissance ne peut avoir lieu pour un enfant nĂ© de lâadultĂšre article 335.Le Code pĂ©nal de 1810 incrimine en outre lâavortement Quiconque, par aliments, breuvages, mĂ©dicaments, violences, ou par tout autre moyen, aura procurĂ© lâavortement dâune femme enceinte, soit quâelle y ait consenti ou non, sera puni de la mĂȘme peine sera prononcĂ©e contre la femme qui se sera procurĂ© lâavortement Ă elle-mĂȘme, ou qui aura consenti Ă faire usage des moyens Ă elle indiquĂ©s ou administrĂ©s Ă cet effet, si lâavortement sâen est mĂ©decins, chirurgiens et autres officiers de santĂ©, ainsi que les pharmaciens qui auront indiquĂ© ou administrĂ© ces moyens, seront condamnĂ©s Ă la peine des travaux forcĂ©s Ă temps, dans le cas oĂč lâavortement aurait eu infĂ©rioritĂ© lĂ©gale au magistrat domestiqueLa femme nâest pas une personne juridique indĂ©pendante. Câest une mineure. Elle est placĂ©e, comme les enfants, sous la puissance maritale. Câest un ĂȘtre rĂ©duit Ă la sphĂšre domestique, qui nâest pas appelĂ© Ă vivre en public, son rĂŽle se rĂ©duisant Ă celui dâĂ©pouse et faut que la femme sache quâen sortant de la tutelle de sa famille, elle passe sous celle de son Bonaparte CitĂ© par Leila SaadaSelon Yannick Ripa Aux yeux de NapolĂ©on Bonaparte, marquĂ© par la mentalitĂ© mĂ©ridionale, les femmes sont des ĂȘtres infĂ©rieurs, soumises en tant quâĂ©pouses, respectables en tant que configuration de la famille sert la sociĂ©tĂ© dâordre, hiĂ©rarchisĂ©e, que cherche Ă devenir lâEmpire napolĂ©onien pour stabiliser la RĂ©volution La famille est comme lâĂtat bonapartiste. Ă sa tĂȘte, un chef tout-puissant rĂšgne sur ses Boudon, CitoyennetĂ©, RĂ©publique et DĂ©mocratie en FranceLa femme cĂ©libataire est, elle, marginalisĂ©e. La misogynie des rĂ©dacteurs du Code civilLâobĂ©issance de la femme est un hommage rendu au pouvoir qui la protĂšge [âŠ]Jean-Ătienne-Marie Portalis 1746 â 1807, lâun des rĂ©dacteurs du Code civil, lors de lâexposĂ© des motifs du Titre V, Livre IerDans un article publiĂ© dans la revue Droits en 2005, lâhistorien Xavier Martin nĂ© en 1945, qui semble hostile Ă la pensĂ©e des LumiĂšres et des rĂ©volutionnaires, tente dâexpliquer, Ă partir de lâĆuvre des auteurs de courant, une des sources intellectuelles de la RĂ©volution, la misogynie des rĂ©dacteurs du Code Xavier Martin, la source de cette misogynie se trouverait dans le scientisme des LumiĂšres en rupture militante avec les vues chrĂ©tiennes sur la nature humaine », selon lequel la notion dâhomme ne sâapprĂ©henderait que par sa capacitĂ© sensorielle, et dans le refus de concevoir, toujours en rupture avec la tradition chrĂ©tienne, lâhomme Ă lâimage de penseurs des LumiĂšres ou leurs hĂ©ritiers auraient dĂ©duit des diffĂ©rences de capacitĂ© sensorielle la distance qui sĂ©parerait lâhomme de la une note restĂ©e cĂ©lĂšbre de Quâest-ce que la propriĂ©tĂ© ? 1840, le penseur socialiste Pierre-Joseph Proudhon 1809 â 1865 Ă©crit ainsi Lâhomme et la femme ne vont pas de compagnie. La diffĂ©rence des sexes Ă©lĂšve entre eux une sĂ©paration de mĂȘme nature que celle que la diffĂ©rence des races met entre les Xavier Martin, pour les principaux philosophes des LumiĂšres, penser se rĂ©duirait Ă sentir. Or, selon ces mĂȘmes penseurs sauf peut-ĂȘtre Diderot, la femme serait mal Ă©quipĂ©e dans cette capacitĂ© qui fait lâintelligence humaine. Elle serait esclave de la tyrannie des sensations, une capacitĂ© de sentir exacerbĂ©e qui la rendrait Ă la fois plus vive mais moins capable de se fixer sur des objets pour les penser. LâEncyclopĂ©die 1751 â 1772 dit ainsi Ă lâentrĂ©e Femme » Si cette mĂȘme dĂ©licatesse dâorganes qui rend lâimagination des femmes plus vive, rend leur esprit moins capable dâattention, on peut dire quâelles aperçoivent plus vite, peuvent voir aussi bien, regardent moins sont des machines qui nâont jamais fait que sentir ».Par une espĂšce de division du travail naturelle, lâhomme serait seul apte Ă lâabstraction, et la femme devrait appliquer les principes que lâhomme tirerait de ses mĂ©ditations La recherche des vĂ©ritĂ©s abstraites et spĂ©culatives, des principes, des axiomes dans les sciences, tout ce qui tend Ă gĂ©nĂ©raliser les idĂ©es nâest point du ressort des femmes, leurs Ă©tudes doivent se rapporter toutes Ă la pratique ; câest Ă elles Ă faire lâapplication des principes que lâhomme a trouvĂ©s, et câest Ă elles de faire les observations qui mĂšnent lâhomme Ă lâĂ©tablissement des Rousseau, Ămile ou de lâĂ©ducation, 1762Voltaire Ă©crit dans la mĂȘme veine Sa force est presque toujours supĂ©rieure ; il est plus agile ; et, ayant tous les organes plus forts, il est plus capable dâune attention suivie. Tous les arts ont Ă©tĂ© inventĂ©s par lui, et non par la femme. On doit remarquer que ce nâest pas le feu de lâimagination, mais la mĂ©ditation persĂ©vĂ©rante et la combinaison des idĂ©es, qui ont fait inventer les arts, comme les mĂ©caniques, la poudre Ă canon, lâimprimerie, lâhorlogerie, philosophique, EntrĂ©e Homme »La femme pour Portalis, serait immature Chez les femmes surtout, on doit sâattendre Ă une plus grande variĂ©tĂ© de goĂ»ts et Ă une multitude de petits caprices incessantsConsĂ©quence de cette immaturitĂ©, la femme serait trop gĂ©nĂ©reuse, tare quâelle partagerait avec le sauvage. Elle serait ainsi incapable de gĂ©rer un patrimoine, car trop susceptible de sâappauvrir, et moins capable de faire rĂ©gner lâordre parmi les XIXe siĂšcle, Auguste Comte 1798 â 1857 Ă©nonce, dans son Cours de philosophie positive, le projet scientifique de dĂ©monstration de lâinfĂ©rioritĂ© de la femme immature, enfermĂ©e dans une sorte dâĂ©tat dâenfance continue » DĂ©jĂ la saine philosophie biologique, surtout aprĂšs lâimportante thĂ©orie de Le Gall, commence Ă pouvoir faire scientifiquement justice de ces chimĂ©riques dĂ©clamations rĂ©volutionnaires sur la prĂ©tendue Ă©galitĂ© des deux sexes, en dĂ©montrant directement, soit par lâexamen anatomique, soit par lâobservation physiologique, les diffĂ©rences radicales, Ă la fois physiques et morales, qui, dans toutes les espĂšces animales, et surtout dans la race humaine, sĂ©parent profondĂ©ment lâun de lâautre, malgrĂ© la commune prĂ©pondĂ©rance du nĂ©cessaire du type spĂ©cifique. Rapprochant, autant que possible, lâanalyse des sexes de celles des Ăąges, la biologie positive tend finalement Ă reprĂ©senter le sexe fĂ©minin, principalement chez notre espĂšce, comme nĂ©cessaire constituĂ©, comparativement Ă lâautre, en une sorte dâĂ©tat dâenfance continue, qui lâĂ©loigne davantage, sous les plus importants rapports, du type idĂ©al de la marginalisation des femmes aurait Ă©tĂ© dâautant plus forte que la France aurait eu pour rĂ©putation dâĂȘtre un pays fĂ©minin », un peuple dont le caractĂšre instable, dont les idĂ©es mobiles, devraient ĂȘtre lireJacques-Olivier Boudon, CitoyennetĂ©, RĂ©publique et DĂ©mocratie en France, Chapitre 3 La RĂ©publique consulaire, 2014Alain Desreynaud, Le pĂšre dans le Code civil, un magistrat domestique, Revue Napoleonica, La Revue, 2012/2 n°14Ute Gerhard, Droit civil et genre dans lâEurope au XIXe siĂšcle, Revue Clio. Femmes, Genre, Histoire, 2016/1 n°43Dominique Godineau, Les Femmes dans la France moderne, XVI-XVIIIe siĂšcle, Chapitre 9 â La RĂ©volution citoyennes sans citoyennetĂ©Anne Lefebvre-Teillard, La famille, pilier du Code civil, Revue Histoire de la justice, 2009/1 n°19Xavier Martin, Misogynie des rĂ©dacteurs du Code civil une tentative dâexplication, Revue Droits, 2005/1 n°41Yannick Ripa, Les femmes, actrices de lâhistoire France, de 1789 Ă nos jours, Chapitre 3 â Le xix e siĂšcle le renforcement de la diffĂ©rence des sexes, 2010Leila Saada, Les interventions de NapolĂ©on Bonaparte au Conseil dâĂtat sur les questions familiales, Napoleonica. La Revue 2012/2 n°14
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Lorsquil est saisi d'une requĂȘte relative aux modalitĂ©s d'exercice de l'autoritĂ© parentale, le juge aux affaires familiales peut attribuer provisoirement la jouissance du
Dans un prĂ©cĂ©dent article, j'ai prĂ©sentĂ© la notion d'abandon d'enfant et le risque civil en dĂ©coulant. ABANDON D'ENFANT UN RISQUE DE SANCTION CIVILE POUR LES DROITS PARENTAUX PARTIE I Dans cet article, j'aborderai l'aspect pĂ©nal. I- La sanction pĂ©nale liĂ©e au dĂ©laissement dâun enfant hors d'Ă©tat de se protĂ©ger. A une sanction qui vise Ă protĂ©ger toute personne fragile au sens large Article 223-3 du code pĂ©nal Le dĂ©laissement, en un lieu quelconque, d'une personne qui n'est pas en mesure de se protĂ©ger en raison de son Ăąge ou de son Ă©tat physique ou psychique est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75000 euros d'amende. Article 223-4 du code pĂ©nal Le dĂ©laissement qui a entraĂźnĂ© une mutilation ou une infirmitĂ© permanente est puni de quinze ans de rĂ©clusion criminelle. Le dĂ©laissement qui a provoquĂ© la mort est puni de vingt ans de rĂ©clusion criminelle. B Une sanction qui vise le cas spĂ©cifique du mineur Article 227-1 du code pĂ©nal Le dĂ©laissement d'un mineur de quinze ans en un lieu quelconque est puni de sept ans d'emprisonnement et de 100000 euros d'amende, sauf si les circonstances du dĂ©laissement ont permis d'assurer la santĂ© et la sĂ©curitĂ© de celui-ci. Article 227-2 du code pĂ©nal Le dĂ©laissement d'un mineur de quinze ans qui a entraĂźnĂ© une mutilation ou une infirmitĂ© permanente de celui-ci est puni de vingt ans de rĂ©clusion criminelle. Le dĂ©laissement d'un mineur de quinze ans suivi de la mort de celui-ci est puni de trente ans de rĂ©clusion criminelle. Article 227-15 du code pĂ©nal Le fait, par un ascendant ou toute autre personne exerçant Ă son Ă©gard l'autoritĂ© parentale ou ayant autoritĂ© sur un mineur de quinze ans, de priver celui-ci d'aliments ou de soins au point de compromettre sa santĂ© est puni de sept ans d'emprisonnement et de 100 000 euros d'amende. Constitue notamment une privation de soins le fait de maintenir un enfant de moins de six ans sur la voie publique ou dans un espace affectĂ© au transport collectif de voyageurs, dans le but de solliciter la gĂ©nĂ©rositĂ© des passants. Article 227-16 du code pĂ©nal . L'infraction dĂ©finie Ă l'article prĂ©cĂ©dent est punie de trente ans de rĂ©clusion criminelle lorsqu'elle a entraĂźnĂ© la mort de la victime. Article 227-17 du code pĂ©nal Le fait, par le pĂšre ou la mĂšre, de se soustraire, sans motif lĂ©gitime, Ă ses obligations lĂ©gales au point de compromettre la santĂ©, la sĂ©curitĂ©, la moralitĂ© ou l'Ă©ducation de son enfant mineur est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende. L'infraction prĂ©vue par le prĂ©sent article est assimilĂ©e Ă un abandon de famille pour l'application du 3° de l'article 373 du code civil. II- Le Retrait des droits parentaux dans le jugement pĂ©nal A le retrait dans la dĂ©cision correctionnelle Article 378 du code civil le retrait total de l'autoritĂ© parentale par un jugement pĂ©nal. Les pĂšre et mĂšre peuvent se voir retirer totalement l'autoritĂ© parentale, par un jugement pĂ©nal, s'ils sont condamnĂ©s -soit comme auteurs, coauteurs ou complices d'un crime ou dĂ©lit commis sur la personne de leur enfant, -soit comme auteurs ou complices d'un crime ou dĂ©lit commis par leur enfant. Dans certains cas, les ascendants peuvent se voir Ă©galement retirer totalement l'autoritĂ© parentale. B Le retrait prononcĂ© par le juge des enfants sanction dâune mesure dâassistance Ă©ducative articles 375 , 375-1 Ă 375-8 du code civil 1° Le retrait suppose comme prĂ©alable la mise en place de mesures d'assistances Ă©ducatives Article 375 du code civil Si la santĂ©, la sĂ©curitĂ© ou la moralitĂ© d'un mineur non Ă©mancipĂ© sont en danger, ou si les conditions de son Ă©ducation ou de son dĂ©veloppement physique, affectif, intellectuel et social sont gravement compromises, des mesures d'assistance Ă©ducative peuvent ĂȘtre ordonnĂ©es par justice Ă la requĂȘte des pĂšre et mĂšre conjointement, ou de l'un d'eux, de la personne ou du service Ă qui l'enfant a Ă©tĂ© confiĂ© ou du tuteur, du mineur lui-mĂȘme ou du ministĂšre public. Dans les cas oĂč le ministĂšre public a Ă©tĂ© avisĂ© par le prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral, il s'assure que la situation du mineur entre dans le champ d'application de l'article L 226-4 du code de l'action sociale et des familles. Le juge peut se saisir d'office Ă titre exceptionnel. Elles peuvent ĂȘtre ordonnĂ©es en mĂȘme temps pour plusieurs enfants relevant de la mĂȘme autoritĂ© parentale. La dĂ©cision fixe la durĂ©e de la mesure sans que celle-ci puisse, lorsqu'il s'agit d'une mesure Ă©ducative exercĂ©e par un service ou une institution, excĂ©der deux ans. La mesure peut ĂȘtre renouvelĂ©e par dĂ©cision motivĂ©e. Cependant, lorsque les parents prĂ©sentent des difficultĂ©s relationnelles et Ă©ducatives graves, sĂ©vĂšres et chroniques, Ă©valuĂ©es comme telles dans l'Ă©tat actuel des connaissances, affectant durablement leurs compĂ©tences dans l'exercice de leur responsabilitĂ© parentale, une mesure d'accueil exercĂ©e par un service ou une institution peut ĂȘtre ordonnĂ©e pour une durĂ©e supĂ©rieure, afin de permettre Ă l'enfant de bĂ©nĂ©ficier d'une continuitĂ© relationnelle, affective et gĂ©ographique dans son lieu de vie dĂšs lors qu'il est adaptĂ© Ă ses besoins immĂ©diats et Ă venir. Un rapport concernant la situation de l'enfant doit ĂȘtre transmis annuellement au juge des enfants. 2°- le retrait sanction liĂ©e au dĂ©faut de respect des mesures d'assistance Ă©ducatives -Article 375-3 du code civil Le juge des enfants pourrait dĂ©cider de confier l'enfant en cas de danger - Ă un autre membre de la famille ou Ă un tiers digne de confiance. - Ă un service ou Ă un Ă©tablissement sanitaire ou d'Ă©ducation, ordinaire ou spĂ©cialisĂ©. - Ă un service dĂ©partemental de l'ASE. article du code civil -La dĂ©chĂ©ance peut aussi ĂȘtre prononcĂ©e par le juge des enfants quand, dans le cadre d'une mesure d'assistance Ă©ducative placement de l'enfant, les parents se sont volontairement abstenus pendant plus de deux ans, d'exercer leurs droits et de remplir leurs devoirs Ă l'Ă©gard de l'enfant. Demeurant Ă votre disposition pour toutes prĂ©cisions. Sabine HADDAD Avocate au barreau de Paris
Ily a donc garde alternĂ©e, ou garde exclusive selon les cas (article 373-2-9 alinĂ©a 1er du Code civil). Lorsque les parents sont en dĂ©saccord ou Ă la demande de lâun dâeux, le
Vous trouverez dans cet article un exemple de cas pratique en Droit civil pour les Ă©tudiants en premiĂšre annĂ©e de droit Droit civil - Introduction au droit intĂ©gralement avez dâabord lâĂ©noncĂ© du cas pratique retranscrit, puis la correction cas pratique est actualisĂ© et Ă jour des derniĂšres Ă©volutions cas pratique est composĂ© de deux sous cas » portant sur les thĂšmes suivants La preuve en droit civilLâapplication de la loi dans le tempsCes thĂšmes font frĂ©quemment l'objet d'examens en premiĂšre annĂ©e de est que vous puissiez avoir un exemple de cas pratique intĂ©gralement rĂ©digĂ© en vue de vos examens dâIntroduction au le temps de lire lâĂ©noncĂ© et essayez de le faire dans les conditions de lâ du cas pratique Introduction au droitCas pratique n°1 â ThĂšme La preuve en droit civilJean PIGEON et Remy SANSOUS sont amis de longue date. Ils ont de nombreux points communs et passent la plupart de leur temps Ă rigoler lorsquâils sont tous les deux. Toutefois, un trait de la personnalitĂ© de RĂ©my Ă©nerve Jean Remy nâa jamais dâargent et prend lâhabitude de se faire inviter Ă chaque fois quâils vont boire un verreâŠUn soir, le 29 avril 2020, alors quâils prennent un verre Ă la terrasse dâun cafĂ©, Remy explique Ă Jean quâil a trouvĂ© une idĂ©e de business en ligne » Ă dĂ©velopper dans le domaine des paris sportifs. Il en est convaincu ce projet le rendra riche. Tout ce dont il a besoin câest dâune somme de 10 000 euros pour lancer son finit par se laisser convaincre de lui prĂȘter cette somme mais demande Ă son ami de lui faire une reconnaissance de dette pour officialiser ce prĂȘt sans intĂ©rĂȘts. AprĂšs tout, il sâagit dâune forte somme et il ne croit pas vraiment en la capacitĂ© de remboursement de son ami⊠Aucun problĂšme ! » lui rĂ©pond RĂ©my qui tĂ©lĂ©charge immĂ©diatement un modĂšle dâacte sous seing privĂ© sur internet, lâimprime et le remplit Ă la main. Il reconnait lui devoir la somme de dix mille euros » et sâengage Ă lui rendre cette somme au plus tard dans 3 mois mais ne prend pas le temps de noter cette somme en chiffre. Ce soir-lĂ , un autre ami, GrĂ©goire JAITOUVU, qui sâĂ©tait joint Ă eux, assiste Ă la scĂšne dâun air mois plus tard, Jean PIGEON nâayant plus de nouvelles de son ami », qui ne rĂ©pond plus Ă ses messages et appels, se rend chez lui et lui demande de lui rembourser la somme prĂȘtĂ©e. RĂ©my lui rĂ©pond avec Ă©tonnement Mais tu mâas donnĂ© cette somme, je ne te dois rien ! Pars de chez moi ou jâappelle la police ! ».Fou de rage, Jean PIGEON, qui a toujours avec lui la reconnaissance de dette, est dĂ©cidĂ© Ă demander en justice le remboursement de son prouver que RĂ©my SANSOUS lui doit 10 000 euros ?Cas pratique n°2 â ThĂšme Lâapplication de la loi dans le temps Jean PIGEON travaille en tant quâingĂ©nieur dans une grande entreprise depuis le 2 avril 2018. Avec son collĂšgue, Corentin PACONTENT ils trouvent quâils travaillent trop et quâils nâont pas assez de vacances 5 semaines de congĂ©s payĂ©s par an, câest insuffisant ! » sâĂ©nervent frĂ©quemment les deux de chance, Emmanuel Macron, aprĂšs de longues discussions avec des reprĂ©sentants des Gilets Jaune vient de cĂ©der Ă une de leur revendication accorder aux salariĂ©s du secteur privĂ© une sixiĂšme semaine de congĂ© payĂ©. Le Parlement vote cette loi qui entre en vigueur le 1er septembre 2020 situation inventĂ©e de toute piĂšce, vous lâaurez compris, pour les besoins du cas pratiqueâŠ.Mais la joie de Jean PIGEON et de Corentin PACONTENT nâest que de courte durĂ©e puisquâils reçoivent un courrier de leur entreprise leur expliquant que leur contrat de travail ayant Ă©tĂ© conclu avant lâentrĂ©e en vigueur de cette nouvelle loi, la sixiĂšme semaine de congĂ©s payĂ©s ne leur sera pas applicable en vertu, dâaprĂšs le directeur des ressources humaines, du principe de survie de la loi ancienne ».Le Directeur des ressources humaines a-t-il raison ?Correction du cas pratiqueCorrection du cas pratique n°1 PreuveFaits Par un acte du 29 avril 2020 un emprunteur a reconnu devoir la somme de dix mille euros. Cet acte ne porte pas la mention en chiffres de la somme de droit Sur qui repose la charge de la preuve ?Solution en droit Il faut tout dâabord dĂ©terminer sur qui pĂšse la charge de la preuve. En vertu de lâarticle 1353 alinĂ©a 1 nouveau du Code civil, celui qui rĂ©clame lâexĂ©cution dâune obligation doit la prouver ». Cette solution est confirmĂ©e par lâarticle 9 du Code de procĂ©dure civile qui impose au demandeur de prouver les faits nĂ©cessaires au succĂšs de sa en lâespĂšce En lâespĂšce, Jean rĂ©clame Ă RĂ©my lâexĂ©cution de son obligation de lui restituer la somme de 10 000 euros. Câest donc Ă lui de prouver sa de droit La preuve d'un acte juridique d'une valeur de 10 000 euros peut-elle se faire par acte sous seing privĂ© ?Solution en droit En application de lâarticle 1359 du Code civil, un Ă©crit est nĂ©cessaire pour rapporter la preuve dâun acte juridique supĂ©rieur Ă 1500 euros. Il peut sâagir dâun acte authentique, dâun acte sous seing privĂ© ou dâun acte sous signature privĂ© contresignĂ© par un ce qui concerne lâacte sous seing privĂ©, celui-ci doit respecter certaines conditions pour ĂȘtre valable. Ainsi, lorsque lâacte constate un engagement unilatĂ©ral comme un acte de cautionnement, le Code civil prĂ©voit la nĂ©cessitĂ© de comporter la mention en chiffres et en lettres du montant de la somme pour laquelle une des parties sâengage, sans que cela soit nĂ©cessairement inscrit de sa main art. 1376.La Cour de cassation sâassure du respect de cette mention, notamment dans le cas dâun contrat de cautionnement et dĂ©clare nul lâengagement ne respectant pas cette formalitĂ© Civ. 1re, 30 juin 1987, n° il est fait exception Ă lâexigence dâun Ă©crit dans plusieurs hypothĂšses et notamment lorsquâil existe un commencement de preuve par Ă©crit CPPE câest-Ă -dire un Ă©crit qui, Ă©manant de celui qui conteste un acte ou de celui quâil reprĂ©sente, rend vraisemblable ce qui est allĂ©guĂ© » art. 1361, 1362.Il faut donc respecter trois conditions 1. Il doit sâagir dâun Ă©crit ;2. LâĂ©crit doit Ă©maner de la personne Ă qui on lâoppose câest Ă dire du dĂ©fendeur Ă la preuve ;3. LâĂ©crit invoquĂ© doit rendre vraisemblable le fait fois le CPPE Ă©tabli, la partie, pour prouver lâacte juridique, doit complĂ©ter par dâautres Ă©lĂ©ments de preuve apprĂ©ciĂ©s souverainement par les juges du fond comme par exemple un Cour de cassation a dĂ©jĂ pu qualifier un cautionnement dont la mention manuscrite Ă©tait incomplĂšte de commencement de preuve par Ă©crit, pouvant ĂȘtre complĂ©tĂ© par des Ă©lĂ©ments extĂ©rieurs Ă l'acte » Civ. 1re, 15 oct. 1991, n° Elle a confirmĂ© cette solution rĂ©cemment Civ. 1re, 4 juill. 2019, n° en lâespĂšce En lâespĂšce, sâagissant dâun acte juridique supĂ©rieur Ă 1500 euros, Jean doit prouver par Ă©crit la reconnaissance de dâun acte sous seing privĂ© celui-ci aurait dĂ» comporter la mention de la somme due en chiffres et en lettres ce qui nâest pas le cas de sorte que le cautionnement est selon la jurisprudence de la Cour de cassation lâacte pourra valoir commencement de preuve par Ă©crit » Ă condition de respecter les trois conditions du commencement de preuve par Ă©crit ce qui semble ĂȘtre le cas puisquâil sâagit dâun Ă©crit 1 qui Ă©mane de la personne Ă qui on lâoppose, en lâoccurrence RĂ©my, qui est le dĂ©fendeur Ă la preuve 2 et cet Ă©crit rend vraisemblable le fait allĂ©guĂ© 3.Mais pour prouver la reconnaissance de dette, ce commencement de preuve par Ă©crit doit ĂȘtre complĂ©tĂ© par des Ă©lĂ©ments extrinsĂšques. En lâespĂšce, Jean pourra demander Ă GrĂ©goire JAITOUVU, qui a assistĂ© Ă la scĂšne de tĂ©moigner en sa Jean PIGEON devrait rĂ©ussir Ă prouver en justice la reconnaissance de dette et obtenir satisfaction devant un du cas pratique n°2 Application de la loi dans le tempsFaits Un contrat de travail conclu en 2018 prĂ©voit lâattribution de 5 semaines de congĂ©s payĂ©s conformĂ©ment aux dispositions lĂ©gislatives en vigueur au moment de la conclusion du contrat. Une loi entrĂ©e en vigueur le 1er septembre 2020 prĂ©voit lâattribution dâune sixiĂšme semaine de congĂ©s payĂ©s pour les salariĂ©s du secteur privĂ©. Lâemployeur refuse dâappliquer la nouvelle loi en se prĂ©valant du principe de survie de la loi ancienne ».ProblĂšme de droit Une loi entrĂ©e en vigueur postĂ©rieurement Ă la conclusion dâun contrat est-elle dâapplication immĂ©diate ?Solution en droit Lâarticle 2 du Code civil prĂ©voit que La loi ne dispose que pour l'avenir ; elle n'a point d'effet rĂ©troactif ».En vertu de cet article toute loi est en principe dâapplication immĂ©diate et rĂ©git soit les situations en cours de constitution ou dâextinction, mais non dâores et dĂ©jĂ constituĂ©es ou Ă©teintes, soit les effets futurs des situations en coursToutefois, en matiĂšre contractuelle, une exception est admise selon laquelle la loi ancienne survit » câest-Ă -dire que la loi ancienne sâapplique pendant toute la durĂ©e du contrat, mĂȘme si les effets continuent Ă se rĂ©aliser aprĂšs lâentrĂ©e en vigueur de la nouvelle loi. Ce principe de survie de la loi ancienne en matiĂšre contractuelle a Ă©tĂ© consacrĂ© dans un arrĂȘt en date du 3 juillet 1979 arrĂȘt de principe Dame Museli c/ SCI Le Panorama » 3e Civ., 3 juill. 1979, n°77-15552 dans lequel la Cour de cassation a jugĂ© que Les effets des contrats conclus antĂ©rieurement Ă la loi nouvelle, mĂȘme sâils continuent Ă se rĂ©aliser postĂ©rieurement Ă cette loi, demeurent rĂ©gis par les dispositions sous lâempire desquelles ils ont Ă©tĂ© passĂ©s ».Cette rĂšgle connait elle-mĂȘme une exception lâexception de lâexception ». En effet, le principe de survie de la loi ancienne ne sâapplique pas en matiĂšre contractuelleSoit lorsque le lĂ©gislateur prĂ©voit expressĂ©ment que la loi sera dâapplication immĂ©diateSoit lorsque le juge Ă©carte la survie de la loi ancienne le principe de survie de la loi ancienne nâayant que valeur jurisprudentielle.Dans ce deuxiĂšme cas, le juge peut Ă©carter la survie de la loi ancienne en matiĂšre contractuelle Soit que le caractĂšre dâordre public particuliĂšrement impĂ©rieux de la loi nouvelle justifie son application immĂ©diate aux effets futurs dâun contrat Cass., Com., 3 mars 2009.Soit que le contenu du contrat est si impĂ©rativement fixĂ© par la loi que le contrat doit ĂȘtre assimilĂ© Ă une situation lĂ©gale, justifiant que ses effets futurs soient rĂ©gis par la loi nouvelle Cass, avis, 16 fĂ©vr. 2015, n°15/002.Dans un tel cas, la loi sera dâapplication immĂ©diate quand bien mĂȘme le contrat a Ă©tĂ© conclu antĂ©rieurement Ă son entrĂ©e en en lâespĂšce En lâespĂšce, nous sommes en matiĂšre contractuelle puisquâil sâagit dâun contrat de travail de sorte quâil est possible de sâinterroger sur la survie ou non de la loi disposition de la loi nâindique expressĂ©ment quâelle est dâapplication revanche, une loi consacrant une sixiĂšme semaine de congĂ©s payĂ©s rĂ©pond bien Ă des considĂ©rations dâordre public particuliĂšrement impĂ©rieuses dans la mesure oĂč une grande partie de la doctrine semble considĂ©rer que l'ordre public social impose l'application immĂ©diate aux contrats de travail en cours et conclus avant leur entrĂ©e en vigueur des lois nouvelles ayant pour objet d'amĂ©liorer la condition ou la protection des Le Directeur des ressources humaines se trompe en affirmant que les contrats de travail doivent rester soumis Ă la loi ancienne et que la loi nouvelle nâest pas dâapplication immĂ©diate.
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Codecivil (CC) -Articles 371, 371-1, 372, 373-2-1 et 373-5 et 390, relatifs Ă lâautoritĂ© parentale. Ă . Code de la sĂ©curitĂ© sociale. -Articles D.132-1 Ă D.132-5 . 2. LâĂąge de la majoritĂ© . 2.1. L'Ăąge de la majoritĂ© en France . L'Ăąge de la majoritĂ© en France a Ă©tĂ© fixĂ© Ă 18 ans par la loi du 5 juillet 1974. 2.2 Les exceptions . Emancipation par le mariage . Depuis la loi du
Code civil napolĂ©onien » expliquĂ© aux enfants par Vikidia, lâencyclopĂ©die junior Code civil des Français Code civil napolĂ©onien de 1804 Titre Code civil des Français Titre original Code NapolĂ©on Auteur FĂ©lix JulienJean Bigot de PrĂ©ameneuJacques de MalevilleFrançois Denis TronchetJean-Ătienne-Marie Portalis Date de sortie 21 mars 1804 Langue Français Pays France Modifier voir modĂšle âą modifier Le Code civil ou Code NapolĂ©on, regroupe les lois relatives au droit civil. C'est l'ensemble des rĂšgles qui dĂ©terminent le statut des personnes de nationalitĂ© française, celui des biens et celui des relations entre les personnes privĂ©es. Pour la premiĂšre fois, dans l'histoire de la France, il uniformise les rĂšgles de vie commune des Français. Il a Ă©tĂ© promulguĂ© le 21 mars 1804 30 ventĂŽse an XII, par NapolĂ©on Bonaparte sous le nom de Code civil des Français, il prend le nom de Code NapolĂ©on en 1807. Depuis le Code NapolĂ©on a Ă©tĂ© modifiĂ© de nombreuses fois pour tenir compte des Ă©volutions de la sociĂ©tĂ©. Il est aujourd'hui le fondement du droit civil des Français. Il a Ă©tĂ© imitĂ© dans de trĂšs nombreux pays du monde. Les lois peuvent difficilement ĂȘtre appliquĂ©es si elles sont inconnues, c'est pourquoi elles ont Ă©tĂ© rassemblĂ©es dans un code et publiĂ©es. Sommaire 1 La rĂ©daction 2 La validation 3 Contenu du Code NapolĂ©on La laĂŻcitĂ© de l'Ătat L'Ă©galitĂ© des Français La protection de la famille DĂ©fense de la propriĂ©tĂ© privĂ©e La libertĂ© du travail La rĂ©daction[modifier modifier le wikicode] L'idĂ©e d'uniformiser les rĂšgles de vie des Français est ancienne. Avant la RĂ©volution française, les Français Ă©taient soumis Ă des rĂšgles variables selon, leurs conditions sociales ou leurs lieux de rĂ©sidence. DĂ©jĂ Louis XIV avait entrepris une uniformisation partielle mais elle s'Ă©tait heurtĂ©e aux particularismes et privilĂšges des provinces. En 1791, l'AssemblĂ©e nationale constituante, qui vient de dĂ©truire toute l'ancienne organisation de la France, dĂ©cide de rĂ©diger un code unique. En 1794, le conventionnel CambacĂ©rĂšs pose les trois grands sujets que doit contenir le nouveau code la libertĂ© de la personne, la libre utilisation des biens donc de la propriĂ©tĂ© et l'emploi des personnes et des biens. Sous le Consulat, Bonaparte dĂ©cide de faire rĂ©diger le code. Les quatre rĂ©dacteurs proviennent de lieux trĂšs diffĂ©rents deux sont des pays de droit Ă©crit Portalis et Maleville, et les deux autres, de pays de coutumes Bigot de PrĂ©ameneu et Tronchet. Dans leurs travaux de rĂ©flexion ils s'appuient sur le contenu de la coutume de Paris et du droit Ă©crit du Sud de la France. Bonaparte qui n'a aucune formation en droit participe Ă prĂšs de la moitiĂ© des sĂ©ances. Il y impose deux grandes idĂ©es la toute puissance du pĂšre sur la famille Ă l'image du rĂ©gime politique qu'il vient d'imposer Ă la France et le droit au divorce, instituĂ© par la RĂ©volution, mais qui scandalisait l'Ăglise catholique. La validation[modifier modifier le wikicode] La commission Ă©tablit un projet, soumis pour avis aux tribunaux tribunal de cassation et tribunaux d'appel ; les cours Ă©tablirent leurs commentaires par Ă©crit. Le projet accompagnĂ© des observations des magistrats fut ensuite examinĂ© par le Conseil dâĂtat en prĂ©sence de Bonaparte. La Constitution de l'an VIII attribue l'initiative lĂ©gislative exclusivement au gouvernement, Ă l'intĂ©rieur duquel le premier consul est le seul qui dĂ©cide. Bonaparte contrĂŽle donc la procĂ©dure. Chaque projet de loi dĂ©finitif devait ĂȘtre communiquĂ© aux assemblĂ©es qui reprĂ©sentaient le peuple français, d'abord au Tribunat, qui le discutait mais qui ne le votait pas, puis prĂ©sentĂ© au Corps lĂ©gislatif, qualifiĂ© d'assemblĂ©e muette, car chargĂ© de voter sans avoir le droit de discuter les textes. Les rĂ©flexions sont transformĂ©es en 36 lois qui sont votĂ©es entre 1801 et 1803. Elles sont regroupĂ©es ensuite en un texte unique de 2281 articles qui devient le Code civil des Français. Contenu du Code NapolĂ©on[modifier modifier le wikicode] Le code civil clĂŽt la pĂ©riode rĂ©volutionnaire oĂč les anciennes rĂšgles de droits civils de la pĂ©riode royale ont Ă©tĂ© modifiĂ©es. Il intĂšgre les nouveautĂ©s rĂ©volutionnaires sur les libertĂ©s et l'Ă©galitĂ©, ainsi que sur la laĂŻcitĂ© de l'Ătat. Mais il est rĂ©digĂ© Ă un moment oĂč la bourgeoisie ayant liquidĂ© la noblesse et Ă©cartĂ© du pouvoir les classes populaires, veut organiser la nouvelle sociĂ©tĂ© selon ses intĂ©rĂȘts Ă©conomiques et ses idĂ©es morales. Les rĂšgles du Code civil sur l'Ă©tat des personnes s'appliquent aux Français, qu'ils rĂ©sident en France ou Ă l'Ă©tranger. Le code civil concerne les biens des Ă©trangers situĂ©s en France. Enfin le Code civil pose un principe fondamental la loi ne peut avoir d'effet rĂ©troactif, c'est-Ă -dire ne peut s'appliquer aux situations ayant eu lieu avant son vote. La laĂŻcitĂ© de l'Ătat[modifier modifier le wikicode] Contrairement Ă la pĂ©riode monarchique oĂč le catholicisme Ă©tait la seule religion autorisĂ©e, dĂ©sormais les habitants disposent de la libertĂ© de conscience. L'Ă©tat civil est confiĂ© Ă l'Ătat et non plus Ă l'Ăglise catholique ce qui permet aux non-catholiques de bĂ©nĂ©ficier d'un Ă©tat-civil lĂ©gal, cela permet de stabiliser la famille, un des piliers de la sociĂ©tĂ© bourgeoise. Le divorce, rejetĂ© par l'Ăglise catholique, mais permis par le protestantisme et le judaĂŻsme, introduit dans la lĂ©gislation française depuis la RĂ©volution est maintenu mais est trĂšs limitĂ©. L'Ă©galitĂ© des Français[modifier modifier le wikicode] Contrairement Ă la France d'avant 1789, oĂč la noblesse et le clergĂ© disposaient de droits diffĂ©rents des autres Français, dĂ©sormais tous les Français sont Ă©gaux devant la loi. Ils peuvent accĂ©der Ă tous les emplois publics, en fonction de leurs capacitĂ©s et non plus de leur naissance. Les coutumes qui diffĂ©raient d'une province Ă l'autre disparaissent et les Français quel que soit leur lieu de rĂ©sidence sont soumis aux mĂȘmes rĂšgles. Cependant les femmes ne disposent pas des mĂȘmes droits que les hommes. La protection de la famille[modifier modifier le wikicode] Une famille française en 1803. Tableau de Louis-LĂ©opold Boilly DĂ©sormais le modĂšle familial retenu est le couple avec ou sans enfant et non plus la famille Ă©largie aux ascendants grand-parents et collatĂ©raux frĂšres et sĆurs. Le pĂšre de famille dispose seul d'une autoritĂ© absolue aussi bien sur son Ă©pouse que sur ses enfants mineurs. Il peut les faire emprisonner avec ou sans l'approbation d'un juge selon les circonstances. C'est la transposition au niveau familial de ce qui est alors mis en place au niveau politique national. Si l'adoption est maintenue, les enfants naturels nĂ©s hors mariage sont exclus de la famille et ne peuvent participer Ă la succession de leurs parents. DĂ©fense de la propriĂ©tĂ© privĂ©e[modifier modifier le wikicode] La dĂ©claration des droits de l'homme et du citoyen d'aoĂ»t 1789, proclame que la propriĂ©tĂ© est un droit de l'homme et qu'elle est absolue, inviolable et sacrĂ©e. Le Code NapolĂ©on va organiser la dĂ©fense et la transmission de la propriĂ©tĂ©. La sociĂ©tĂ© dĂ©coulant du Code Civil sera une sociĂ©tĂ© de propriĂ©taires et beaucoup de Français du XIXe siĂšcle et du dĂ©but XXe siĂšcle se parent du seul titre de propriĂ©taire. Le Code Civil ne remet pas en cause la vente des biens confisquĂ©s Ă l'Ăglise catholique et aux nobles Ă©migrĂ©s pendant la RĂ©volution. Les acquĂ©reurs, surtout des bourgeois ou des paysans aisĂ©s, ne devront pas les rendre mĂȘme aprĂšs la chute de l'Empire. Les rĂ©volutionnaires avaient mis en place un partage Ă©galitaire des biens familiaux. Le Code NapolĂ©on tente de restreindre l'Ă©galitĂ© des partages afin d'Ă©viter un trop grand morcellement des exploitations agricoles. Le pĂšre dispose comme il veut d'une partie de ses biens la quotitĂ© disponible, soit Ă l'Ă©poque du quart Ă la moitiĂ© de l'hĂ©ritage et peut en faire bĂ©nĂ©ficier l'enfant qu'il veut. LĂ encore le principe de l'Ă©galitĂ© est oubliĂ©. La libertĂ© du travail[modifier modifier le wikicode] Dans une sociĂ©tĂ© majoritairement paysanne, l'accĂšs Ă la terre est important. La location des terres va ĂȘtre encadrĂ©e. La location le bail perpĂ©tuelle est interdite on ne peut dĂ©passer une durĂ©e de 99 annĂ©es. Les baux ne sont pas rĂ©siliĂ©s d'office Ă la mort du propriĂ©taire ou au moment de la vente du bien. Les baux sont reconductibles par tacite reconduction Ă l'expiration 3-6-9 annĂ©es, il n'y a pas besoin de conclure un nouveau bail. Cela assure la stabilitĂ© aux locataires. Pour le louage de la force de travail il s'agit d'un contrat individuel entre le patron et l'employĂ©. Le contrat ne peut ĂȘtre que temporaire et doit prĂ©voir la fonction exercĂ©e. Ce contrat ne peut ĂȘtre contraire aux lois existantes. Il est interdit de crĂ©er des associations d'employĂ©s mais aussi de patrons dans le but d'imposer certaines conditions d'embauche et d'exercice du mĂ©tier. En cas de contestation sur le montant ou le paiement des salaires, le patron est cru sur paroles. Le Code NapolĂ©on assure la domination du patron sur l'employĂ© qui a du mal Ă faire valoir ses droits.
Toutefois une disposition transitoire établie à l'article 48, alinéa 2 de cette loi précise que, lorsque le consentement de l'autorité parentale ou, le cas échéant, du tuteur a été obtenu avant le 8 juin 2016, le mariage du mineur demeure régi par l'article 373 du Code civil tel qu'il se lisait avant cette date si la célébration a lieu dans les six mois suivant cette date.
Si l'autoritĂ© parentale confĂšre des droits aux parents, elle engendre aussi des devoirs, qui ont pour finalitĂ© lâintĂ©rĂȘt de lâenfant sans sa moralitĂ© et sa sĂ©curitĂ©. Elle inclut diverses composantes liĂ©es Ă ce droit, telles que la rĂ©sidence, l'assistance, l'Ă©ducation, la surveillance, la communication, l'entretien et la responsabilitĂ©. En cas de graves carences, quâil sâagira de dĂ©terminer et dâapprĂ©cier, la sanction visera les droits parentaux. Trois juges sont compĂ©tents dans ces situations pour apprĂ©cier la dĂ©chĂ©ance des droits parentaux - le Juge civil Tribunal de Grande Instance, Juge aus Affaires Familiales , - le Juge des enfants, chargĂ© de la protection de l'enfant et des mesures Ă©ducatives et le - le Juge pĂ©nal chargĂ© de poursuivre les auteurs et complices d'infractions dĂ©finies par le code pĂ©nal. tribunal correctionnel en matiĂšre dĂ©lictuelle et cour dâassises en matiĂšre criminelle. La frontiĂšre sera toujours dĂ©licate. Ainsi du moment quâun parent paye sa pension alimentaire il semble difficile de lui reprocher un abandon » au sens propre, mĂȘme sâil ne visite pas son enfant... Dans cet article, j'Ă©tudierai l'abandon d'enfant etses consĂ©qences sur le plan civil. Dans un prochain article, j'aborderai l'aspect pĂ©nal. I- L'enfant confiĂ© Ă un tiers, sans dĂ©lĂ©gation de l'autoritĂ© parentale Lâarticle 373-3 alinĂ©a 2 du code civil dispose que Le juge peut, Ă titre exceptionnel et si l'intĂ©rĂȘt de l'enfant l'exige, notamment lorsqu'un des parents est privĂ© de l'exercice de l'autoritĂ© parentale, dĂ©cider de confier l'enfant Ă un tiers, choisi de prĂ©fĂ©rence dans sa parentĂ©âŠDans des circonstances exceptionnelles, le juge aux affaires familiales qui statue sur les modalitĂ©s de l'exercice de l'autoritĂ© parentale aprĂšs sĂ©paration des parents peut dĂ©cider, du vivant mĂȘme des parents, qu'en cas de dĂ©cĂšs de celui d'entre eux qui exerce cette autoritĂ©, l'enfant n'est pas confiĂ© au survivant. Il peut, dans ce cas, dĂ©signer la personne Ă laquelle l'enfant est provisoirement confiĂ©. ». Ce tiers sera choisi de prĂ©fĂ©rence avec un lien de parentĂ©. ex les grands-parents. 1re Civ 25 fĂ©vrier 2009. pourvoi n°° a jugĂ© que Seuls les parents et le ministĂšre public, lui-mĂȘme Ă©ventuellement saisi par un tiers, peuvent saisir le juge aux affaires familiales Ă l'effet de voir confier l'enfant Ă un tiers en application de l'article 373-3, alinĂ©a 2, du code lors, viole ce texte et les articles 373-2-8 du code civil et 1179-1du code de procĂ©dure civile une cour d'appel qui accueille la demande prĂ©sentĂ©e directement devant elle par un tiers. Ainsi, lâenfant peut Ă titre exceptionnel et lorsque son intĂ©rĂȘt lâexige ĂȘtre confiĂ© Ă un tiers digne de confiance, notamment lorsque lâun des parents est privĂ© de lâexercice de lâautoritĂ© parentale. ce tiers se verra ainsi dĂ©lĂ©guer la possibilitĂ© dâaccomplir tous les actes usuels relatifs Ă la surveillance et Ă lâĂ©ducation de lâenfant, mais il nâa pas lâautoritĂ© parentale. Il sâagit dâhypothĂšses exceptionnelles ; le tiers digne de confiance vient alors supplĂ©er Ă la carence du ou des parents dĂ©faillants, mais nâacquiert pas le statut de parent. II- La dĂ©lĂ©gation forcĂ©e de lâautoritĂ© parentale Article 377 al 2 du code civil Celle-ci est envisageable par dĂ©cision du Juge aux Affaires Familiales, en cas de dĂ©sintĂ©rĂȘt manifeste des pĂšre et mĂšre depuis plus d'un an ou s'ils sont dans l'impossibilitĂ© d'exercer tout ou partie de l'autoritĂ© parentale. Deux situations sont visĂ©es dans le cadre de cette dĂ©lĂ©gation liĂ©e au dĂ©sintĂ©rĂȘt des parents. A Le cas oĂč les pĂšre et mĂšre ont confiĂ© leur enfant Ă une tierce personne pour ensuite s'en dĂ©sintĂ©resser depuis au moins un an article 377 al 3 du code civil La personne Ă qui l'enfant a Ă©tĂ© confiĂ© peut seule prĂ©senter une requĂȘte; B Le cas oĂč l'enfant de moins de 16 ans a Ă©tĂ© recueilli, sans l'intervention des pĂšre et mĂšre par un particulier ou un Ă©tablissement article 377-1 du code civil. Une dĂ©claration doit en ĂȘtre faite dans les huit jours au Maire ou Commissaire de police qui la transmet au PrĂ©fet article 1201 du nouveau code de procĂ©dure civile. Ce dernier notifie la dĂ©claration au pĂšre et Ă la mĂšre qui disposent d'un dĂ©lai de trois mois pour rĂ©clamer l'enfant, faute de quoi ils sont censĂ©s avoir renoncĂ© Ă leur autoritĂ©. Ensuite, la personne ayant recueilli l'enfant peut alors prĂ©senter une requĂȘte en dĂ©lĂ©gation. Cette procĂ©dure peut se cumuler avec III- III- La dĂ©claration judiciaire dâabandon d'enfant article 350 du code civil Envisageable lorsque les parents se dĂ©sintĂ©ressent des enfants qui deviennent adoptables sans leur autorisation. Cela permettra de demander une adoption plĂ©niĂšre. L'enfant recueilli par un particulier, un Ă©tablissement ou un service de l'aide sociale Ă l'enfance, dont les parents se sont manifestement dĂ©sintĂ©ressĂ©s pendant l'annĂ©e qui prĂ©cĂšde l'introduction de la demande en dĂ©claration d'abandon, est dĂ©clarĂ© abandonnĂ© par le tribunal de grande instance sans prĂ©judice des dispositions du quatriĂšme alinĂ©a. La demande en dĂ©claration d'abandon est obligatoirement transmise par le particulier, l'Ă©tablissement ou le service de l'aide sociale Ă l'enfance qui a recueilli l'enfant Ă l'expiration du dĂ©lai d'un an dĂšs lors que les parents se sont manifestement dĂ©sintĂ©ressĂ©s de l'enfant. Sont considĂ©rĂ©s comme s'Ă©tant manifestement dĂ©sintĂ©ressĂ©s de leur enfant les parents qui n'ont pas entretenu avec lui les relations nĂ©cessaires au maintien de liens affectifs. La simple rĂ©tractation du consentement Ă l'adoption, la demande de nouvelles ou l'intention exprimĂ©e mais non suivie d'effet de reprendre l'enfant n'est pas une marque d'intĂ©rĂȘt suffisante pour motiver de plein droit le rejet d'une demande en dĂ©claration d'abandon. Ces dĂ©marches n'interrompent pas le dĂ©lai figurant au premier alinĂ©a. L'abandon n'est pas dĂ©clarĂ© si, au cours du dĂ©lai prĂ©vu au premier alinĂ©a du prĂ©sent article, un membre de la famille a demandĂ© Ă assumer la charge de l'enfant et si cette demande est jugĂ©e conforme Ă l'intĂ©rĂȘt de ce dernier. Lorsqu'il dĂ©clare l'enfant abandonnĂ©, le tribunal dĂ©lĂšgue par la mĂȘme dĂ©cision les droits d'autoritĂ© parentale sur l'enfant au service de l'aide sociale Ă l'enfance, Ă l'Ă©tablissement ou au particulier qui a recueilli l'enfant ou Ă qui ce dernier a Ă©tĂ© confiĂ©. La tierce opposition n'est recevable qu'en cas de dol, de fraude ou d'erreur sur l'identitĂ© de l'enfant. IV -La dĂ©chĂ©ance articles 378 Ă 381 du code civil ou le retrait des droits parentaux peut rĂ©sulter d'un jugement civil du Tribunal retrait total ou partiel. A Article 378- 1 du code civil Peuvent se voir retirer totalement l'autoritĂ© parentale, en dehors de toute condamnation pĂ©nale, les pĂšre et mĂšre qui, soit par de mauvais traitements, soit par une consommation habituelle et excessive de boissons alcooliques ou un usage de stupĂ©fiants, soit par une inconduite notoire ou des comportements dĂ©lictueux, soit par un dĂ©faut de soins ou un manque de direction, mettent manifestement en danger la sĂ©curitĂ©, la santĂ© ou la moralitĂ© de l'enfant. Le retrait des droits n'est envisageable que par dĂ©cision du Tribunal de Grande Instance dans des cas extrĂȘmes. Cela implique qu'il soit dĂ©montrĂ© lâexistence dâun motif grave » dans l'intĂ©rĂȘt de l'enfant justifiant une dĂ©chĂ©ance totale ou partielle de lâautoritĂ© parentale . B La loi ne prĂ©cise pas ce qui peut constituer un motif grave. Il appartient aux tribunaux d'apprĂ©cier et de dĂ©finir les comportements portant atteinte Ă la santĂ©, la moralitĂ©, la sĂ©curitĂ© dâun enfant et les manquements sĂ©rieux aux devoirs des parents constitutifs des motifs graves au sens de la loi, comme la gravitĂ© de l'acte... Une attitude persistante inexcusable durant des annĂ©es pourra ĂȘtre relevĂ©e... 1°- l'abandon de lâenfant le dĂ©sintĂ©rĂȘt, l'absence de contacts aucune lettre ou communication tĂ©lĂ©phonique,..., en cas de dĂ©faut de sâacquitter de ses obligations financiĂšres envers lâenfant sauf en cas de cause insurmontable ex pour un parent ne pouvant sâoccuper de lâenfant Ă cause dâune maladie, ou une absence de contacts liĂ©e Ă la faute du parent gardien. 2°- l'indignitĂ©, la violence, les abus sexuels, l'alcoolisme , ou une condamnation de l'un des parents pour crime ou dĂ©lit grave abandon de famille... L'autoritĂ© parentale peut ĂȘtre restituĂ©e un an aprĂšs le jugement si l'enfant n'a pas Ă©tĂ© adoptĂ© entre temps. Peuvent pareillement se voir retirer totalement l'autoritĂ© parentale, quand une mesure d'assistance Ă©ducative avait Ă©tĂ© prise Ă l'Ă©gard de l'enfant, les pĂšre et mĂšre qui, pendant plus de deux ans, se sont volontairement abstenus d'exercer les droits et de remplir les devoirs que leur laissait l'article 375-7 du code civil. L'action en retrait total de l'autoritĂ© parentale est portĂ©e devant le Tribunal de grande instance, soit par le ministĂšre public, soit par un membre de la famille ou le tuteur de l'enfant. Dans un prochain article, j'aborderai l'aspect pĂ©nal. Demeurant Ă votre disposition pour toutes prĂ©cisions. Sabine HADDAD Avocate au barreau de Paris
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prispour lâapplication des articles 515-3 et 515-7 du code civil et relatif Ă la dĂ©claration, Ă la modification et Ă la dissolution du pacte civil de solidaritĂ© (PaCS) NOR : JUS/C/9920790/D (JO du 24 dĂ©cembre 1999), ministĂšre de la justice; Circulaires et autres textes infra rĂ©glementaires Circulaire du 19 janvier 2008 relative au Pacte civil de solidaritĂ© NOR : MAE/F/08/01234/C
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LeGouvernement est habilitĂ© Ă arrĂȘter les conditions et modalitĂ©s de collecte de donnĂ©es auprĂšs des opĂ©rateurs de la politique de l'Action sociale et de la SantĂ© visĂ©s dans la deuxiĂšme partie du Code pour la rĂ©alisation d'Ă©tudes et d'analyses de donnĂ©es statistiques dans les matiĂšres visĂ©es par l'article 5, §1 er, I, 1°, et II, 1° Ă 5°, de la loi spĂ©ciale de rĂ©formes
Un juge aux affaires familiales prononce le divorce de parents et fixe la rĂ©sidence de lâenfant au domicile de son pĂšre, accordant Ă sa mĂšre un droit de visite et dâhĂ©bergement. Un juge des enfants ordonne ensuite une mesure dâassistance Ă©ducative en milieu ouvert au bĂ©nĂ©fice lâenfant, quâil confie Ă son pĂšre et accorde Ă sa mĂšre un droit de visite mĂ©diatisĂ© jusquâĂ la prochaine dĂ©cision du juge aux affaires familiales. Lâarticle 375-3 du Code civil dispose que si la protection de lâenfant lâexige, le juge des enfants peut dĂ©cider de le confier Ă lâautre parent, Ă un membre de la famille ou un tiers digne de confiance, Ă un service ou Ă un Ă©tablissement habilitĂ© pour lâaccueil de mineurs ou encore Ă un service ou Ă un Ă©tablissement sanitaire ou dâĂ©ducation, ordinaire ou spĂ©cialisĂ©. Toutefois, lorsquâune demande en divorce a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e ou un jugement de divorce rendu entre les pĂšre et mĂšre ou lorsquâune demande en vue de statuer sur la rĂ©sidence et les droits de visite affĂ©rents Ă un enfant a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©e ou une dĂ©cision rendue entre les pĂšre et mĂšre, ces mesures ne peuvent ĂȘtre prises que si un fait nouveau de nature Ă entraĂźner un danger pour le mineur sâest rĂ©vĂ©lĂ© postĂ©rieurement Ă la dĂ©cision statuant sur les modalitĂ©s de lâexercice de lâautoritĂ© parentale ou confiant lâenfant Ă un tiers. Elles ne peuvent faire obstacle Ă la facultĂ© quâaura le juge aux affaires familiales de dĂ©cider, par application de lâarticle 373-3, Ă qui lâenfant devra ĂȘtre confiĂ©. La Cour de cassation avait jugĂ© que, lorsquâun fait de nature Ă entraĂźner un danger pour lâenfant sâĂ©tait rĂ©vĂ©lĂ© ou Ă©tait survenu postĂ©rieurement Ă la dĂ©cision du juge aux affaires familiales ayant fixĂ© la rĂ©sidence habituelle de celui-ci chez lâun des parents et organisĂ© le droit de visite et dâhĂ©bergement de lâautre, le juge des enfants, compĂ©tent pour tout ce qui concernait lâassistance Ă©ducative, pouvait, Ă ce titre, modifier les modalitĂ©s dâexercice de ce droit, alors mĂȘme quâaucune mesure de placement nâĂ©tait ordonnĂ©e. Cependant, en cas dâurgence, le juge aux affaires familiales peut ĂȘtre saisi en qualitĂ© de juge des rĂ©fĂ©rĂ©s, par les parents ou le ministĂšre public, sur le fondement de lâarticle 373-2-8 du Code civil, en vue dâune modification des modalitĂ©s dâexercice de lâautoritĂ© parentale. En confĂ©rant un pouvoir concurrent au juge des enfants, quand lâintervention de celui-ci, provisoire, est par principe limitĂ©e aux hypothĂšses oĂč la modification des modalitĂ©s dâexercice de lâautoritĂ© parentale est insuffisante Ă mettre fin Ă une situation de danger, la solution retenue jusquâalors a favorisĂ© les risques dâinstrumentalisation de ce juge par les parties. Par ailleurs, la Cour de cassation a fait Ă©voluer sa jurisprudence, en limitant, sur le fondement de lâarticle 375-7 du Code civil, la compĂ©tence du juge des enfants, sâagissant de la dĂ©termination de la rĂ©sidence du mineur et du droit de visite et dâhĂ©bergement, Ă lâexistence dâune dĂ©cision de placement ordonnĂ©e en application de lâarticle 375-3 du mĂȘme code. Ainsi, il a Ă©tĂ© jugĂ©, en premier lieu, que la compĂ©tence du juge des enfants est limitĂ©e, en matiĂšre civile, aux mesures dâassistance Ă©ducative et que le juge aux affaires familiales est seul compĂ©tent pour statuer sur les modalitĂ©s dâexercice de lâautoritĂ© parentale et la rĂ©sidence de lâenfant, de sorte quâen cas de non-lieu Ă assistance Ă©ducative, le juge des enfants ne peut remettre lâenfant quâau parent chez lequel la rĂ©sidence a Ă©tĂ© fixĂ©e par le juge aux affaires familiales Cass. 1re civ., 14 nov. 2007, n° 06-18104, en second lieu, que le juge aux affaires familiales est compĂ©tent pour fixer, dans lâintĂ©rĂȘt de lâenfant, les modalitĂ©s des relations entre lâenfant et un tiers, parent ou non, sauf Ă ce que juge des enfants ait ordonnĂ© un placement sur le fondement de lâarticle 375-3 du Code civil Cass. 1re civ., 9 juin 2010, n° 09-13390. Au vu de lâensemble de ces Ă©lĂ©ments, il apparaĂźt nĂ©cessaire de revenir sur la jurisprudence antĂ©rieure et de dire que, lorsquâun juge aux affaires familiales a statuĂ© sur la rĂ©sidence de lâenfant et fixĂ© le droit de visite et dâhĂ©bergement de lâautre parent, le juge des enfants, saisi postĂ©rieurement Ă cette dĂ©cision, ne peut modifier les modalitĂ©s du droit de visite et dâhĂ©bergement dĂ©cidĂ© par le juge aux affaires familiales que sâil existe une dĂ©cision de placement de lâenfant au sens de lâarticle 375-3, laquelle ne peut conduire le juge des enfants Ă placer lâenfant chez le parent qui dispose dĂ©jĂ dâune dĂ©cision du juge aux affaires familiales fixant la rĂ©sidence de lâenfant Ă son domicile, et si un fait nouveau de nature Ă entraĂźner un danger pour le mineur sâest rĂ©vĂ©lĂ© postĂ©rieurement Ă la dĂ©cision du juge aux affaires familiales. La cour dâappel retient Ă bon droit, dâune part, que, le juge aux affaires familiales ayant fixĂ©, lors du jugement de divorce, la rĂ©sidence habituelle de la mineure au domicile de son pĂšre, le juge des enfants nâa pas le pouvoir de lui confier lâenfant, lâarticle 375-3 du Code civil, ne visant que lâautre parent », dâautre part, quâen lâabsence de mesure de placement conforme aux dispositions lĂ©gales, le juge des enfants nâa pas davantage le pouvoir de statuer sur le droit de visite et dâhĂ©bergement du parent chez lequel lâenfant ne rĂ©side pas de maniĂšre habituelle. Elle en dĂ©duit exactement que seul le juge aux affaires familiales peut modifier le droit de visite et dâhĂ©bergement de la mĂšre de lâenfant. Sources Cass. 1re civ., 20 oct. 2021, n° 19-26152
IIest saisi et statue conformĂ©ment aux articles 373-2-8 et 373-2-11. Dans des circonstances exceptionnelles, le juge aux affaires familiales qui statue sur les modalitĂ©s de l'exercice de l'autoritĂ© parentale aprĂšs sĂ©paration des parents peut dĂ©cider, du vivant mĂȘme des parents, qu'en cas de dĂ©cĂšs de celui d'entre eux qui exerce cette autoritĂ©, l'enfant n'est pas confiĂ© au survivant.
Actions sur le document Article 373-2-9 En application des deux articles prĂ©cĂ©dents, la rĂ©sidence de l'enfant peut ĂȘtre fixĂ©e en alternance au domicile de chacun des parents ou au domicile de l'un d'eux. A la demande de l'un des parents ou en cas de dĂ©saccord entre eux sur le mode de rĂ©sidence de l'enfant, le juge peut ordonner Ă titre provisoire une rĂ©sidence en alternance dont il dĂ©termine la durĂ©e. Au terme de celle-ci, le juge statue dĂ©finitivement sur la rĂ©sidence de l'enfant en alternance au domicile de chacun des parents ou au domicile de l'un d'eux. Lorsque la rĂ©sidence de l'enfant est fixĂ©e au domicile de l'un des parents, le juge aux affaires familiales statue sur les modalitĂ©s du droit de visite de l'autre parent. Ce droit de visite, lorsque l'intĂ©rĂȘt de l'enfant le commande, peut ĂȘtre exercĂ© dans un espace de rencontre dĂ©signĂ© par le juge. Lorsque l'intĂ©rĂȘt de l'enfant le commande ou lorsque la remise directe de l'enfant Ă l'autre parent prĂ©sente un danger pour l'un d'eux, le juge en organise les modalitĂ©s pour qu'elle prĂ©sente toutes les garanties nĂ©cessaires. Il peut prĂ©voir qu'elle s'effectue dans un espace de rencontre qu'il dĂ©signe, ou avec l'assistance d'un tiers de confiance ou du reprĂ©sentant d'une personne morale qualifiĂ©e. DerniĂšre mise Ă jour 4/02/2012
Toutefois Ă l'exception des pĂ©riodes de congĂ©s annuels, de congĂ©s syndicaux, des congĂ©s de circonstances, des congĂ©s pour cas de force majeure, de congĂ© pour l'exercice d'une fonction dans un cabinet ministĂ©riel d'un membre du Gouvernement wallon, les pĂ©riodes de congĂ©s auxquelles le stagiaire ( du niveau A ou B â AGW du 27 mars 2009, art. 15, 2°) a droit
L'abandon de famille est un dĂ©lit pĂ©nal du ressort du tribunal correctionnel sanctionnĂ© de 2 ans de prison et de 15000 euros dâamende. Sa dĂ©finition a Ă©voluĂ© encore rĂ©cemment ⊠I- DEFINITION A L'abandon de famille classique prĂ©vu et rĂ©primĂ© par l'article 227-3 du code pĂ©nal 1°- Une dĂ©finition Ă©volutive qui permet de nouveau de poursuivre au pĂ©nal pour non-paiement dâune prestation compensatoire LâArticle 227-3 du code pĂ©nal modifiĂ© par la LOI n°2011-525 du 17 mai 2011 - art. 151 le dĂ©finit comme suit Le fait, pour une personne, de ne pas exĂ©cuter une dĂ©cision judiciaire ou une convention judiciairement homologuĂ©e lui imposant de verser au profit d'un enfant mineur, d'un descendant, d'un ascendant ou du conjoint une pension, une contribution, des subsides ou des prestations de toute nature dues en raison de l'une des obligations familiales prĂ©vues par le code civil, en demeurant plus de deux mois sans s'acquitter intĂ©gralement de cette obligation, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende. Les infractions prĂ©vues par le premier alinĂ©a du prĂ©sent article sont assimilĂ©es Ă des abandons de famille pour l'application du 3° de l'article 373 du code civil. Cette Loi est intervenue pour modifier la dĂ©finition ancienne de ce texte issue de la loi 2009-526 du 12 mai 2009, pourtant dite de clarification et de simplification du droit et dâallĂ©gement des procĂ©dure dans sa rĂ©daction tendancieuse ! En effet lâabandon de famille Ă©tait dĂ©fini comme le fait, pour une personne, de ne pas exĂ©cuter une dĂ©cision judiciaire ou une convention judiciairement homologuĂ©e lui imposant de verser au profit d'un enfant mineur, d'un descendant, d'un ascendant ou du conjoint une pension, une contribution, des subsides ou des prestations de toute nature dues en raison de l'une des obligations familiales prĂ©vues par le titre IX du livre Ier du Code civil ... » Ici le titre IX ne concernait que lâautoritĂ© parentale alors qu'encore avant ,le trĂšs ancien article 227-3 visait aussi les obligations prĂ©vues aux titres V mariage, VI divorce, VII filiation et VIII filiation adoptive du livre Ier du Code civil Entre la loi de 2009 jusquâĂ la modification du texte,les sanctions pĂ©nales liĂ©es Ă l'abandon de famille ne s'appliquaient donc plus en cas de non-paiement d'une prestation compensatoire, tel que jugĂ© par Crim. 16 fĂ©vrier 2011 pourvoi N° en application du principe dâinterprĂ©tation stricte de la loi pĂ©nale. Le mal a Ă©tĂ© rĂ©parĂ© en deux ans! 3° Conditions de mise en place -une dĂ©cision de justice... L'infraction est constituĂ©e dĂ©s lors que le dĂ©biteur de la pension ou de la prestation refuse d'effectuer le paiement selon les modalitĂ©s prescrites par UNE DECISION - qui fixe une crĂ©ance alimentaire ou familiale... - au profit de du un enfant mineur, descendants ou d'ascendants majeurs, conjoint, beaux parents... - un Ă©lĂ©ment matĂ©riel dans l'absence de paiement de la pension alimentaire pendant plus de deux mois Cela implique une absence du versement de lâintĂ©gralitĂ© des crĂ©ances auxquels le dĂ©biteur a Ă©tĂ© condamnĂ© pendant plus de 2 mois consĂ©cutifs. Un parent qui verserait directement la pension Ă son enfant, alors que celle-ci a Ă©tĂ© fixĂ©e au bĂ©nĂ©fice de la mĂšre sera coupable du dĂ©lit dâabandon de famille si la preuve de lâĂ©lĂ©ment moral est apportĂ©e. - un Ă©lĂ©ment moral l'intention dans l'action cela suppose de prouver que le dĂ©biteur a bien eu connaissance de la dĂ©cision de justice lui imposant le paiement dâune crĂ©ance, par signification , qu'il rĂ©alise bien le dĂ©faut de paiement, et une absence d'impossibilitĂ© absolue dâexĂ©cuter l'obligation. B L'abandon de famille au sens de dĂ©laissement du mineur Le pĂšre ou la mĂšre qui ne remplirait pas ses devoirs matĂ©riels ou moraux Ă l'Ă©gard de ses enfants pendant plus de 2 mois consĂ©cutifs, sont visĂ©s. Article 227-17 du code pĂ©nal Le fait, par le pĂšre ou la mĂšre, de se soustraire, sans motif lĂ©gitime, Ă ses obligations lĂ©gales au point de compromettre la santĂ©, la sĂ©curitĂ©, la moralitĂ© ou l'Ă©ducation de son enfant mineur est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende. L'infraction prĂ©vue par le prĂ©sent article est assimilĂ©e Ă un abandon de famille pour l'application du 3° de l'article 373 du code civil. Article 227-15 du code pĂ©nal Le fait, par un ascendant ou toute autre personne exerçant Ă son Ă©gard l'autoritĂ© parentale ou ayant autoritĂ© sur un mineur de quinze ans, de priver celui-ci d'aliments ou de soins au point de compromettre sa santĂ© est puni de sept ans d'emprisonnement et de 100 000 euros d'amende... II-SANCTION ET REPRESSION DU DELIT CLASSIQUE D'ABANDON DE FAMILLE A Mise en oeuvre des poursuites pĂ©nales Il s'agit d'un dĂ©lit du ressort du tribunal correctionnel. L'auteur condamnĂ© aura donc un casier judiciaire. 1°- Qui peut agir ? Le tribunal correctionnel compĂ©tent pourra en ĂȘtre saisi par le Procureur de la RĂ©publique ou par la victime. Le parquet avisĂ© par une plainte pĂ©nale pourra poursuivre l'auteur, au mĂȘme titre que le crĂ©ancier d'aliments,ou une association reconnue d'utilitĂ© publique. 2°- Une plainte est-elle nĂ©cĂ©ssaire ? NON Aucune plainte nâest nĂ©cessaire pour engager les poursuites. Cependant, la rĂ©alitĂ© est toute autre puisqu'un dĂ©pĂŽt de plainte permettra au parquet ministĂšre public informĂ© de la situation d'engager toutes poursuites judiciaires. Une plainte simple, puis une plainte avec constitution de partie civile serait concevable,au mĂȘme titre que la citation directe de la victime avec assistance d'un avocat, sans doute plus efficace pour obtenir une condamnation. LA CITATION DIRECTE UN MOYEN D'ELUDER LE CLASSEMENT SANS SUITE Il est vrai que beaucoup de plaintes simples sont classĂ©es sans suite. 3°- La prescription du dĂ©lit En matiĂšre dĂ©lictuelle, la prescription est de 3 ans Crim, 2 dĂ©cembre 1998, N° de pourvoi 97-83671 "...Qu'en effet, le dĂ©lit d'abandon de famille, qui, selon l'article 227-3 du Code pĂ©nal, est constituĂ©, notamment, par le dĂ©faut de paiement intĂ©gral, pendant plus de 2 mois, d'une prestation compensatoire dĂ©finie et ordonnĂ©e par une dĂ©cision judiciaire sous forme de capital ou de rente, se renouvelle chaque fois que son auteur dĂ©montre par son comportement sa volontĂ© de persĂ©vĂ©rer dans son attitude ;" 4°- RĂŽle du juge Crim,7 fĂ©vrier 2007, rejet, pourvoi n°06-84771 il appartient au juge pĂ©nal, saisi des poursuites pour abandon de famille, de vĂ©rifier si les enfants devenus majeurs sont toujours Ă la charge de l'Ă©poux bĂ©nĂ©ficiaire de la pension alimentaire ; qu'ainsi la cour d'appel, en relevant pour dĂ©clarer le dĂ©lit constituĂ© que ce n'est pas Ă la mĂšre de justifier de la poursuite des Ă©tudes mais bien au pĂšre de saisir le juge aux affaires familiales pour demander la suppression de la pension s'il estime que celle-ci n'est pas due, a violĂ© les textes visĂ©s au moyen" ; » De ce fait, un conseil avisĂ© consistera Ă conseiller au dĂ©biteurde la pension en difficultĂ©s financiĂšres de saisir le juge aux affaires familiales pour faire rĂ©viser le montant de son obligation alimentaire. B Les sanctions 1°- Une peine principale 2 ans de prison et 15 000 euros dâamende ; 2°- des peines complĂ©mentaires article 227-29 du code pĂ©nal perte automatique de lâautoritĂ© parentale si le condamnĂ© ne recommence pas Ă assumer ses obligations pendant 6 mois, Ă lâinverse, lâautoritĂ© est rĂ©tablie de plein droit sâil respecte ses obligations pendant plus de 6 mois, interdiction des droits civiques, civils et de famille,suspension ou annulation du permis de conduire,interdiction de quitter le territoire,interdiction dâexercer une activitĂ© professionnelle ou bĂ©nĂ©vole impliquant un contact habituel avec des mineurs 3°- autre sanction dĂ©coulant de l'article 227-4 du code pĂ©nal partir sans laisser d'adresse Le fait, par une personne tenue, dans les conditions prĂ©vues Ă l'article 227-3, Ă l'obligation de verser une pension, une contribution, des subsides ou des prestations de toute nature, de ne pas notifier son changement de domicile au crĂ©ancier dans un dĂ©lai d'un mois Ă compter de ce changement, est puni de six mois d'emprisonnement et de 7500 euros d'amende ». Les personnes morales peuvent ĂȘtre jugĂ©es pĂ©nalement responsables article 227-4-1 du code pĂ©nal L'article 373-2 al 3 du code civil rappelle cette obligation. Tout changement de rĂ©sidence de l'un des parents, dĂšs lors qu'il modifie les modalitĂ©s d'exercice de l'autoritĂ© parentale, doit faire l'objet d'une information prĂ©alable et en temps utile de l'autre parent. .. » 4°- La sanction civile les dommages et intĂ©rĂȘts au profit de la victime La partie civile demandera rĂ©paration de son prĂ©judice par l'octroi de dommages et intĂ©rĂȘts Ă©quivalents aux pensions alimentaires impayĂ©es 5 annĂ©es au plus au delĂ il y a prescription. 5°- La condamnation aux dĂ©pens et Ă l'article 475-1 du CPP L'article 475-1 du CPP vise les frais irrĂ©pĂ©tibles, lorsqu'un avocat assurera par exemple la dĂ©fense de la partie civile. Demeurant Ă votre entiĂšre disposition pour toutes prĂ©cisions en cliquant sur Sabine HADDAD Avocate au barreau de Paris
Modelpleadings and other documents established by the Minister of Justice pursuant to articles 136, 146, 235, 271, 393, 546 and 681 of the Code of Civil Procedure, CQLR c C-25.01, r 2 Reconnaissance des services d'aide aux victimes aux fins de l'article 417 du Code de procĂ©dure civile, ArrĂȘtĂ© ministĂ©riel concernant la , RLRQ c C-25.01, r 7
DĂ©finition de autoritĂ© parentale LâautoritĂ© parentale est une notion large et complexe qui dĂ©signe Ă la fois les droits et les devoirs des parents Ă lâĂ©gard de leur enfant. LâautoritĂ© parentale a pour finalitĂ© premiĂšre lâintĂ©rĂȘt de lâenfant. Cette notion implique Ă©galement une obligation de respect de lâenfant vis-Ă -vis de ses parents. *** La notion a Ă©voluĂ© avec le temps. Dans son sens traditionnel, lâautoritĂ© parentale Ă©tait synonyme dâobligation de respect des enfants Ă lâĂ©gard de leurs parents. Aujourdâhui, la notion est davantage perçue comme un principe de responsabilitĂ© parentale impliquant plusieurs rĂšgles ayant pour objectif de prĂ©server lâintĂ©rĂȘt de lâenfant. Cette dĂ©finition a Ă©tĂ© rĂ©digĂ©e par un Avocat spĂ©cialisĂ© en succession. 9 points essentiels dans lâexplication de la notion de lâautoritĂ© parentale Sens traditionnel Sens actuel FinalitĂ© de lâautoritĂ© parentale lâintĂ©rĂȘt de lâenfant Contenu de lâautoritĂ© parentale Limites Ă lâautoritĂ© parentale AutoritĂ© parentale et divorce ou sĂ©paration Fin de lâautoritĂ© parentale DĂ©lĂ©gation de lâautoritĂ© parentale ? Retrait de lâautoritĂ© parentale *** 1- DĂ©finition traditionnelle de lâautoritĂ© parentale Quâest ce que lâautoritĂ© parentale ? La dĂ©finition de lâautoritĂ© parentale suppose de sâattarder dâabord sur le sens traditionnel de cette notion. Le terme autoritĂ© » contenu dans la notion dâautoritĂ© parentale est trĂšs rĂ©vĂ©lateur. Traditionnellement, lâautoritĂ© parentale Ă©tait perçue comme un principe impliquant une hiĂ©rarchie dans le rapport de force entre les parents et lâenfant, et une obligation de respect de ce dernier Ă lâĂ©gard de ses paternels. Telle est la premiĂšre signification de lâautoritĂ© parentale. 2- DĂ©finition actuelle de lâautoritĂ© parentale Aujourdâhui, lâautoritĂ© parentale est un concept qui renferme Ă la fois des obligations et des devoirs des parents vis-Ă -vis de leurs enfants. 3- FinalitĂ© de lâautoritĂ© parentale lâintĂ©rĂȘt de lâenfant DâaprĂšs lâarticle 371-1 du code civil, lâautoritĂ© parentale a pour finalitĂ© lâintĂ©rĂȘt de lâenfant ». Ainsi, lâautoritĂ© parentale doit toujours poursuivre cette finalitĂ©. La notion de respect » nâa toutefois pas disparu, puisque lâarticle 371 du code civil, inchangĂ© depuis une loi de 1971, prĂ©voit expressĂ©ment que lâenfant doit honneur et respect Ă ses parents, et ce Ă tout Ăąge ». 4- Contenu de lâautoritĂ© parentale Droits LâautoritĂ© parentale implique essentiellement des droits patrimoniaux. La loi reconnaĂźt en effet un droit aux pĂšre et mĂšre sur les biens de lâenfant mineur et non Ă©mancipĂ©. A titre dâillustration, lâarticle 379 du code civil Ă©voque des attributs tant patrimoniaux que personnels se rattachant Ă lâautoritĂ© parentale ». Devoirs Mais lâautoritĂ© parentale implique aujourdâhui davantage des devoirs que des droits pour les parents. En effet, lâautoritĂ© parentale implique, selon lâarticle 371-1, alinĂ©a 2 du code civil, lâobligation pour les parents de veiller Ă la sĂ©curitĂ© la santĂ© la moralitĂ© lâĂ©ducation le dĂ©veloppement, dans le respect dĂ» Ă lâenfant. LâautoritĂ© parentale implique Ă©galement par dĂ©finition une responsabilitĂ© des parents du faits de leurs enfants. 5- Limites Ă lâautoritĂ© parentale Le degrĂ© de lâautoritĂ© parentale varie essentiellement en fonction de lâĂąge de lâenfant. LâalinĂ©a 4 de lâarticle 371-1 du code civil dispose en effet que les parents doivent associer lâenfant aux dĂ©cisions qui le concernent, selon son Ăąge et son degrĂ© de maturitĂ© ». A titre dâexemple, en matiĂšre de changement de nom de famille des enfants mineurs, il est prĂ©vu que lâenfant ĂągĂ© de plus de treize doit donner son consentement Ă©crit en cas de demande de changement de nom sollicitĂ© par les parents au nom de leur enfant. 6- AutoritĂ© parentale et divorce ou sĂ©paration La question de lâautoritĂ© parentale Ă©tait auparavant centrale lorsque les parents Ă©taient divorcĂ©s ou sĂ©parĂ©s, et notamment lorsque le jugement fixait une rĂ©sidence habituelle pour lâenfant plutĂŽt quâune garde alternĂ©e. Aujourdâhui, le divorce ou la sĂ©paration des parents sont sans incidence sur la dĂ©volution de lâautoritĂ© parentale. Les deux parents continuent Ă lâexercer conjointement, conformĂ©ment Ă lâintĂ©rĂȘt supĂ©rieur de lâenfant. Par exception et dans des cas exceptionnels, le juge aux affaires familiales JAF amenĂ© Ă connaitre du jugement de divorce pourra confier lâautoritĂ© parentale Ă un seul parent. Lâautre parent se verra alors accordĂ© un droit de garde dont les modalitĂ©s dâexercice seront prĂ©cisĂ©es. 7- Fin de lâautoritĂ© parentale LâautoritĂ© parentale cesse par dĂ©finition lors de la majoritĂ© ou de lâĂ©mancipation de lâenfant. NĂ©anmoins, la fin de lâautoritĂ© parentale ne met pas fin Ă lâobligation dâentretien de lâenfant. Elle ne met pas fin non plus au devoir dâĂ©ducation. 8- DĂ©lĂ©gation de lâautoritĂ© parentale ? LâautoritĂ© parentale ne peut en principe ĂȘtre cĂ©dĂ©e, dĂ©lĂ©guĂ©e, ou confiĂ©e Ă un tiers. Seule une dĂ©cision du juge aux affaires familiales peut autoriser la dĂ©lĂ©gation totale ou partielle de lâautoritĂ© parentale. 9- Retrait de lâautoritĂ© parentale Un parent peut se voir retirer lâautoritĂ© parentale par le juge des tutelles pour des motifs graves. Un retrait partiel ou total pourra ĂȘtre prononcĂ© par exemple Ă lâencontre dâun parent condamnĂ© pĂ©nalement par une juridiction rĂ©pressive, dâun crime ou dâun dĂ©lit Ă lâĂ©gard de lâenfant par exemple article 378 du code civil, ou ayant mis en danger la sĂ©curitĂ© de lâenfant article 378-1 du code civil. Dans ces cas relativement extrĂȘmes », le tribunal pourra nĂ©anmoins prĂ©voir un droit visite sous surveillance au bĂ©nĂ©fice du parent concernĂ©. Autres dĂ©finitions de droit civil Bonne foi Cas de force majeure Cas fortuit
Codecivil 2 210 Art. 4 Le juge applique les rĂšgles du droit et de lâĂ©quitĂ©, lorsque la loi rĂ©serve son pouvoir dâapprĂ©ciation ou quâelle le charge de prononcer en tenant compte soit des circonstances, soit de justes motifs. Art. 5 1 Les cantons ont la facultĂ© dâĂ©tablir ou dâabroger des rĂšgles de droit civil dans les matiĂšres oĂč leur compĂ©tence lĂ©gislative a Ă©tĂ©
I- Les options dans la rĂ©sidence de l'enfant Lâarticle 373-2-9 du code civil dispose que En application des deux articles prĂ©cĂ©dents, la rĂ©sidence de l'enfant peut ĂȘtre fixĂ©e en alternance au domicile de chacun des parents ou au domicile de l'un d'eux. A la demande de l'un des parents ou en cas de dĂ©saccord entre eux sur le mode de rĂ©sidence de l'enfant, le juge peut ordonner Ă titre provisoire une rĂ©sidence en alternance dont il dĂ©termine la durĂ©e. Au terme de celle-ci, le juge statue dĂ©finitivement sur la rĂ©sidence de l'enfant en alternance au domicile de chacun des parents ou au domicile de l'un d'eux. Lorsque la rĂ©sidence de l'enfant est fixĂ©e au domicile de l'un des parents, le juge aux affaires familiales statue sur les modalitĂ©s du droit de visite de l'autre parent. Ce droit de visite, lorsque l'intĂ©rĂȘt de l'enfant le commande, peut ĂȘtre exercĂ© dans un espace de rencontre dĂ©signĂ© par le juge. » Lâarticle 373-2-11 du code civil rappelle que Lorsqu'il se prononce sur les modalitĂ©s d'exercice de l'autoritĂ© parentale, le juge prend notamment en considĂ©ration 1° La pratique que les parents avaient prĂ©cĂ©demment suivie ou les accords qu'ils avaient pu antĂ©rieurement conclure ; 2° Les sentiments exprimĂ©s par l'enfant mineur dans les conditions prĂ©vues Ă l'article 388-1 ; 3° L'aptitude de chacun des parents Ă assumer ses devoirs et respecter les droits de l'autre ; 4° Le rĂ©sultat des expertises Ă©ventuellement effectuĂ©es, tenant compte notamment de l'Ăąge de l'enfant ; 5° Les renseignements qui ont Ă©tĂ© recueillis dans les Ă©ventuelles enquĂȘtes et contre-enquĂȘtes sociales prĂ©vues Ă l'article 373-2-12 ; 6° Les pressions ou violences, Ă caractĂšre physique ou psychologique, exercĂ©es par l'un des parents sur la personne de l'autre. Ce texte offre une facultĂ© au juge Ă qui il appartient de dĂ©cider en considĂ©ration de l'intĂ©rĂȘt supĂ©rieur de l'enfant. Il ressort de la combinaison des articles 373-2-9 et 373-2-11 du Code civil, que le juge peut, alterner le domicile avec chacun des parents. La loi n'envisage pas de critĂšres d'Ăąge... 1Ăšre Civ, 4 juillet 2006, N° de pourvoi 05-17883 il est de l'intĂ©rĂȘt de l'enfant d'ĂȘtre Ă©levĂ© par ses deux parents et, lorsqu'ils sont sĂ©parĂ©s, d'entretenir des relations personnelles avec chacun d'eux ; ⊠que le juge, lorsqu'il statue sur les modalitĂ©s d'exercice de l'autoritĂ© parentale, doit notamment prendre en considĂ©ration l'aptitude de chacun des parents Ă assumer ses devoirs et respecter les droits de l'autre »A rĂ©sidence alternĂ©e entre les parents La rĂ©sidence alternĂ©e, devrait supposer un minimum dâentente entre le parents, mais aussi, ne sera possible que si les domiciles des parents ne sont pas trop Ă©loignĂ©s, pour permettre Ă lâenfant et aux parents, de pouvoir lâappliquer correctement, avec des conditions de logement dĂ©centes pour accueillir l'enfant . B rĂ©sidence fixe chez lâun des parents Lâautre parent pouvant disposer dâun droit de visite et dâhĂ©bergement plus ou moins Ă©largi. voir C C rĂ©sidence chez un tiers Lâarticle 373-3 alinĂ©a 2 du code civil dispose que Le juge peut, Ă titre exceptionnel et si l'intĂ©rĂȘt de l'enfant l'exige, notamment lorsqu'un des parents est privĂ© de l'exercice de l'autoritĂ© parentale, dĂ©cider de confier l'enfant Ă un tiers, choisi de prĂ©fĂ©rence dans sa parentĂ©âŠDans des circonstances exceptionnelles, le juge aux affaires familiales qui statue sur les modalitĂ©s de l'exercice de l'autoritĂ© parentale aprĂšs sĂ©paration des parents peut dĂ©cider, du vivant mĂȘme des parents, qu'en cas de dĂ©cĂšs de celui d'entre eux qui exerce cette autoritĂ©, l'enfant n'est pas confiĂ© au survivant. Il peut, dans ce cas, dĂ©signer la personne Ă laquelle l'enfant est provisoirement confiĂ©. » Ce tiers choisi de prĂ©fĂ©rence avec un lien de parentĂ© pourra ĂȘtre les grands-parents. 1re Civ 25 fĂ©vrier 2009. pourvoi n°° a jugĂ© que Seuls les parents et le ministĂšre public, lui-mĂȘme Ă©ventuellement saisi par un tiers, peuvent saisir le juge aux affaires familiales Ă l'effet de voir confier l'enfant Ă un tiers en application de l'article 373-3, alinĂ©a 2, du code civil. DĂšs lors, viole ce texte et les articles 373-2-8 du code civil et 1179-1 du code de procĂ©dure civile une cour d'appel qui accueille la demande prĂ©sentĂ©e directement devant elle par un tiers. Article 373-4 du code civil "Lorsque l'enfant a Ă©tĂ© confiĂ© Ă un tiers, l'autoritĂ© parentale continue d'ĂȘtre exercĂ©e par les pĂšre et mĂšre ; toutefois, la personne Ă qui l'enfant a Ă©tĂ© confiĂ© accomplit tous les actes usuels relatifs Ă sa surveillance et Ă son Ă©ducation. Le juge aux affaires familiales, en confiant l'enfant Ă titre provisoire Ă un tiers, peut dĂ©cider qu'il devra requĂ©rir l'ouverture d'une tutelle » II- Le droit de visite et dâhĂ©bergement du parent n'ayant pas obtenu rĂ©sidence de lâenfant avec lui et sa contribution alimentaire pour l'entretien et l'Ă©ducation de l'enfant. Ce droit est fixĂ© de maniĂšre libre, en principe et Ă dĂ©faut dâaccord, classiquement fixĂ© une fois par quinzaine, et la moitiĂ© des vacances scolaires. -Les 1Ăšre, 3Ăšme et Ă©ventuellement 5Ăšme fins de semaine du vendredi ou samedi sortie des classes au dimanche X heures, -La premiĂšre moitiĂ© des petites et grandes vacances scolaires les annĂ©es paires et la seconde moitiĂ© les annĂ©es impaires. Rien nâempĂȘche un parent de demander un mardi sortie des classes au mercredi X heures en plus, Ă savoir un droit Ă©largi. Les jours fĂ©riĂ©s qui prĂ©cĂ©dent ou succĂšdent un jour de visite sont en frĂ©quemment stipulĂ©s dans l'ordonnance du juge comme sâajoutant au droit. Dans des cas spĂ©cifiques, ou extrĂȘmes ce droit peut ĂȘtre encadrĂ©, commissariat, dans un centre de mĂ©diation, chez un tiers, voir supprimĂ©... Aux parents aussi de sâadapter au droit de visite des grands parents dans lâintĂ©rĂȘt de lâenfant... Enfin, une contribution du parent, qui n'aura pas obtenu la rĂ©sidence pour l'entretien et l'Ă©ducation de l'enfant sera fonction des besoins et ressources de l'enfant. Demeurant Ă votre disposition pour vous renseigner et pour ces procĂ©dures prĂšs le Juge aux Affaires Familiales du lieu de la rĂ©sidence habituelle des enfants, pour vous aider Ă rĂ©diger et motiver une requĂȘte auprĂšs de ce Juge, Ă lâappui dâune intĂ©grale dâun acte de naissance rĂ©cent de lâenfant, et des prĂ©cĂ©dentes dĂ©cisions judiciaires. Sabine HADDAD Avocate au barreau de Paris sur
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