đŸŒšïž ActivitĂ© Manuelle Alice Aux Pays Des Merveilles

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Les caractĂšres incluent Alice au pays des merveilles, le lapin blanc, Tweedle Dee et Tweedle Dum, les cartes de jeu, le chapelier fou, articles de thĂ©, la reine des coeurs, le chat de Cheshire et plus. C'est l'un de beaucoup de cadeaux orientĂ©s d'Alice, de mode et C’est avec un immense plaisir que je vous prĂ©sente aujourd’hui deux ouvrages sur la cĂ©lĂšbre histoire d’Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll. Ces deux albums sont sortis Ă  l’occasion des 150 ans des aventures d’Alice et c’est avec une certaine excitation que je les ai dĂ©couverts et que je vous les prĂ©sente aujourd’hui. Ce conte mĂȘle Ă  merveille l’imaginaire et le rĂ©el, il a bercĂ© de nombreuses gĂ©nĂ©rations d’enfants et cet univers fantastique continue aujourd’hui de nous enchanter et de captiver nos enfants. C’est avec un immense plaisir que je vous prĂ©sente aujourd’hui deux ouvrages sur la cĂ©lĂšbre histoire d’Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll. Ces deux albums sont sortis Ă  l’occasion des 150 ans des aventures d’Alice et c’est avec une certaine excitation que je les ai dĂ©couverts et que je vous les prĂ©sente aujourd’hui. Ce conte mĂȘle Ă  merveille l’imaginaire et le rĂ©el, il a bercĂ© de nombreuses gĂ©nĂ©rations d’enfants et cet univers fantastique continue aujourd’hui de nous enchanter et de captiver nos enfants. Alice au pays des merveilles texte intĂ©gral Pour les 150 ans d’Alice au pays des merveilles, les Ă©ditions Usborne ont eu la bonne idĂ©e de publier un bel ouvrage du texte intĂ©gral de ce grand classique indĂ©modable que la plupart d’entre nous connaissons aujourd’hui. C’est un superbe ouvrage qui nous transporte avec dĂ©licatesse au pays des merveilles et du fantastique. Le texte est intĂ©gral, il est proposĂ© dans une nouvelle traduction superbement illustrĂ©e. Alice va disparaitre dans un terrier de lapin et rencontrer des personnages tous plus excentriques les uns que les autres. On retrouve le cĂ©lĂšbre lapin blanc, le chapelier fou, le chat du Cheshire souriant
 C’est une aventure complĂštement folle bercĂ©e par l’innocence d’Alice. On ne se lasse pas de lire et relire ce texte, on se dĂ©lecte des pĂ©ripĂ©ties d’Alice et du lapin qui court aprĂšs le temps. Les illustrations sont charmantes et dĂ©licates, elles sont trĂšs prĂ©sentes et permettent aux jeunes lecteurs de ne pas se lasser de la lecture en effectuant quelques pauses d’observation. Pour un tout nouveau lecteur, ces pauses sont importantes et apprĂ©ciĂ©es, elles lui permettent de ne pas se lasser et de ne pas se perdre dans une lecture trop longue. La police d’écriture en gros caractĂšre est, elle aussi, adaptĂ©e aux plus jeunes. L’ouvrage est de qualitĂ©, la couverture mousse est trĂšs jolie et rĂ©sistante. Dans un livre de 240 pages, les enfants apprĂ©cient aussi le ruban marque-pages et le dĂ©coupage en chapitre qui permet de se donner des objectifs de lecture. C’est un livre qui convient autant aux enfants qu’aux adultes, c’est avec un Ă©norme plaisir que j’ai effectuĂ© ce retour en enfance. J’ai commencĂ© Ă  lire quelques pages Ă  Louise qui aime beaucoup le dessin-animĂ© et elle Ă©tait ravie de dĂ©couvrir ces premiĂšres pages du conte. Nous continuerons cette lecture progressivement, en fonction de ses envies. Lewis Carroll Éditions Usborne DĂšs 8 ans 240 pages 14,50€ En vente sur Amazon livraison gratuite ————————————————– Alice au pays des merveilles dans le terrier du lapin blanc LĂ  encore, c’est Ă  l’occasion des 150 ans d’Alice au pays des merveilles que les Ă©ditions De la MartiniĂšre jeunesse ont eu la brillante idĂ©e de nous prĂ©senter une interprĂ©tation Ă©blouissante du chef d’Ɠuvre de Lewis Carroll. Un lapin blanc fort pressĂ© passe devant Alice qui est assise au bord de l’eau. Le lapin s’engouffre dans un trou et Alice, qui est curieuse comme tous les enfants, le suit dans son terrier. Cette curiositĂ© va mener Alice dans une drĂŽle d’aventure pour rejoindre le pays des merveilles. Elle n’a pas fini d’ĂȘtre Ă©merveillĂ©e devant toutes ces choses fantastiques qu’elle va rencontrer sur son chemin. Ce grand album revisite de maniĂšre abrĂ©gĂ©e les premiers chapitres de ce grand classique. À travers cette version, le jeune lecteur est invitĂ© Ă  dĂ©couvrir le monde farfelu de l’auteur. Les grandes illustrations d’Eric Puybaret sont sublimes et colorĂ©es. On retrouve dans les illustrations le style hors du commun de Lewis Carroll. C’est un univers particulier qui nous enchante par son cĂŽtĂ© dĂ©calĂ©. C’est poĂ©tique, plein de douceur et de tendresse, on plonge Ă  plein nez dans ce monde fĂ©erique, magique et fantastique. À l’ouverture du livre, on dĂ©couvre une carte du pays des merveilles avec tous les lieux rencontrĂ©s par Alice. À l’image de l’Ɠuvre intĂ©grale, cet album est fabuleux, il devrait donner envie aux plus jeunes de dĂ©couvrir la suite des aventures d’Alice. Éditions De la MartiniĂšre jeunesse DĂšs 6 ans 36 pages 14€ En vente sur Amazon livraison gratuite Livresd'activitĂ©s Cherche et trouve Coloriage Pinceaux magiques Voir tout. Livres d'activitĂ©s . Instruments de musique Films et dessins animĂ©s Jeux-vidĂ©o Musique. FĂȘtes et anniversaires. FĂȘtes et anniversaires DĂ©corer la maison DĂ©corer la table PrĂ©parer la fĂȘte Animer la fĂȘte Se dĂ©guiser et se maquiller. FĂȘtes et anniversaires. Les hĂ©ros des enfants. Les hĂ©ros INFO DÉLAIS commande passÉe À partir du 17/8 = livr. SOUS 2 SEMAINES Description du produit Sac Ă  dos enfant fille Alice aux pays des merveilles personnalisable au prĂ©nom » Adorable sac Ă  dos pour l'entrĂ©e de votre enfant Ă  l'Ă©cole maternelle, ou pour ses 1Ăšres sorties de classe. 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Dimensions 32X27X3cm 100% polyester Il y a 1 Avis clients Sac Ă  dos enfant fille Alice aux pays des merveilles personnalisable au prĂ©nom »?Aucune contrepartie n'a Ă©tĂ© fournie en Ă©change des avisLes avis sont publiĂ©s et conservĂ©s sans limite de tempsLes avis ne sont pas modifiables par le clientLes motifs de suppression des avis sont disponibles sur nos Conditions GĂ©nĂ©rales Paiement sĂ©curisĂ© 4X sans frais dĂšs 30€* Livraison dĂšs 4,50€* Livraison France, Europe et DOM ActivitĂ©smanuelles Mon petit lapin Atelier chants La crĂȘpe aux milles trous Atelier cuisine 14h - 17h 14h - 17h 14h - 17h 14h - 17h 14h - 17h Jeu de dames humain Jeu intĂ©rieur Fresque d’Alice aux pays des merveilles ActivitĂ© manuelle Jardinage LE LORAX ActivitĂ© extĂ©rieure « Ma piñata ActivitĂ© manuelle Le Grand Sud CinĂ© Lille Sud Jeux sportifs Espace vert du Grand 403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. 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Un Ă©vĂšnement festif et farfelu qui vaut le dĂ©tour! Si tu nous a suivis sur twitter et Instagram, Ă  l’occasion des 150 ans d'Alice au pays des merveilles, tu as dĂ» voir quelques photos de notre blogtrip voyage de presse Ă  Oxford organisĂ© par l’office de tourisme de grande Bretagne. C’est avec beaucoup de plaisir et d’excitation que je suis partie entourĂ©e d’autres mamans et leurs charmantes tĂȘtes blondes Ă  la dĂ©couverte "d'Alice in Wonderland. Un Ă©vĂšnement festif, farfelu et so British qui se dĂ©roule tout les ans en Angleterre et qui vaut le dĂ©tour! Je connaissais dĂ©jĂ  certaines d’entre elles, via les rĂ©seaux sociaux comme, Astrid et MĂ©lissa Partons en Vadrouille que j'avais eu l'occasion de rencontrer Ă©galement lors du salons des blogueurs des voyageurs ou Christine et Alexandre de Maman voyage. Mais j’ai dĂ©couvert avec plaisir Virginie et Rosalie de Fais-toi la belle, Corinne et ses cannelĂ©s de Tea time in Wonderland ainsi que Sandrine accompagnĂ©e de sa douce de un livre dans ma valise. Partir en blogtrip Ă©tait pour moi une grande premiĂšre et je dois dire que n’ai pas Ă©tĂ© déçue. Pourtant je ne suis pas une grande adepte des voyages organisĂ©s et encore moins en groupe, mais pour le coup j’ai apprĂ©ciĂ© de me laisser porter en suivant le programme Ă©tabli pour nous par Visit Britain. Nous avions toutes rendez-vous sur la mezzanine de la Gare du Nord, au mĂȘme endroit qui fut pour nous le point de dĂ©part de notre tour du monde, pratiquement deux ans au prĂ©alable, devant l’embarquement de l’Eurostar. Une fois le groupe rĂ©uni nous pouvions nous lancer dans l’aventure
.. Le Tea time du Hyatt Regency A peine le pied posĂ© sur Londres, nous nous enfilions Ă  la queuleuleu dans le mĂ©tro afin de rejoindre le grand hĂŽtel du Hyatt Regency pour prendre le ThĂ© du chapelier fou voir article et photos ici. Un moment trĂšs agrĂ©able durant lequel "nos papilles et nos pupilles furent sollicitĂ©es Ă  leur paroxysme". Direction Oxford Une fois notre thĂ© terminĂ© nous renfilions nos sacs de voyages pour reprendre un train en direction d’Oxford depuis la gare de Paddington. C’est dans cette ville Ă  40 min du centre de Londres que Caroll Lewis fit la connaissance de celle qui deviendra par la suite notre » Alice au pays des merveilles. Du coup tous les ans pour cĂ©lĂ©brer ce qui est aujourd’hui, le plus grand chef-d’Ɠuvre de la littĂ©rature enfantine, les fans se rĂ©unissent le 4 juillet mettant ainsi Ă  l’honneur la jeune blondinette insouciante et impertinente qui passe de l’autre cĂŽtĂ© du miroir. Un point de chute plein de charme Avant de partir Ă  la dĂ©couverte de la ville, il nous fallait dĂ©poser nos sacs et reprendre des forces. Pour le coup, on peut dire que le choix de l’hĂŽtel Ă©tait parfait. Dans la banlieue d’Oxford, le Oxford Thames Four Pillars Hotel offre un service haut de gamme avec des chambres spacieuses et confortables dans un Ă©crin de verdure reposant et parfumĂ© par de nombreux bouquets de lavandes. Cerise sur le gĂąteau un spa comprenant, piscine, jacuzzi, sauna, et salle de gym. Ça n’est pas pour rien que de nombreux mariages y sont cĂ©lĂ©brĂ©s. D’ailleurs en dinant le soir au restaurant de l’hĂŽtel, les enfants se sont glissĂ©s discrĂštement parmi les invitĂ©s le temps d’une danse. Lou apprĂ©ciant de plus en plus le confort et le luxe n’a eu aucun mal Ă  se faire Ă  son nouvel environnement. Faut dire qu’entre les petits dĂ©jeuner pantagruĂ©liques, le jardin arborĂ©, les chambres cosy et la piscine, je comprends qu’elle veuille y faire sa maison. En avant pour les rĂ©jouissances AprĂšs une bonne nuit de sommeil, nous Ă©tions parĂ©es pour profiter du programme festif qui nous attendait. Par une belle journĂ©e, le 4 juillet 1862, Charles Dodgson, un professeur d’Oxford, raconte une histoire Ă  la petite Alice Liddle et Ă  ses soeurs lors d’une croisiĂšre le long de la Tamise. L’histoire ravit tant la petite Alice, qu’elle supplie Charles de l’écrire et en 1865, il publie le roman Alice au Pays des Merveilles » sous le pseudonyme de Lewis Caroll, avec des illustrations de Sir John Tenniel. Il s’agit lĂ  d’un tournant dans la littĂ©rature enfantine, et Alice demeure Ă  ce jour le roman le plus mentionnĂ© et le plus traduit. Pour cette journĂ©e particuliĂšre, Oxford se transforme en Pays des Merveilles. Tous les Ă©vĂ©nements organisĂ©s dans la ville sont gratuits et accessible Ă  tous.. Rendez vous au Story Museum qui Ă©tait donc le point de dĂ©part des festivitĂ©s rassemblant dans sa cour 150 sosies d'Alices. Petites et grandes, jeunes et moins jeunes, charmantes ou plutĂŽt dĂ©calĂ©es, les fans du conte arboraient fiĂšrement la tenue de leur hĂ©roĂŻne. Mais on pouvait trouver Ă©galement dans les parages les autres personnages du livre et du dessin animĂ©, comme la reine de cƓur, le chat farceur ou les jumeaux turbulents
 Toutes rĂ©unies en ce lieu, nos Alices aux pays des merveilles allaient tout au long de la journĂ©e se promener dans la ville d’activitĂ© en activitĂ©. C’est un programme riche et variĂ© qui est proposĂ© pour animer cette journĂ©e commĂ©morative et festive. De notre cotĂ©, c’est la direction de l'University Museum of Natural History que nous avons repris. Au milieu des animaux empaillĂ©s, sous la verriĂšre, nous avons participĂ© Ă  l’atelier nous permettant de fabriquer un chapeau avec des pinces de homard en vue de danser "le Quadrille des homards". Louanne trĂšs concentrĂ©e m’a impressionnĂ©e dans la rĂ©alisation de ce chapeau atypique. Ça faisait un moment que je ne l’avais pas vu rĂ©aliser des activitĂ©s manuelles et j’avoue que la fin de cette annĂ©e scolaire en moyenne section l’a bien fait progresser. Nos chefs-d’Ɠuvre sur la tĂȘte, nous partĂźmes piqueniquer sur les pelouses du musĂ©e en attendant le fameux Quadrille. Mais comment se danse ce Quadrille me diras tu ? Un peu comme une danse rĂ©gionale, les danseurs constituent deux lignes se faisant face et s’élancent dans des chaines humaines bras dessus, bras dessous. Sous un soleil de plomb faisant rougir nos peaux encore blanches du dĂ©but de l’étĂ©, nous rĂ©prĂźme nos pĂ©rĂ©grinations en direction de Pig and Peppers, un marchĂ© aux couleurs des merveilles dans les abords du Oxford Castle ». Chaque promenade dans la ville m’émerveillait et je comprends mieux comment Charles Dogson a pu crĂ©er un univers si riche. Les bĂątiments rivalisent de beautĂ© et de dĂ©tails architecturaux. Empreint d’histoire, on aimerait prendre le temps de tout visiter. Mais nous il fallait poursuivre nos dĂ©couvertes et retourner vers Raddiff square Ă  cĂŽtĂ© de divinity school » pour laisser place au théùtre de rue Des marionnettes gĂ©antes animĂ©es par une troupe espagnoleont subjuguĂ© ma Lou qui ne savait plus trĂšs bien oĂč situer la barriĂšre entre le monde des merveilles et le rĂ©el. Pris dans l’univers de la troupe dynamique et pleine d’imagination, loulou invita le lapin gĂ©ant Ă  avancer en lui tendant des carottes appĂ©tissantes. Un moment magique oĂč la marionnette d’Alice prend vie sous les yeux Ă©merveillĂ©s des enfants. A la suite de ce spectacle, nous sommes repartis en direction du Story Museum pour participer Ă  la Mad tea party, mais face Ă  la looonnnngggguuueee liste d’attente, nous avons abdiquĂ© pour une promenade dans les rues nous faisant passer devant LA boutique d’Alice. MĂȘme si je ne suis pas une grande fan des souvenirs, je me suis malgrĂ© tout laissĂ©e tenter par un livre de poche du roman en anglais pour parfaire mes notions en vocabulaire et un petit magnet du chat d’Alice rendant Lou heureuse comme si je lui avait offert la lune. A la suite de toutes ces festivitĂ©s, les enfants et mĂȘme les parents, commençaient Ă  montrer des signes de fatigue et c’est quasi Ă  l’unisson que nous prĂźmes la dĂ©cision de rentrer jouir des ablutions disponibles au spa de l’hĂŽtel. Je vous Ă©pargne mon rĂ©cit sur les sauts des enfants dans la piscine et le plaisir des mamans Ă  papoter pour vous partager une photo du restau oĂč nous avons dĂźner le soir mĂȘme. Et oui, un voyage en Angleterre ne serait pas complet si nous n’avions pas mangĂ© dans un vrai fish and chips au Kings Arms Pub qui ne se situĂ© qu'Ă  10 minute de marche de notre logis. Une deuxiĂšme journĂ©e tout en douceur Commencer la journĂ©e par une ballade fluviale via les bateaux Oxford River Cruises sur la Tamise pour rejoindre le centre-ville, m’avait mise d’humeur bucolique. Les enfants jouaient Ă  l’arriĂšre du bateau, les reflets des arbres sur l’eau, les rameurs d’aviron s’entrainant pour l’un des nombreux clubs longeant les berges crĂ©aient un sentiment de quiĂ©tude et laissaient entrevoir la vie provinciale Ă  l’anglaise. Toute en douceur... A peine dĂ©barquĂ©s, nous avons rapidement admirĂ© l’édifice de la divinity schooloĂč fut tournĂ© la scĂšne de l’infirmerie d'un des Ă©pisode d'Harry Potter. Je dis rapidement car nous souhaitions faire la visite guidĂ©e de la bibliothĂšque mais celle-ci est interdite aux enfants de moins de 11 ans. Un peu plus tard dans la journĂ©e, nous avons pris le temps de traverser les salles de Ashmolean museumdans lequel loulou fut prise d’une crise de pourquoi. Tu as dĂ©jĂ  dĂ» faire face Ă  ses crises toi aussi. Pourquoi le vase il est sous une cloche ? Pourquoi le monsieur il est tout nu ? Pourquoi il y a plein de vaisselle en vitrine ? Pourquoi jĂ©sus il a du sang ? Heureusement que j’avais pris des forces en dĂ©jeunant au Jamie’s Italian restaurantappartenant Ă  Jamie Oliver, un grand nom de la cuisine italienne Ă  Londres. J’avoue que je ne connaissais pas ce chef, Ă  tort, car honnĂȘtement, je me suis rĂ©galĂ©e avec mon risotto aux truffes. Je ne sais pas pourquoi l’Angleterre a si mauvaise rĂ©putation au niveau de sa gastronomie car en deux jours, je n’ai pas arrĂȘtĂ© de faire de bonnes dĂ©couvertes. Comme par exemple le Fudge dessert Ă  base de caramel que je n’ai malheureusement pas pu ramener dans ma valise. Par contre, je suis revenue la tĂȘte pleine de bons souvenirs de la dĂ©couverte de cet Ă©vĂšnement original et festif partagĂ© avec les autres mamans et leur bambins..... Merci Ă  Florence de Visit britain pour ce blog trip "wonderful" et Ă  mes camarades pour leurs sourires, leurs confidences et leur patience face Ă  une Lou mi-princesse, mi-dĂ©mon. Je vous dis Ă  bientĂŽt, pourquoi pas sur les traces de Mary Poppins
 En pratique L'anniversaire d'Alice aux pays des merveilles Ă  Oxford se dĂ©roule tous les ans le 4 juillet! Si vous aimez l'histoire de Lewis Caroll et que vous aimez les festivitĂ©s dĂ©calĂ©es Ă  la sauce anglaise, n'hĂ©sitez surtout pas Ă  vous offrir un petit sĂ©jour en Angleterre l’annĂ©e prochaine! Vous pouvez rejoindre Londres en train ou en avion puis prendre le train de banlieue qui vous dĂ©posera Ă  Oxford en 45 min. Toutes les adresses des lieux sont en lien dans l'article, n'hĂ©sitez pas Ă  fouiller. En rĂ©servant en avance, les restaurants mettent Ă  disposition des crayons et des coloriages pour les enfants. Les anglais sont forts de propositions pour organiser des walking-tour théùtralisĂ©s. Cet Ă©tĂ© je vous invite Ă  suivre les traces de Mary Poppinspar exemple. -Vanessa- Et vous, ça vous tente ce genre d'Ă©vĂšnement "so British"?

Découvredans ce dessin gratuit à imprimer, " Alice Aux Pays Des Merveilles ", ton dessin animé Walt Disney préféré. Voici une activité passionnante que tu peux faire avec tes amis. Tu as besoin d'un pot de colle,

LittĂ©ratures DĂ©couvrez "Les Aventures d’Alice au pays des merveilles", cĂ©lĂšbre roman de Lewis Carroll publiĂ© pour la premiĂšre fois en 1865, dans diffĂ©rentes versions illustrĂ©es, notamment par Arthur Rackham ou John Tenniel.

PremiĂšrepartie d'un commentaire du chapitre 1 d'Alice au pays des merveilles (Lewis Carroll) D’emblĂ©e, nous remarquons que la situation initiale contient les germes de l’élĂ©ment perturbateur et de l’axe directeur de l’ouvrage, Ă  savoir la quĂȘte du bien-ĂȘtre.
â–Ș N’importe quel scĂ©nario de marchĂ© oscillant entre euphorique et totalement haussier semblait compatible avec le contenu de l’actualitĂ© boursiĂšre Ă  la veille du week-end. Si les indices ne grimpent plus lors d’une dĂ©ferlante de bonnes surprises micro- et macro-Ă©conomiques, quand le feront-ils ? Les meilleurs chiffres concevables pour une saison de trimestriels n’y ont cependant rien fait. Le CAC 40 a terminĂ© en repli de 0,33%, au plus bas du jour et juste au-dessus du palier des 3 800 points 3 808 trĂšs prĂ©cisĂ©ment. Le tout dans des volumes consĂ©quents de 4,3 milliards d’euros contre 3,3 milliards la veille alors que nombre de titres, trackers et warrants n’ont pas cotĂ© pour cause de panne des systĂšmes informatiques d’Euronext. Les places europĂ©ennes ont connu dĂšs la rĂ©ouverture de Wall Street des Ă©volutions des plus improbables alors que les quatre grandes rĂ©fĂ©rences du Nasdaq Apple, Amazon, Microsoft et Yahoo! ont publiĂ© des trimestriels qui battaient le consensus Ă  plate couture. Amazon s’est envolĂ©e de 27,5% vendredi
 il doit y avoir du rachat massif de vendeurs Ă  dĂ©couvert lĂ -dessous ! Les indices amĂ©ricains Ă©taient attendus en hausse de 0,5% Ă  0,8%. Ils perdaient symĂ©triquement entre 0,5% Nasdaq et 1,3% S&P 500 au moment de la clĂŽture. Le Dow Jones -1,1% terminait quant Ă  lui sous les 10 000 points, soit une perte hebdomadaire de 1,2%. La tradition veut que le fait accompli se manifeste lors de publications de profits en ligne avec les attentes ou un peu supĂ©rieurs. Cependant, aucun effet de contagion haussiĂšre ne parvient plus Ă  se matĂ©rialiser, mĂȘme en prĂ©sence d’authentiques surprises comme les trimestriels de Microsoft ou Yahoo!. â–Ș Tout se passe comme si les chiffres hors norme publiĂ©s rĂ©cemment Ă©taient le signal que beaucoup d’institutionnels attendaient pour prendre leurs bĂ©nĂ©fices — quels que soient les relĂšvements d’objectifs associĂ©s aux rĂ©sultats. Cela dĂ©montre surtout que beaucoup d’opĂ©rateurs ne prennent plus le soin de cacher leur jeu. Ils ressentent l’urgence d’allĂ©ger leurs positions avant que tout le monde commence Ă  comprendre de quelle maniĂšre la partie est truquĂ©e ; les analystes ont sous estimĂ© 81% des rĂ©sultats dĂ©jĂ  parus, c’est un record absolu ! Cela fait une dizaine de jours que le phĂ©nomĂšne "whisper numbers" les chiffres qui circulent entre initiĂ©s par opposition Ă  ceux communiquĂ©s aux journalistes, que nous dĂ©nonçons depuis la fin du mois de juillet, commence Ă  s’imposer comme une Ă©vidence. Cela mĂȘme auprĂšs d’un public qui voudrait continuer de croire qu’aprĂšs la crise de 2008, le monde de la finance avait Ă  coeur de s’amender. Les gĂ©rants et les traders s’inspirent des vraies estimations qui circulent dans les salles de marchĂ©s. Les prĂ©visions officielles des analystes financiers, en revanche, semblent avoir pour principal objet de dĂ©clencher des rafales d’achats d’arriĂšre-garde
 qui permettent de solder les positions au sommet de la vague. Amazon portĂ© par le succĂšs du livre numĂ©rique Kindle a effectivement suscitĂ© un rĂ©el Ă©tonnement mĂȘme chez les plus ardents supporters du groupe. MalgrĂ© tout, le titre se payait entre 45 et 53 fois les profits anticipĂ©s en 2010 avant l’annonce
 et dĂ©sormais entre 50 et 56 fois 2010 avec son nouveau record historique de 120 $. Nous voici revenus Ă  des multiples dignes des heures les plus folles de la bulle internet. 10 ans se sont Ă©coulĂ©s depuis cette Ă©poque et le temps semble avoir effacĂ© le souvenir des bonnes rĂ©solutions de ceux qui juraient fin 2002 qu’on ne les y reprendrait plus. Google, par exemple, se paye 22 Ă  25 fois 2010, partant d’un cours de 550 $. Les valeurs du CAC 40 vaudraient 15 fois les profits 2010. Ce n’est pas astronomique
 mais c’est certainement dĂ©jĂ  beaucoup trop Ă©levĂ© si la reprise ne dĂ©passe pas les 1% en France et 2% aux Etats-Unis
 Si la croissance continue de boiter bas l’an prochain, des tels multiples seront jugĂ©s intenables. â–Ș A Paris, beaucoup d’opĂ©rateurs continuent de croire fermement au test des 4 000 points avant la fin de l’annĂ©e. MĂȘme si le potentiel n’est que de +5% sur la base des planchers de la semaine derniĂšre 3 810/3 820 points, l’illusion de pouvoir les engranger sans faire d’insomnies — parce que l’indice VIX est au plus bas depuis un an — ravive l’appĂ©tit des acheteurs. Ils Ă©taient bien prĂ©sents dĂšs l’ouverture vendredi +1,35% d’entrĂ©e de jeu. Le CAC 40 grimpait encore de 1,4% Ă  3 870 points peu avant la reprise des cotations Ă  Wall Street. Mais le marchĂ© parisien a vu fondre la totalitĂ© de ses gains en moins d’une heure ; le score hebdomadaire, qui Ă©tait encore positif de 1,1% en milieu d’aprĂšs-midi, s’est retournĂ© pour atteindre -0,5%. Un paradoxe total compte tenu du rebond de 9,4% des reventes de logements anciens aux Etats-Unis en septembre, dĂ©voilĂ© Ă  16h. Le pari sur une consolidation semblait d’une audace inouĂŻe Ă  90 minutes de la clĂŽture. La hausse aurait effectivement dĂ» ĂȘtre au rendez-vous Ă  Paris beaucoup d’entreprises du CAC 40 notamment les constructeurs automobiles et la distribution Ă©taient directement bĂ©nĂ©ficiaires du net rebond +2,3% des dĂ©penses des mĂ©nages français en produits manufacturĂ©s au mois de septembre. Cette hausse compense en grande partie les baisses de juillet -1,1% et aoĂ»t -1,0%. Le trimestre s’achĂšve sur une stagnation et non un recul de la consommation. L’envol de 10% des dĂ©penses d’achat de voitures neuves explique en grande partie ce bon rĂ©sultat ; les achats de fournitures scolaires ont Ă©galement soutenu l’activitĂ© dans les secteurs du textile/habillement et de l’électronique grand public. â–Ș Le climat des affaires s’est encore amĂ©liorĂ© en Allemagne au mois d’octobre, selon le dernier indice de l’institut IFO. Toutefois, l’embellie n’a pas Ă©tĂ© aussi forte que Francfort l’anticipait le DAX 30 a chutĂ© de 04%. Les Ă©conomistes de l’IFO se contentent d’évoquer une reprise "hĂ©sitante" au sein de la premiĂšre Ă©conomie de l’Europe. â–Ș En Grande-Bretagne en revanche, Ă  la surprise gĂ©nĂ©rale, c’est un sixiĂšme trimestre de rĂ©cession qui s’enchaĂźne, avec une nouvelle baisse de 0,4% du PIB
 Cela a fait plonger la livre sterling de 1,5% contre le dollar et l’euro — mais la Bourse de Londres, en revanche, a progressĂ©. Elle fut la seule Ă  terminer dans le vert +0,65%. C’est lĂ  la preuve du genre de logique tordue et pernicieuse en vogue Ă  la City plus les chiffres sont mauvais, plus cela renforce la probabilitĂ© d’un maintien des taux zĂ©ro propices Ă  une orgie de spĂ©culation. Mais l’euphorie de la City, loin de susciter l’admiration de la population britannique, commence Ă  susciter des commentaires acerbes. Et ce aussi bien dans les rangs de l’opposition conservatrice et libĂ©rale que dans ceux de la fragile majoritĂ© qui soutient le gouvernement de Gordon Brown. Ce sont les commentaires d’Alistair Darling, le ministre de l’Economie, vendredi matin qui ont paradoxalement dopĂ© la confiance de la Bourse londonienne. Il s’est dit confiant dans la proximitĂ© d’un rebond imminent de la croissance. Il a cependant Ă©galement dĂ©clarĂ© qu’il ne commettrait pas la "folie" de suspendre maintenant les mesures de soutien Ă  l’économie du pays sous-entendu au systĂšme bancaire — alors que le Royaume-Uni est confrontĂ© Ă  la plus grave crise financiĂšre et Ă  la plus grave rĂ©cession qu’il ait connu depuis 60 ans. C’est une autre maniĂšre promettre aux brasseurs d’argent le maintien de la manne de l’argent gratuit Ă  0,5% pendant encore de longs mois. Le plongeon de la livre a dĂ©jĂ  fourni l’occasion de mettre en oeuvre un fructueux carry trade en faveur de l’euro. Ce dernier a bondi de 1,7% en moins d’une demi-journĂ©e vendredi. â–Ș De l’argent vite et bien gagné  En ce qui concerne la hausse de 0,6% des valeurs britanniques, c’est le fruit du pari sur les effets positifs du dumping monĂ©taire. Entre "whisper numbers", carry trade spĂ©culation sur les Ă©carts de taux ne produisant aucune richesse rĂ©elle et "bull traps" piĂšges tendus aux vendeurs, ceux qui confondent la hausse des marchĂ©s avec Alice au Pays des Merveilles risquent de dĂ©couvrir que tout a Ă©tĂ© orchestrĂ© par le Chapelier Fou agissant sur ordre d’une Dame de Pique hurlant "dĂ©capitez-les tous" ! Philippe BĂ©chade RĂ©dacteur en chef de La Bourse au Quotidien » et de La Lettre des Affranchis », Philippe BĂ©chade rĂ©dige depuis 2002 des chroniques macroĂ©conomiques et boursiĂšres. Il est Ă©galement l’auteur d’un essai, Fake News, qui fait office de manuel de rĂ©information sur les marchĂ©s financiers. Arbitragiste de formation, analyste technique, il fut en France dĂšs 1986 l’un des tout premiers traders et formateur sur les marchĂ©s Ă  terme. Intervenant rĂ©gulier sur BFM Business depuis 1995, rĂ©dacteur et analyste contrarien, il s'efforce de promouvoir une analyse humaniste, impertinente et prospective de l’actualitĂ© Ă©conomique et gĂ©opolitique.

ActivitĂ©smanuelles merveilles GRAND JEU « Le lapin des » VACANCES DE PÂQUES Semaine du 11 au 15 Avril 2022 Alice au pays des merveilles De 2 ans Ă  4 ans . VACANCES DE PÂQUES Semaine du 18 au 22 Avril 2022 Alice au pays des merveilles Lundi 18 Mardi 19 Mercredi 20 Jeudi 21 Vendredi 22 FĂ©riĂ© 9h - 12h 9h - 12h 9h - 12h 9h - 12h Paniers de PĂąques

Texte de ma communication au SeptiĂšme Festival d’Histoire de l’Art Ă  Fontainebleau, en juin 2017. J’avais Ă©tĂ© interviewĂ©e juste avant ma communication par Marie Gicquel Ă  partir de 41â€Č La forĂȘt, dans l’imaginaire collectif, est d’abord liĂ©e au sauvage, Ă  la menace animale, avec les loups qui y rĂŽdent, happant au passage de pauvres agneaux ou leurs frĂšres. La forĂȘt appartient alors au seigneur, qui y chasse cerfs, faisans et autres gibiers. Elle fait son entrĂ©e dans les enluminures des livres de chasse » et des romans courtois forĂȘt magique de BrocĂ©liande, mais aussi forĂȘts malĂ©fiques, oĂč Lancelot, Yvain, Perceval
 errent et combattent ĂȘtres surnaturels et monstres. La forĂȘt est aussi un refuge, pour Tristan et Yseult en fuite, et pour les innombrables ermites qui y mĂ©ditent. La forĂȘt, le saltus, devient ensuite lieu de perdition et de sauvetage, Ă  diffĂ©rencier de l’ager, le champ cultivĂ© les paysans vont y perdent leurs enfants Le Petit Poucet, un bĂ»cheron y sauve un Chaperon rouge, une princesse y est accueillie par sept joyeux nains. Les illustrations de Gustave DorĂ© façonnent l’imaginaire classique autant que les mille aventures des bergers et bergĂšres de L’AstrĂ©e contĂ©es par HonorĂ© d’UrfĂ©. En peinture, les espaces forestiers se peuplent de scĂšnes galantes, Ă  sujets plus ou moins mythologiques. La forĂȘt perd de sa sauvagerie, pour devenir cadre aimable, propre Ă  faire ressortir la beautĂ© des corps humains. Les animaux disparaissent progressivement du tableau. Au XIXe siĂšcle, les Ă©coles romantiques puis impressionniste vont peindre en extĂ©rieur. Les animaux restent peu prĂ©sents, contrairement aux monuments Romantisme et aux humains Romantisme et Impressionnisme. Les mouvements picturaux des XXe et XXIe siĂšcles Ă©vacuent gĂ©nĂ©ralement les animaux et la nature du cadre de l’Ɠuvre. L’irruption du cinĂ©ma Ă  la fin du XIXe siĂšcle change les rapports du spectateur Ă  l’image. Le film prend le relais de la peinture. Traditionnellement, on distingue deux Ă©coles celle des FrĂšres LumiĂšre, n’hĂ©sitant pas Ă  installer leurs camĂ©ras en extĂ©rieur, et celle de George MĂ©liĂšs, tournant exclusivement, en studio, des fééries, des adaptations littĂ©raires
 Cette dichotomie se retrouve tout au long du XXe siĂšcle, mĂȘme si les coupures sont moins tranchĂ©es qu’il n’y paraĂźt au premier abord entre partisans des extĂ©rieurs et fanatiques des studios. Bertrand Tavernier, dans son Voyage Ă  travers le cinĂ©ma français 2016, rappelle que Jean Renoir, classĂ© parmi les cinĂ©astes du tout extĂ©rieur, a volontiers tournĂ© en studio. Notre intĂ©rĂȘt porte sur la forĂȘt comme espace labyrinthique, oĂč animaux et humains se croisent, se fuient et s’éloignent les uns des autres. L’espace silvestre est envisagĂ© comme lieu d’apprentissage pour les personnages de notre corpus certains films des Studios Disney Blanche-Neige, Bambi, Perceval le Gallois et L’Ami de mon amie d’Eric Rohmer, ainsi que La ForĂȘt de Quinconces, de GrĂ©goire Leprince-Ringuet. Quelles sont les valeurs attribuĂ©es Ă  la forĂȘt par ces cinĂ©astes ? Comment les cinĂ©astes occupent-ils l’espace silvestre ? Quelles rencontres y font les personnages ? La forĂȘt est-elle espace pour les rĂȘves et de rĂȘve ? Peut-on faire son apprentissage dans la forĂȘt ? Le corpus choisi va de 1938 Blanche-Neige jusqu’à 2016 La ForĂȘt de Quinconces. Il mĂȘle dessins animĂ©s et films avec de vĂ©ritables acteurs, cinĂ©ma populaire Disney et cinĂ©ma d’auteur Rohmer et Leprince-Ringuet. Pour Bruno Girveau, un des commissaires de l’exposition Il Ă©tait une fois Walt Disney au Grand Palais en 2006 Parangon de la miĂšvrerie et du divertissement populaire pour les uns, conteur de gĂ©nie pour les autres, Disney, en entrant au musĂ©e, est hissĂ© de fait au rang des grands artistes de l’histoire de l’art occidental, lĂ  oĂč certains ne comprendront sans doute pas sa Walt Disney et ses animateurs savent mĂ©langer culture populaire et culture classique, il est loisible d’étudier leurs films sur un plan identique Ă  celui des autres cinĂ©astes. La majoritĂ© de ces films sont adaptĂ©s de la littĂ©rature europĂ©enne. Pour les films de Disney Blanche-Neige 1938, adaptĂ© du conte des Allemands Jacob et Wilhelm Grimm 1812 ; Bambi 1942,d’aprĂšs l’Autrichien FĂ©lix Salten 1923 ; Alice au pays des merveilles 1951, d’aprĂšs deux Ɠuvres de l’Anglais Lewis Caroll, Les Aventures d’Alice au pays des merveilles Alice’s Adventures in Wonderland, 1865 et de sa suite, De l’autre cĂŽtĂ© du miroir Through the Looking Glass, 1871 ; La Belle au bois dormant 1959, d’aprĂšs le Français Charles Perrault 1697 et Grimm 1812 ; Le Livre de la jungle 1967, d’aprĂšs l’Anglais Rudyard Kipling 1894 ; Robin des bois 1973, d’aprĂšs les lĂ©gendes folkloriques anglaises et d’aprĂšs Le Roman de Renart XIIĂšme-XIVĂšme siĂšcle, La Belle et la BĂȘte 1991 d’aprĂšs la Française Jeanne-Marie Leprince de Beaumont 1757, Raiponce 2010 d’aprĂšs Grimm 1812. Pour les films de Rohmer, les sources sont françaises Perceval le Gallois 1978, d’aprĂšs Perceval ou le Conte du Graal de ChrĂ©tien de Troyes XIIĂšme siĂšcle ; Les Amours d’AstrĂ©e et de CĂ©ladon 2007, d’aprĂšs L’AstrĂ©e d’HonorĂ© d’UrfĂ© 1607 Ă  1627. Rencontres a Les rencontres entre espĂšces La forĂȘt est d’abord perçue comme un espace sauvage, fermĂ© aux humains, qui le repousse. Ainsi, le poĂšte Dante exprime-t-il sa frayeur d’y entrer, au premier chant de L’Enfer XIVĂšme siĂšcle Au milieu du chemin de notre vie, je me trouvai dans une forĂȘt obscure, car j’avais perdu la bonne voie. HĂ©las ! que c’est une chose rude Ă  dire, combien Ă©tait sauvage, et Ăąpre et Ă©paisse, cette »forĂȘt, dont le souvenir renouvelle ma frayeur 2! Les arbres sont malfaisants, ils repoussent l’humain Blanche-Neige, Belle et son pĂšre Maurice, en font l’amĂšre expĂ©rience. Pour son premier long-mĂ©trage, Blanche-Neige, Disney avait demandĂ© Ă  ses animateurs de s’inspirer des illustrations de Gustave DorĂ© pour la Divine ComĂ©die3. Les arbres ont dĂ©jĂ  quelque chose d’humain. Finalement, la sauvagerie est purement humaine, c’est une projection de l’humain sur la nature. Belle chemine dans la forĂȘt avec son cheval Philibert, rĂ©ticent Ă  y passer. La scĂšne est moins impressionnante que dans Blanche-Neige, oĂč les branches des arbres semblent poursuivre la jeune fille en dĂ©tresse, mais le public tremble pour l’hĂ©roĂŻne. Plus tard, Belle voit son pĂšre, toussant et seul, dans la forĂȘt, grĂące au miroir de la BĂȘte. Elle le retrouve, Ă©tendu dans la neige, aprĂšs que la BĂȘte l’a laissĂ©e partir. Il vaut mieux sortir de la forĂȘt au plus tĂŽt. Les premiers habitants de la forĂȘt sont les animaux. Bambi le faon et Robin des bois le renard y font des rencontres amicales, amoureuses et politiques. Bambi est dĂ©signĂ© comme le petit prince de la forĂȘt ». Il apprend Ă  prendre sa place aux cĂŽtĂ©s de son pĂšre, puis comme remplaçant de son pĂšre. Bambi y rencontre ses deux amis, Pan-Pan et Fleur4, puis, Ă  la fin, chacun rencontre sa femme, aprĂšs avoir jurĂ© Ă  MaĂźtre Hibou qu’ils ne tomberaient amoureux pour rien au monde. Nous avons affaire Ă  une scĂšne hiĂ©rarchisĂ©e et sexiste Fleur, le dernier de la file, entend des rires derriĂšre des fleurs. Il se retourne une dame putois le regarde. Il part avec elle. Pan-Pan et Bambi arrĂȘtĂ©s, ils repartent, dĂ©goĂ»tĂ©s. Pan-Pan entend des rires, il voit une lapine orangĂ©e, bien en chair, type Mae West, qui se coiffe les oreilles et les bajoues, tout en chantonnant. Elle s’approche de lui en battant des cils. Son visage emplit l’écran. Elle embrasse Pan-Pan sur la truffe, il tombe. Bambi se retourne, il voit Pan-Pan allongĂ©, la lapine lui caresse les oreilles. Il secoue la tĂȘte et fronce son visage. Il arrive Ă  un point d’eau. Dans l’eau, apparaĂźt le visage de FĂ©line, la jeune biche qu’il fuyait quand il Ă©tait enfant. Elle lui adresse la parole, il recule, tombe Ă  l’eau. Elle rit et lui lĂšche le visage. Il recule, elle l’embrasse sur la truffe, il soupire et tombe. Toute cette scĂšne est Ă  mettre en parallĂšle avec une scĂšne identique, au dĂ©but du film. Il y a un ordre social similaire dans les comĂ©dies amĂ©ricaines, oĂč l’amie du hĂ©ros/de l’hĂ©roĂŻne a droit Ă  son histoire d’amour, mais l’affaire est vite rĂ©gularisĂ©e. Ainsi du Chant du Missouri Vincente Minelli, 1944 ou d’Un jour Ă  New-York Stanley Donen et Gene Kelly, 1949. Les animaux parlants reproduisent la sociĂ©tĂ© humaine, d’oĂč la possibilitĂ© de faire de Robin des Bois un renard. Il existe une longue tradition du renard comme reprĂ©sentation type de l’humain Le Roman de Renart, Roule-Galette Natha Caputo, 1950, mĂȘme Fantastique MaĂźtre Renard Roald Dahl, 1970, quatre ans avant sortie film de Disney. Dans ce film, les animaux sont vĂȘtus. Robin a la casaque verte d’Errol Flynn du film de Michael Curtiz 1938, entre autres rĂ©fĂ©rences intertextuelles. Il est prĂ©sentĂ© d’abord marchant sur deux pattes, puis nageant et jouant dans l’eau avec Petit-Jean dans la forĂȘt. Ils courent ensuite, car ils sont poursuivis par le shĂ©rif-loup et ses sbires, avec arcs et flĂšches, sur fond de la chanson du mĂ©nestrel-coq Quel beau jour vraiment ». Le loup-shĂ©rif est Ă©videmment un souvenir du loup Ysengrin, souvent victime des farces de Renart. La scĂšne dans l’eau est Ă  la fois un Ă©cho de la baignade de Baloo avec Mowgli dans Le Livre de la jungle et une annonce de la fin, lorsque Robin plonge du chĂąteau en flammes dans l’eau et disparaĂźt, sous les flĂšches des loups. Petit-Jean tente de rĂ©conforter le lapereau Bobby, jeune alter ego de Robin, jusqu’à ce qu’il soit aspergĂ© d’eau par un roseau, qui a permis Ă  Robin d’échapper Ă  ses poursuivants – Ă©cho du Prince Vaillant d’Henry Hathaway, 1954, d’aprĂšs la bande-dessinĂ©e d’Harold Foster Ă  partir de 1937. Il y a un autre Ă©cho dans Robin des bois de la fin du Livre de la jungle, lorsque Bagheera fait l’éloge funĂšbre de Baloo Ă  Mowgli. Baloo ressuscite heureusement, aprĂšs avoir savourĂ© les compliments de Bagheera. Le critique Jean-Louis Bory s’était insurgĂ©, en son temps, contre cet anthropomorphisme qu’il considĂšre comme un contre-sens monumental ». Selon lui, Bagherra est devenue une espĂšce d’institutrice anglaise spĂ©cialisĂ©e dans le baby-sitting » mais elle est doublĂ©e par un acteur5 et Baloo est un boxeur complĂštement gĂąteux ». Le film est avilissant », il s’agit d’un carnaval bassement humain » Bory souligne l’anthropomorphisme peu nuancĂ© de l’adaptation de Kipling. Les humains entre eux rencontrent eux aussi des amis, des ennemis, des amoureuses et des amoureux. Perceval apprend Ă  prendre la place de son pĂšre et de ses frĂšres, grĂące aux autres chevaliers et grĂące aux dames. C’est l’apprentissage des valeurs chevaleresques. Dans L’Ami de mon amie 1987, il y a rencontre au sens de se trouver, charnellement, d’ĂȘtre seuls au monde. C’est une premiĂšre rencontre entre Blanche et Fabien, le compagnon de LĂ©a, amie de Blanche. Ils sont seuls, dans un cadre non urbain, non traversĂ© par les humains. La forĂȘt Ă©tait dĂ©jĂ  prĂ©sente en arriĂšre-plan, lors de leur premier dĂ©jeuner au lac et de leurs premiĂšres promenades sans LĂ©a. La prĂ©sence de la forĂȘt est rappelĂ©e lors de la fĂȘte oĂč Blanche retrouve LĂ©a et Fabien rĂ©conciliĂ©s mais pour peu de temps, dans le jardin de leurs hĂŽtes, des amis d’amies d’amies. Mais Blanche reste en-dehors du petit espace sylvestre, dont elle s’est exclue en ne poursuivant pas sa liaison avec Fabien. Lors de la premiĂšre rencontre forestiĂšre, la camĂ©ra pousse Fabien et Blanche vers la clairiĂšre, oĂč ils osent enfin abandonner le masque de la politesse amicale pour parler vraiment de leurs sentiments. La forĂȘt est Ă©galement l’espace des rencontres amoureuses dans Les Amours d’AstrĂ©e et de CĂ©ladon. Les rencontres sont trĂšs nombreuses rencontres d’avant le film, entre AstrĂ©e et CĂ©ladon, racontĂ©es en flash-back, rencontres dans le cadre d’un espace festif, au dĂ©but ; rencontres dans un espace divin, avec la fĂȘte en l’honneur de VĂ©nus, racontĂ©e par le druide Adamas, par le biais d’un tableau belle mise en abyme, avec le temple Ă©levĂ©e en l’honneur de la dĂ©esse AstrĂ©e. Pour les humains, il y a le besoin d’apprivoiser la forĂȘt, d’en faire un espace pour les humains, Ă  figure humaine. b Les rencontres inter-espĂšces Les rencontres inter-espĂšces existent uniquement chez Disney, les personnages de Rohmer et de Leprince-Ringuet s’animent dans un espace forestier uniquement humain. En revanche, beaucoup d’animaux se meuvent devant la camĂ©ra de Disney, ce qui est devenu sa marque de fabrique. Il a d’abord créé Oswald le lapin, puis Mickey la souris, puis la sĂ©rie des Silly Symphonies6, avant de mettre en scĂšne des animaux de maniĂšre rĂ©currente. Cela provient de son premiĂšre enfance passĂ©e dans une ferme du Missouri7. Le chanteur Gilbert BĂ©caud reprend le titre Silly Symphonie 1969 pour sa chanson Ă©ponyme, gentille dĂ©nonciation de la chasse prĂŽnant l’animalisation des humains dans le cadre urbain. Les animaux, chez Disney, ne sont dans ce cas que des adjuvants ou des opposants Ă  l’humain. Ils ne sont lĂ  que par rapport Ă  l’humain. Comme le dĂ©clare Paul Rigouste dans L’inconvĂ©nient d’ĂȘtre un animal de film d’animation », sur le blog Le CinĂ©ma est politique 
 une des constantes dans la reprĂ©sentation des animaux est qu’ils n’ont pas d’arc narratif propre, c’est-Ă -dire qu’ils ne vivent pas leur propre aventure mais sont seulement lĂ  pour accompagner le hĂ©ros ou l’hĂ©roĂŻne humain-e-s dans sa quĂȘte. En d’autres termes, ils n’ont pas d’existence autonome, d’intĂ©rĂȘts propres, mais sont lĂ  uniquement pour nous pour nous servir, nous divertir, nous regarder, etc.. Ces reprĂ©sentations lĂ©gitiment et consolident ainsi le systĂšme d’oppression spĂ©ciste qui traverse notre sociĂ©tĂ© 
. Ainsi, les peurs humaines anciennes par rapport au loup surgissent dans La Belle et la BĂȘte Maurice8, pĂšre de Belle, est cernĂ© par les loups, Belle les affronte, la BĂȘte est attaquĂ©e par les loups comme plus tard elle l’est par Gaston9. Les animaux aident et Ă©coutent chanter Blanche-Neige et la Belle au bois dormant. Ils aident et protĂšgent Mowgli Bagheera et Baloo, tentent de l’aider puis fuient les vautours Beatles10 ou sont contre lui Shere Khan, doublĂ© en VO par l’acteur habituĂ© aux rĂŽles de mĂ©chants » Georges Sanders ; Kaa le serpent. Ils sont contre la Belle au bois dormant et le prince Philippe le corbeau de MalĂ©fique, qui dĂ©couvre la retraite de la jeune fille, les sangliers armĂ©s qui sont Ă  ses ordres et qui piĂšgent le prince dans la chaumiĂšre sylvestre des fĂ©es. Il existe une hiĂ©rarchie des animaux les fourmis sont mangĂ©es par Baloo et Mowgli, une caille est tuĂ©e parce qu’elle n’est pas trĂšs intelligente dans Bambi. Il en est de mĂȘme pour les chevaux, adjuvants des humains Blanche-Neige, La Belle et la BĂȘte, Raiponce, quoique Maximus dans Raiponce commence par poursuivre Flynn Rider, le voleur qui aide Raiponce Ă  sortir de sa tour. Les animaux gentils ne sont pas mangĂ©s, ils sont caressĂ©s par l’hĂ©roĂŻne, l’écoutent parler et chanter, dansent avec elle, l’aident aux travaux mĂ©nagers Blanche-Neige et Raiponce. Ils sont rĂ©compensĂ©s, puisqu’ils ne finissent pas dans une assiette et participent Ă  la vie des humains, forcĂ©ment supĂ©rieure et plus intĂ©ressante que la leur. Cette idĂ©ologie provient des mythes de fondation la Bible11, les MĂ©tamorphoses d’Ovide12, prolongĂ©s par Descartes et ses animaux-machines »13. Les animaux sont muets par rapport aux humains, sauf dans Alice. Mais Alice est Ă  l’intĂ©rieur d’un rĂȘve. Le rĂȘve est introduit par le lapin blanc qui parle, qui quitte son statut de bĂȘte pour devenir un produit double, mi-animal mi-humain, dans l’acception habituelle de la dichotomie animal et humain. GĂ©nĂ©ralement, il y a une quasi mutitĂ©, car les animaux ont seulement un rĂŽle de faire-valoir oiseaux qui piaillent, le hibou qui hulule, dans Bambi, La Belle au bois dormant, ou donnent une impression inquiĂ©tante par leur aspect physique corbeau qui croasse dans La Belle au bois dormant, les loups qui grognent dans La Belle et la BĂȘte. Les animaux bienveillants sont impuissants Ă  protĂ©ger leur douce amie, ils ne peuvent que la pleurer, comme Ă  la fin de Blanche-Neige. Les rencontres sont provoquĂ©es pour permettre aux personnages de s’humaniser. Dans Le Livre de la jungle, tout repousse Mowgli, mais il y a une humanisation en creux. Tout renvoie au monde humain le roi Louie qui veut devenir un humain/un Blanc, au vu des reprĂ©sentations raciste du personnage14, Shere Khan qui a peur du fusil et du feu humains, Kaa qui aime manger les humains, Bagheera qui dit Ă  Baloo que Mowgli est d’une autre espĂšce. Chacune a sa place et doit y rester. La solution est de ne pas lutter contre les humains, les fuir et s’enfoncer encore plus profond, au cƓur de la forĂȘt », comme dans Bambi. Les animaux sont vite relĂ©guĂ©s en arriĂšre-plan. Ils disparaissent du cadre en prĂ©sence d’autres humains le prince Philippe attrape le hibou et le fait sortir du cadre, pour danser avec Aurore. Quand ils s’éloignent dans leur pas de deux, les animaux ne sont plus lĂ , puis reparaissent, certains en couple sur une branche, prĂšs des deux jeunes gens. Ils servent Ă  la fois de caution morale Aurore n’est pas vĂ©ritablement seule sans chaperon avec un jeune homme et d’image programmative du couple Ă  venir. Ceux de Blanche-Neige se maintiennent sagement dans la forĂȘt, ils n’accompagnent pas le couple princier en bordure la forĂȘt. Ils restent dans leur espace. II. Espace de rĂȘve/ du rĂȘve AprĂšs avoir domptĂ© ses peurs, ou pour mieux les dompter, l’ĂȘtre humain imagine la forĂȘt comme espace de rĂȘve/ du rĂȘve. a Des espaces de rĂȘve Chez les trois rĂ©alisateurs, les paysages sont beaux, il y a des jeux de contrastes lumineux avec les arbres. La camĂ©ra parcourt le champ, soit en travelling, soit en zoomant, par un travelling optique avant/arriĂšre. Dans La ForĂȘt de Quinconces, la camĂ©ra enregistre la clartĂ© solaire ou le temps gris entre les arbres parfaitement alignĂ©s, pour un personnage en quĂȘte de lui-mĂȘme et de son amour perdu. La beautĂ© sylvestre devient menaçante Ă  mesure que Paul, le hĂ©ros, perd pied dans ses relations amoureuses, alors que les graminĂ©es du gĂ©nĂ©rique annonçaient un film se balançant au grĂ© d’un vent doux, sous un beau soleil estival. Dans L’Ami de mon amie, la clairiĂšre et les hauts arbres ensoleillĂ©s qui l’entourent forment un cercle parfait. La camĂ©ra s’arrĂȘte, puis suit Ă  petits pas Blanche, puis Fabien. Nous sommes plongĂ©s dans un Renoir, tableaux et film confondus15. Cette beautĂ© dĂ©clenche les pleurs de Blanche. DĂ©bardeur, ceinture jaune et jean bleu clair Blanche contre chemise et jean bleus Fabien finissent par s’accorder un cĂąlin prolongĂ©, dans la posture type hĂ©tĂ©rosexuelle, avec la femme en-dessous de l’homme. Eric Rohmer filme beaucoup les arbres du Forez Haute-Loire actuelle, lieu oĂč se dĂ©roule l’action des Amours d’AstrĂ©e et de CĂ©ladon, en diffĂ©rents lieux de France. Il indique au dĂ©but de son film que 
 Ă  la plaine du Forez Ă©tant maintenant dĂ©figurĂ©e par l’urbanisation, l’élargissement des routes, le rĂ©trĂ©cissement des riviĂšres, la plantation des rĂ©sineux
16 » Filmer les paysages, c’est autant filmer un dĂ©cor essentiel Ă  l’action de la pastorale que se poser en dĂ©fenseur de l’environnement, comme dĂ©jĂ  Ă  l’époque de L’Arbre, le Maire et la MĂ©diathĂšque 1993. C’est aussi faire ressortir le paysage mental des personnages, embrouillĂ©s dans leurs pensĂ©es et dans leurs sentiments, avant la prise de hauteur dans le chĂąteau du druide, d’oĂč les personnages voient la forĂȘt. Les pieds suivent le cerveau. Ils ne savent plus Ă  quel chemin se vouer pour trouver l’apaisement, mais savent trouver l’ĂȘtre aimĂ©. CĂ©ladon, dans ses dĂ©ambulations forestiĂšres, rencontre AstrĂ©e endormie, un mouchoir sur les yeux, le bras gauche au-dessus de la tĂȘte, une jambe dĂ©couverte. Il n’ose se dĂ©couvrir Ă  elle, par contre, et s’enfuit, loin du regard de l’aimĂ©e. Dans les films de Disney, le soin apportĂ© aux paysages, notamment forestiers, est visible. Sauf dans Le Livre de la jungle, oĂč la ligne claire et les couleurs pastels estompent la nettetĂ© de la vision et brouille la joliesse habituelle des dessins animĂ©s, sauf dans le plan oĂč Shere Khan guette une biche, qui, elle, semble sortie d’un carton Ă  dessin de Bambi. Bruno Girveau dĂ©clare, au sujet des sources d’inspiration du grand maĂźtre17 DĂšs le milieu des annĂ©es 1930, Walt Disney rĂ©unit toutes les informations possibles sur les artistes europĂ©ens dont le style pouvait correspondre Ă  ses projets. Et lorsque ses capacitĂ©s ne suffirent plus, il eut l’intelligence de recruter des artistes d’Europe pour la plupart 
. Il recrute Ă©galement des artistes born in qui connaissaient trĂšs bien l’art europĂ©en18. Depuis Blanche-Neige, l’association de l’eau une cascade dans la plupart des films et de la forĂȘt forment un paysage de type romantique, ce qui est logique, vu la passion de Disney pour les peintres romantiques allemands19. Dans le dĂ©but de Bambi, il y a un travelling sur la forĂȘt, puis sur une cascade. Le premier plan est net, le fond est flou. Le fond est comme pris dans du gel, comme une image de livre, tandis que la cascade est animĂ©e. Les chƓurs commencent, puis les chants d’oiseaux, qui se mĂ©langent aux chƓurs. Musique et image se mĂȘlent pour faire entrer le spectateur dans le monde du dessin animĂ©. Disney se dĂ©marque du simple copier-coller d’un ouvrage prĂ©-existant, il le fait entrer dans son univers chantant et animĂ©, et le transforme Ă  sa guise, pour le plus grand plaisir du jeune public. Les paysages de La Belle au bois dormant sont les plus beaux de tous les films du studio. Robin Allan, dans son article Les sources europĂ©ennes de Disney » rapporte l’interview de l’animateur principal, Eyvind Earle, qui voulait un 
 gothique stylisĂ©, simplifiĂ©, une tapisserie mĂ©diĂ©vale qui ressorte partout oĂč c’était possible 
 Tout, du premier plan Ă  l’arriĂšre-plan, est net. Cela donne davantage de profondeur. »20 Le soin apportĂ© aux paysages ont pourtant nui au succĂšs du film, tout comme le dĂ©cor circulaire de Perceval, qui correspond pourtant Ă  des buts bien prĂ©cis21 L’ultime innovation conservatrice de Perceval, c’est celle qui consiste Ă  recrĂ©er un espace pictural conforme aux reprĂ©sentations du Moyen Âge. Pas plus que dans La Marquise d’O
, Rohmer ne prĂ©tend reconstituer l’improbable vĂ©ritĂ© des temps enfuis – sinon Ă  travers l’image que les hommes du passĂ© se faisaient d’eux-mĂȘmes, et qu’ils nous ont laissĂ©e. 
 Au cƓur du plateau en forme de cercle, oĂč s’érigent deux arbres qui rĂ©sument Ă  eux seuls la forĂȘt selon la tradition mĂ©tonymique mĂ©diĂ©vale, le trajet de Perceval Ă  son tour empruntera un itinĂ©raire elliptique. La simplicitĂ© permet de mettre en valeur la rĂ©gularitĂ© et la circularitĂ© du parcours du hĂ©ros. Autre exemple aprĂšs le tumulte de la bataille contre le Prince Jean et ses affidĂ©s, Robin entraĂźne Marianne dans la forĂȘt de Sherwood. Pour Disney et ses animateurs, le chemin le plus court pour y arriver est
 un passage secret derriĂšre une cascade. Cela permet, juste avant, d’introduire un fond sonore plus doux que celui de la bataille, fait de cris, de sifflets, d’encouragements, de sifflets de train. Robin des bois a failli ĂȘtre un western22, d’oĂč un bruitage et une mise en scĂšne d’attaque de train, avec Petit-Jean. Le tout est mĂ©langĂ©e Ă  une prise de judo et Ă  une scĂšne de football amĂ©ricain, lorsque Dame Gertrude attaque le shĂ©rif et les gardes-rhinocĂ©ros du prince Jean. Les souvenirs des films de Tarzan surgissent lorsque Robin sauve Marianne des archers-loups en s’envolant avec elle sur le toit de la tente royale, tout comme ceux des film de cape et d’épĂ©e lors du combat Robin-loups qui suit. Cette scĂšne est filmĂ©e Ă  tout allure. AprĂšs toutes ces Ă©motions, le couple enfin reformĂ© se promĂšne le long de la riviĂšre. Robin offre Ă  sa dame un anneau fait d’un nĂ©nuphar rose, oĂč se pose une luciole rose, puis l’entraĂźne derriĂšre la cascade, chez lui et chez Petit-Jean. La camĂ©ra, adoptant le point de vue de Marianne, ne s’attarde pas sur le repas brĂ»lĂ© et les chemises pendues sur un fil, reliquats du dĂ©but du film. Elle prĂ©fĂšre retrouver le couple enlacĂ© au bord de la forĂȘt, prĂšs d’une riviĂšre. Ces topoĂŻ romantiques eau et forĂȘt, un couple qui s’aime envers et contre tout enclosent les deux renards dans une bulle d’affection, brisĂ©e par l’arrivĂ©e de FrĂšre Tuck, qui prĂ©lude Ă  une explosion de joie, de danse be-bop ? twist ? swing ? et d’un chant anti-prince Jean, pinacle du film. Les trois mouvements bataille, balade romantique, danse en commun dans la forĂȘt s’enchaĂźnent, avant les Ă©pisodes de pluie, de peur et d’incendie de l’avant-derniĂšre partie du film. Le passage dansĂ© est clĂŽt par le retour de la camĂ©ra Ă  l’extĂ©rieur de la forĂȘt, avec un plan fixe sur la cascade. L’espace forestier est le monde du bonheur et du partage. Avant le retour du roi lion Richard, la sociĂ©tĂ© s’est reformĂ©e et rĂ©unie dans le partage. L’espace rĂ©servĂ© Ă  la jeunesse dans la forĂȘt privilĂ©gie plutĂŽt la clartĂ©, plus sĂ©curisante. b Espaces du rĂȘve RĂȘve-t-on dans un espace de rĂȘve ? Perceval fait une halte dans son cheminement dans la forĂȘt pour songer Ă  Blanchefleur, grĂące Ă  une tache de sang sur la neige on retrouve les mĂȘmes couleurs au dĂ©but du conte de Blanche-Neige lorsque la reine rĂȘve Ă  une fille, ce qui est Ă©voquĂ© dans le film de Disney lorsque le miroir dĂ©crit l’adolescente Ă  la mĂ©chante reine, pour deux scĂšnes liĂ©es Ă  des topoĂŻ de beautĂ© fĂ©minine. Notons que Rohmer Ă©prouve une prĂ©dilection ou est-ce une rĂ©fĂ©rence intertextuelle ? pour le prĂ©nom de Blanche, qu’il donne Ă  son hĂ©roĂŻne de 1987. Il y a parfois des haltes dans le cheminement des personnages, liĂ©es Ă  la rĂȘverie dans un espace de solitude ou de recueillement, dans Les Amours d’AstrĂ©e et de CĂ©ladon. Dans L’Ami de mon amie, lors du dialogue entre Blanche et Fabien, Blanche pleure de joie, mais aussi d’angoisse devant la fin du jour. Fabien enchaĂźne sur les raisons qu’il a d’ĂȘtre heureux avec elle ; ils s’embrassent. Blanche repousse doucement Fabien et parle de sa fidĂ©litĂ© Ă  LĂ©a, la compagne de Fabien, et d’Alexandre, l’homme que LĂ©a lui a jetĂ© dans les bras. Tout indique que LĂ©a souhaiterait sortir avec Alexandre, mais n’ose pas encore, liĂ©e Ă  Fabien. Fabien enchaĂźne sur un rĂȘve qu’il fait Tu sais, j’ai fait souvent ce rĂȘve, autrefois, d’une fille que je croise dans la forĂȘt. On se rencontre dans une clairiĂšre, on va magiquement l’un vers l’autre, on s’aime, et puis on repart chacun de son cĂŽtĂ©, sans mĂȘme s’ĂȘtre dit son nom. Mais je crois que c’est un rĂȘve de garçon, plutĂŽt que de fille. Ce qui fait rĂ©agir Blanche Oui, moi j’aurais dit surtout de fille
 MĂȘme de moi
 
. » Elle s’insurge contre la vision stĂ©rĂ©otypĂ©e et sexiste de Fabien les rĂȘves, en 1987, sont unisexes, tout comme la vision d’un amour qui fait appel Ă  la magie et qui n’est pas inscrit dans la durĂ©e. Notons au passage que le chanteur BĂ©nabar a composĂ© une chanson intitulĂ©e La ForĂȘt », sur ce thĂšme du rĂȘve forestier et amoureux23. Fabien et Blanche s’enlacent et s’embrassent aprĂšs cet Ă©change. Fabien et Blanche vivent leur rĂȘve et Blanche concrĂ©tise la fin de celui-ci le lendemain matin, en disant Ă  Fabien que leur histoire est terminĂ©e, au motif que l’un et l’autre ont Ă©tĂ© des remplaçants » de LĂ©a, d’Alexandre. Le retour Ă  l’urbanitĂ© marque la fin du rĂȘve de couple. Il faudra deux retours au bord du lac de Cergy pour que le couple se soude rĂ©ellement, avec, toujours, la forĂȘt en fond de plan. Aurore rĂȘve Ă  son prince charmant dans la forĂȘt, en compagnie de ses amis animaux, telle une adolescente qui danse et chante avec ses peluches favorites, en pensant Ă  un amoureux imaginaire. Dans le tome deux du DeuxiĂšme Sexe 1949, Simone de Beauvoir parle de mĂȘme de la fillette de neuf, dix ans, qui commence Ă  penser Ă  l’amour Mais le partenaire des rĂȘveries amoureuses est un adulte, soit purement imaginaire, soit Ă©voquĂ© Ă  partir d’individus rĂ©els dans ce dernier cas, l’enfant se satisfait de l’aimer Ă  Dans le dessin animĂ©, cette scĂšne reprend la culture classique grĂące au thĂšme musical de TchaĂŻkovski, avec des paroles adaptĂ©es. La rencontre avec un bel et sombre inconnu » commence par un pas de deux et la prise de la parole chantĂ©e par le prince, relayĂ© par les chƓurs. Mais c’est surtout dans Alice que le rĂȘve est forĂȘt. Une fois franchie la porte et l’eau, tout est forĂȘt. L’espace, dĂ©structurĂ© par les dessins de Mary Blair, devient terrain surrĂ©aliste pour les apprentissages de l’hĂ©roĂŻne, confrontĂ©e Ă  des peurs, Ă  des interrogations sur la vie, le temps et la sociĂ©tĂ©. En effet, Alice n’arrive pas Ă  se faire accepter par les animaux et les humains qu’elle rencontre, ou c’est pour peu de temps. Comme Mowgli, ĂȘtre seule c’est ĂȘtre malheureuse. Elle croise et recroise le Lapin blanc pressĂ© et stressĂ©, le LiĂšvre de mars, le Chapelier fou et le Loir, la Chenille au narguilĂ©, le mystĂ©rieux Chat de Cheshire et elle Ă©chappe Ă  la Reine de CƓur qui veut lui couper la tĂȘte. Le retour dans la forĂȘt, puis chez elle, grĂące aux anneaux de fumĂ©e de la chenille, lui permet d’échapper Ă  ce cauchemar et de finir son exploration. Disney filme la forĂȘt comme un espace du mystĂšre de l’inconscient, gagnant une profondeur inattendue, qui n’a pas plu au public de l’époque, dĂ©concertĂ© par l’histoire et par les dessins. Dans La ForĂȘt de Quinconces, la forĂȘt est Ă©galement un espace mental, oĂč Paul, le hĂ©ros, revient rĂ©guliĂšrement. Dans ses rĂ©ponses Ă  nos questions, GrĂ©goire Leprince-Ringuet a soulignĂ© la dimension solitaire, onirique et allĂ©gorique du lieu sylvestre 
 la forĂȘt est nĂ©cessairement un espace de solitude. C’est un univers mental. Le statut d’un autre personnage aurait le mĂȘme statut qu’une apparition dans un rĂȘve. Et puis il y a l’idĂ©e d’une quĂȘte, d’une Ă©preuve. Je crois profondĂ©ment Ă  la solitude des ĂȘtres face Ă  leur destin. 
 La forĂȘt, Ă  vrai dire, a plusieurs fonctions narratives et allĂ©goriques. Je m’en sers pour dessiner l’espace mental du personnage, mais aussi, effectivement, pour y placer les rĂȘves qu’il fait, donnant ainsi l’impression que ses rĂȘves sont une façon de penser sa vie. Ce que le personnage croit connaĂźtre de lui-mĂȘme, sa situation, sa luciditĂ©, lui vienne de cette forĂȘt qu’il se dessine dans la tĂȘte comme quelqu’un se figurerait son existence sur une route ou sur un bateau pour y voir plus clair dans sa vie. Mais ces images supposĂ©es nous servir Ă  nous repĂ©rer dans l’existence peuvent aussi, Ă  leur tour, produire des illusions et des dĂ©sirs erronĂ©s des rĂȘves, des cauchemars, des fantasmes
 Ce lieu qu’on a créé pour avoir des repĂšres, nous Ă©gare, mais par des Ă©lĂ©ments plus abstraits, plus spirituels, car ces Ă©lĂ©ments vivent dans nos esprits. La forĂȘt devient le terreau du sensible, dans une quĂȘte existentielle. C’est un espace quadrillĂ© oĂč le personnage se perd volontairement, et non pas un territoire dĂ©structurĂ© oĂč un ĂȘtre plutĂŽt rationnel se meut. Du rĂȘve d’amour Ă  deux au cauchemar de la solitude, toutes les possibilitĂ©s sont explorĂ©es par les cinĂ©astes de notre corpus. III. Apprentissages La construction du soi passe par l’épreuve de la forĂȘt. Le soi recouvre plusieurs secteurs d’activitĂ©s apprentissages manuels, moraux et spirituels, le tout Ă  travers un filtre genrĂ©, en rapport avec les relations entre enfants et parents. a Le manuel Outre une hiĂ©rarchie animale, les dessins animĂ©s mettent en scĂšne, voire promeuvent la sociĂ©tĂ© patriarcale. Paul Rigouste dĂ©clare En plus de cet anthropocentrisme, ces scĂšnes ont Ă©galement une dimension sexiste. En effet, ce n’est pas un hasard si c’est toujours dans des films centrĂ©s autour d’une hĂ©roĂŻne que l’on retrouve ce genre de configuration. Inviter les petites filles Ă  s’identifier Ă  des femmes entourĂ©es de petits animaux mignons a d’abord pour fonction de les cantonner Ă  des rĂŽles et comportements traditionnellement dĂ©volus aux femmes sous le patriarcat tendresse, soin le care », douceur, affection, etc., et surtout maternitĂ© puisque ces petits animaux sont souvent dĂ©peint comme des enfants dont elle doit s’occuper. 
 Enfin, ce dispositif a sĂ»rement une autre fonction naturaliser des comportements ou dĂ©sirs qui sont en rĂ©alitĂ© sociaux inculquĂ©s aux femmes dĂšs leur enfance. Il est Ă  cet Ă©gard significatif que les animaux soient mis en avant dans les scĂšnes oĂč l’hĂ©roĂŻne fait le mĂ©nage/la cuisine Blanche-Neige, Raiponce ou partage ses rĂȘves d’amour hĂ©tĂ©rosexuel Blanche-Neige, Cendrillon, La Belle au Bois Dormant, Pocahontas. Les apprentissages manuels sont du cĂŽtĂ© du fĂ©minin. Lorsque Robin des Bois est montrĂ©, en 1974, faisant Ă  manger et Petit-Jean Ă©tendant le linge, leurs activitĂ©s mĂ©nagĂšres sont vite interrompues par FrĂšre Tuck. Petit-Jean est ridiculisĂ© par le tablier blanc qu’il porte, symbole du fĂ©minitĂ©. Il s’en dĂ©barrasse rapidement pour accompagner Robin au tournoi de tir Ă  l’arc organisĂ© par le prince Jean. Place Ă  l’action, donc Ă  la masculinitĂ© ! C’est aussi encourager le narcissisme fĂ©minin. S’inventer des animaux, des compagnons vivants pour chanter et attendre le prince, c’est ce que fait la Belle au bois dormant. Sa voix chantante est faite pour attirer l’attention du prince, comme la danse amoureuse des animaux. Ce n’est pas une parole rationnelle. Le narcissisme est alliĂ© Ă  la passivitĂ©, comme le rappelle Beauvoir25 Elle apprend que pour ĂȘtre heureuse il faut ĂȘtre aimĂ©e ; pour ĂȘtre aimĂ©e, il faut attendre l’amour. La femme c’est la Belle au bois dormant, Peau d’ñne, Cendrillon, Blanche Neige, celle qui reçoit et qui subit. Dans les chansons, dans les contes, on voit le jeune homme partir aventureusement Ă  la recherche de la femme 
 ; elle est enfermĂ©e dans une tour, un palais, un jardin 
, captive, endormie elle attend. Un jour mon prince viendra
 Some day he’ll come along, the man I love
 les refrains populaires lui insufflent des rĂȘves de patience et d’espoir. Un jour mon prince viendra » est la chanson-phare de Blanche-Neige et les Sept Nains, que Beauvoir a vu et qu’elle a trouvĂ© fade 26.» Cette chanson exprimĂ© parfaitement la passivitĂ© fĂ©minine et ses fantasmes de bonheur parfait, qui ne repose sur rien. Les paroles de The man I love chanson de Georges et Ira Gershwin, de 1927, chantĂ©es par de nombreuses interprĂštes, reflĂštent l’enfermement fĂ©minin au foyer, tout comme la chanson de Shanti, la petite Indienne que Mowgli rencontre Ă  la fin du Livre de la jungle. Chez les Gershwin, les paroles sont celles-ci He’ll build a little home/Just meant for two/From which I’ll never roam » Il me bĂątira une petite maison/Seulement pour deux/Dont je ne partirai jamais27». Chez Disney, cela donne Dans les bois chasse mon pĂšre./Chez nous maman cuit le pain./Moi je vais Ă  la riviĂšre/
 Un jour mon mari pour me plaire,/Me fera une maison./Et notre fille Ă  la riviĂšre,/reprendra cette chanson./ Et moi comme l’a fait ma mĂšre,/je serai dans ma maison. C’est une chanson programmative papa chasse, maman fait la cuisine dans la maison, elle puise de l’eau. Plus tard, son mari lui construira une maison oĂč elle restera, sa fille ira puiser de l’eau, et ce, Ă  l’infini, gĂ©nĂ©ration aprĂšs gĂ©nĂ©ration. Beauvoir rappelle que28 La suprĂȘme nĂ©cessitĂ© pour la femme, c’est de charmer un cƓur masculin 
 princesses ou bergĂšres, il faut toujours ĂȘtre jolie pour conquĂ©rir l’amour et le bonheur 
. Souvent de jeunes beautĂ©s promises Ă  un glorieux avenir commencent par apparaĂźtre dans un rĂŽle de victime 
 la fillette apprend qu’en consentant aux plus profondes dĂ©missions elle deviendra toute-puissante elle se complaĂźt Ă  un masochisme qui lui promet de suprĂȘmes conquĂȘtes. Sainte Blandine, blanche et sanglante enter les griffes des lions, Blanche Neige gisant comme une morte dans un cercueil de verre, la Belle endormie, Atala Ă©vanouie, toute une cohorte de tendres hĂ©roĂŻnes meurtries, passives, blessĂ©es, agenouillĂ©es, humiliĂ©es, enseignent Ă  leur jeune sƓur le fascinant prestige de la beautĂ© martyrisĂ©e, abandonnĂ©e, rĂ©signĂ©e. L’attente se fait donc dans un espace reculĂ©, d’oĂč l’attirance pour la forĂȘt et le retrait. Vivre dans la forĂȘt, c’est attendre que la jeune fille soit prĂȘte Ă  l’amour, accompagnĂ©e ou non. Les fĂ©es qui Ă©lĂšvent Aurore sans leurs baguettes magiques pour les tĂąches du quotidien montrent que leur pouvoir s’arrĂȘtent au seuil du foyer. Les fĂ©es ratent le gĂąteau et la robe d’anniversaire. Rappelons que la sociĂ©tĂ© capitaliste et ses robots mĂ©nagers/baguettes magiques ont fait leur apparition depuis Perrault. Disney vante ainsi l’american way of lifecĂŽtĂ© femme, qui visse les Ă©pouses et les mĂšres au foyer, tout en rappelant que les appareils mĂ©nagers ne remplacent pas les dons naturels » des femmes. b Le moral et le spirituel Presque tous les personnages qui se trouvent dans une forĂȘt se posent des questions morales. Dans La ForĂȘt de Quinconces, Paul tente de retrouver sa sĂ©rĂ©nitĂ© et s’interroge sur l’amour, sans que le passage Ă  l’ñge adulte ne soit une cassure nette et irrĂ©mĂ©diable. Selon le rĂ©alisateur Le film entier est un lieu d’apprentissage. La principale leçon ne pas tout perdre de sa jeunesse quand on devient adulte. 
 Le lac final est aussi une image, une mĂ©taphore, une fable sur la condition humaine, et l’existence morale, mais, effectivement, cette image correspond Ă  un temps de la vie oĂč le personnage a rĂ©solu certaines questions il est sorti de la forĂȘt. La question qui se pose Ă  lui maintenant est plus profonde et plus complexe il est passĂ© au niveau de maturitĂ© supĂ©rieure. Cette question a directement un rapport avec la mort, le nĂ©ant et le cosmos, qui sont d’ailleurs souvent reprĂ©sentĂ©s par une vaste Ă©tendue noire, comme un lac en pleine nuit. Revenir rĂ©guliĂšrement Ă  la forĂȘt est se plonger dans ses angoisses et dans ses questionnements qu’est-ce que l’amour, la mort, comment vivre. Paul renaĂźt en sortant de la forĂȘt, aprĂšs avoir visionnĂ© les possibilitĂ©s qu’il a, grĂące au personnage du Destin29, qui dessine sur le bitume parisien le quinconce sylvestre, avant le dĂ©part de Paul pour une autre forĂȘt et le lac. Selon le rĂ©alisateur Le motif de la forĂȘt plantĂ©e en quinconces est une mĂ©taphore de l’existence un espace oĂč en apparence tout est possible, oĂč l’on peut se dĂ©placer partout, mais oĂč les choix que l’on fait, les directions que l’on prend sont irrĂ©versibles. La forĂȘt est un labyrinthe inversĂ© les sorties sont potentiellement partout au bout de chaque perspective, mais la cruautĂ© de l’espace est qu’il faut en suivre une seule jusqu’au bout, sans se laisser attirer par les autres, et sans confondre la sienne avec une autre, puisque toutes sont identiques en apparence. Toutes les perspectives aboutissent Ă  des sorties diffĂ©rentes le seul moyen de ne pas sortir de la forĂȘt est de ne pas en choisir une un peu comme dans la vie. Pour figurer cette image, j’avais besoin d’un espace fini mais immense, pour le spectateur c’est une forĂȘt, pas un jardin. Paul cherche son chemin dans une sylve faite par l’homme pour l’homme. Il doit rĂ©sister aux diffĂ©rents appels d’une existence riche en tentations et en expĂ©riences multiples, qui sont symbolisĂ©s par les nombreux chemins forestiers. Paul/ThĂ©sĂ©e est perdu au milieu de ses deux Ariane, Ondine et Camille, qui lui proposent des fils disparates, qu’il prĂ©fĂšre repousser. Il choisira quand et comment sortir de son propre labyrinthe. Dans sa hutte d’ermite, oĂč il vit comme un ours sauvage », selon le druide, CĂ©ladon se demande comment regagner l’amour d’AstrĂ©e sans enfreindre sa dĂ©fense de jamais reparaĂźtre devant ses yeux au sens littĂ©ral. Blanche et Fabien s’interrogent sur le mal qu’ils font Ă  ceux qu’ils aiment ou croient aimer. Perceval apprend Ă  se bien conduire envers les dames, envers les chevaliers, envers le roi PĂȘcheur ; et Ă  se soucier des autres, dont sa mĂšre, qu’il a laissĂ©e pour morte au dĂ©but de sa quĂȘte. Il rachĂšte ses pĂ©chĂ©s par une Passion de type christique, voulue par Rohmer. Antoine de Baecque et NoĂ«l Herpe, ses biographes, l’analyse ainsi30 Si le cinĂ©aste ose des infidĂ©litĂ©s Ă  ChrĂ©tien de Troyes, c’est pour ce montrer Ă  la lettre plus chrĂ©tien que lui. Par exemple, en gommant les incursions du merveilleux liĂ©es Ă  des croyances celtiques oĂč paĂŻennes qui le touchent peu, pour rehausser la dimension morale du parcours la dĂ©couverte d’un Dieu d’amour, bien loin du Dieu de gloire et de guerre qui fascina d’abord l’apprenti chevalier. Surtout, en faisant revivre Ă  Perceval la Passion du Christ, en une suite de saynĂštes sulpiciennes scandĂ©es par des chants grĂ©goriens. De nombreux critiques et journalistes se sont d’ailleurs interrogĂ©s sur le statut de ce dernier film, qui serait un nouveau conte moral», Ă  placer Ă  cĂŽtĂ© de La BoulangĂšre de Monceau 1962, La CarriĂšre de Suzanne1963, La Collectionneuse 1967, Ma nuit chez Maud 1969, Le Genou de Claire 1970, L’Amour l’aprĂšs-midi 1972. Comme dans ces autres films, le personnage central est un homme jeune, blanc, hĂ©tĂ©rosexuel, d’une classe sociale Ă©levĂ©e, qui apprend Ă  gĂ©rer ses rapports amoureux, Ă  ne plus violer les femmes comme au dĂ©but de sa quĂȘte, mais Ă  attendre leur consentement. C’est Ă©galement le cas de Bambi, qui apprend Ă  ne plus fuir FĂ©line scĂšnes d’enfance et de fin d’adolescence construites en parallĂšle. Petit-Jean pose la question Ă  Robin de savoir si c’est bien ou mal de voler aux riches pour donner aux pauvres. La rĂ©ponse de Robin est lapidaire 
 Nous empruntons Ă  ceux qui ont trop de fortune. » Le dĂ©bat est clos, place Ă  l’action, avec les vols du carrosse du Prince Jean et de son contenu. Raiponce est soumise Ă  un chantage moral de la part de sa mĂšre elle serait une mauvaise fille qui voudrait abandonner sa gĂ©nitrice pour courir le vaste monde, monde rempli de pĂ©rils et de rencontres pĂ©rilleuses. La jeune fille doit passer outre son Ă©ducation et ses peurs pour braver les interdits posĂ©s par l’instance maternelle. MĂȘme sorte de dilemme pour Baloo doit-il garder Ă©goĂŻstement son ourson » Mowgli dans la jungle, ou le laisser accomplir sa destinĂ©e d’homme parmi les hommes ? Bagheera tranche en faveur de la seconde solution, conforme Ă  une vision rĂ©actionnaire du monde. Chacune a une place dĂ©finie dans la sociĂ©tĂ©, et il n’est pas question d’en changer. Les hommes continueront Ă  tuer les animaux et Ă  incendier la jungle et ses habitants, les animaux continueront Ă  ĂȘtre amis ou ennemis entre eux, faisant parfois front commun contre l’ennemi humain, comme dans Bambi. Blanche-Neige ne se pose aucune question d’ordre moral. Aurore hĂ©site Ă  donner rendez-vous Ă  Philippe dans sa maison des bois, oĂč elle habite avec les fĂ©es, mais ce conflit intĂ©rieur est vite rĂ©solu, par dĂ©faut, puisque ses marraines lui apprennent sa vĂ©ritable identitĂ© et sa visite immĂ©diate Ă  ses vĂ©ritables parents. La jeune fille a beau ĂȘtre dĂ©sespĂ©rĂ©e, elle n’en suit pas moins la loi parentale, par fĂ©es interposĂ©es. Belle est elle aussi confrontĂ©e Ă  un court dilemme moral. AprĂšs s’ĂȘtre vaillamment dĂ©fendue contre les loups, une branche d’arbre Ă  la main, elle succombe sous leur nombre. La BĂȘte vient Ă  son secours, mettant en fuite les bĂȘtes sauvages. Mais elle est blessĂ©e et tombe dans la neige. Belle hĂ©site Ă  s’en aller sans plus tarder elle se tourne vers la selle de son cheval Philibert, y pose les mains, puis se tourne vers la BĂȘte. La scĂšne est tournĂ©e en plan fixe, afin d’augmenter l’attente du spectateur par rapport au choix de l’ex-prisonniĂšre. L’image suivante nous montre la BĂȘte en travers de la selle de Philibert, Belle tenant les rĂȘnes et se dirigeant vers le chĂąteau qu’elle voulait quitter pour toujours. C’est Ă  partir de cet Ă©pisode violent que les rapports tendus entre les deux personnages vont changer et que la BĂȘte va apprendre Ă  redevenir un homme, du moins au fond de lui-mĂȘme, en attendant que Belle le sauve de la mort. Cette derniĂšre scĂšne de sauvetage de la BĂȘte par Belle permet un ultime parallĂšle entre Gaston et les loups. C’est Belle qui avertit la BĂȘte que Gaston, mĂąchoires serrĂ©es comme celle des loups, va la frapper une nouvelle fois. Et c’est Belle qui la ramĂšne Ă  la vie, en la regardant avec amour et en lui avouant sa tendresse. En passant de la compassion Ă  l’amour, Belle a trouvĂ© un ami qui [la] comprenne et des livres par centaines » la bibliothĂšque du chĂąteau, que lui offre la BĂȘte, comme elle le chantait au dĂ©but du film. Son dĂ©bat intĂ©rieur a Ă©galement permis Ă  la BĂȘte de s’ouvrir Ă  la douceur et au rire il ne tue pas les oiseaux, il les nourrit dans sa main ; il finit par rire de la boule de neige que lui lance Belle. Disney occupe notre inconscient collectif en ayant transformĂ© notre vision des contes combien de jeunes d’aujourd’hui croient que Disney est l’auteur de Blanche-Neige, de Bambi ?, grĂące Ă  une large palette graphique et au coup de gĂ©nie d’avoir placĂ© les animaux au cƓur sinon au centre de ses dessins animĂ©s. Si nous sommes gĂȘnĂ©s par son sexisme, son racisme et son spĂ©cisme, reconnaissons qu’il a façonnĂ© nos rĂȘves Ă  travers ceux de ses personnages ne plus dire un faon mais un Bambi, esquisser un pas de deux dans la forĂȘt sur l’air de Tchaikovsky, s’attendre Ă  ce qu’oiseaux, lapins et Ă©cureuils viennent folĂątrer Ă  nos pieds, souhaiter des joyeux non-anniversaires » Ă  nos et proches
. C’est l’apprentissage de la vie en gĂ©nĂ©ral qui apparaĂźt dans tous ces apprentissages. Être ou non fidĂšle en amour, et Ă  qui, refonder un couple les films de Rohmer, oublier l’amour et se retrouver, passer dĂ©finitivement Ă  l’ñge adulte La ForĂȘt de Quinconces, apprendre Ă  devenir un homme courtois ou le rester, redevenir une femme honnĂȘte Perceval31, devenir un adulte, un cerf roi de la forĂȘt » Bambi, une jeune fille sĂ»re d’elle-mĂȘme et un jeune homme honnĂȘte, un cheval respectueux de tous les humains Raiponce, quitter la jungle pour devenir un humain et le rester ou demeurer dans la forĂȘt, content et dĂ©barrassĂ© d’ennemis puissants Le Livre de la jungle, devenir une femme apte au mariage, sachant gĂ©rer un intĂ©rieur tout en restant dans les codes de la fĂ©minitĂ© ultra-traditionnelle Blanche-Neige, La Belle au bois dormant, Raiponce, devenir le bras droit du roi Richard et partir en voyage de noces Robin des bois ; se rĂ©veiller du pays du merveilleux / joli pays bleu 
 oĂč l’on voit des choses Ă©tranges », selon la chanson qui clĂŽt le film d’Alice au pays des merveilles, anesthĂ©siant l’angoisse de la spectatrice et du spectateur, qui a eu peur qu’Alice ait la tĂȘte coupĂ©e par la reine de cƓur. Conclusion Les valeurs attribuĂ©es Ă  la forĂȘt par ces cinĂ©astes sont multiples. Elles sont basĂ©es sur un large inconscient collectif, celui de la sylve, l’espace non-domestiquĂ© type saltus, qui s’oppose Ă  l’ager le cultivĂ©, donc par extension, le culturel. La forĂȘt est depuis toujours un espace mystĂ©rieux car fermĂ© on ne voit pas Ă  plus de quelques mĂštres, qui recĂšle bien des dangers bĂȘtes sauvages, loups, brigands mais aussi bien des choses surnaturelles et magiques elfes, korrigans, sorciers et sorciĂšres, ermites aux pouvoirs plus ou moins catholiques, et animaux parlants. Mais c’est aussi un espace protecteur pour s’y cacher et nourricier champignons, fruits, racines, baies diverses, sources, bois Ă  volontĂ© pour faire du feu et fabriquer des outils et des armes
. C’est lĂ  que se cachent brigands. Et les justiciers comme Robin des Bois. On Ă©merge toujours de la forĂȘt, pour arriver dans du construit, du solide, souvent de l’urbain. ChĂąteaux, banlieues et villes accueillent les anciens rĂ©prouvĂ©s, les cachĂ©s. On en sort aussi comme d’un mauvais rĂȘve, d’une bizarrerie Ă  creuser plus tard, une fois adulte, une fois sorti du labyrinthe des passions violentes. Les cinĂ©astes occupent finalement une large partie de la forĂȘt, parcourue par les personnages au grĂ© de leurs pĂ©rĂ©grinations. Dans notre corpus, les personnages ne sont pas statiques, ils sont toujours contraints de bouger. La forĂȘt est l’espace du danger, mais aussi du foyer recomposĂ© et de la dĂ©couverte de l’amour. Courtoisie et sauvagerie s’y cĂŽtoient et s’y entremĂȘlent, dans une mĂ©taphore de l’existence. Tous les personnages se rencontrent, se fuient, se quittent, dansent ensemble dans cet espace de l’inconnu peu Ă  peu domestiquĂ©. Ils y rĂȘvent et nous font rĂȘver, tout comme les paysages sublimes qui les portent dans leurs apprentissages manuels, moraux et spirituels. Ils y deviennent autonomes, ou au contraire y forment une communautĂ©. Le monde entier entre dans la forĂȘt. Continuons Ă  nous y promener pendant que le loup n’y est pas pour apprendre sur nous-mĂȘmes et sur les autres. Tiphaine Martin Pour citer cet article Tiphaine Martin, Le labyrinthe forestier Walt Disney, Eric Rohmer, GrĂ©goire Leprince-Ringuet », Voyages autour de mon cerveau, juin 2020. URL Bibliographie Corpus Geronimi Clyde, Alice au pays des merveilles, Studios Disney, 1951. Geronimi Clyde, La Belle au bois dormant, Studios Disney, 1959. Hand David, Blanche-Neige, Studios Disney, 1938. Hand David, Bambi, Studios Disney, 1948. Howard Byron, Raiponce, Studios Disney, 2010. Leprince-Ringuet GrĂ©goire, La ForĂȘt de Quinconces, 2016. Reitherman Wolfgang, Le Livre de la jungle, Studios Disney, 1968. 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Walt Disney, Tout savoir, Hors-SĂ©rie n°2, 2016, p. 34. 11 GenĂšse 1, 26-31 Cf. le manuel Jardin des Lettres, 6Ăšme, Paris, Magnard, 2016, p. 142. 12 Chant I, 76-88. Ovide, Les MĂ©tamorphoses, Paris, Gallimard, Folio », 2001, p. 45. 13 Descartes, Discours de la MĂ©thode, Ve partie, in Descartes, ƒuvres et lettres, Paris, Gallimard, La PlĂ©iade »,DATE p. 164-165. 14 Paul Rigouste, ”Je voudrais devenir un homme comme vous” du Roi Louie Ă  Louis l’Alligator », sur le blog Le CinĂ©ma est politique, consultĂ© le 20 juillet 2014. Cf. par exemple les reprĂ©sentations des peuples africains dans la sĂ©rie des Tarzan avec Johnny Weissmuller 1932-1943, dans King-Kong Merian Caldwell Cooper et Ernest Beaumont Schoedsack, 1933, dans Mogambo John Ford, 1954. 15 SĂ©rie de forĂȘts » par Pierre-Auguste Renoir, film Le DĂ©jeuner sur l’herbe Jean Renoir, 1959. 16 Notes personnelles. 17 Girveau Bruno, Walt Disney au musĂ©e ? », in Collectif, Il Ă©tait une fois Walt Disney, Paris, RĂ©union des musĂ©es nationaux, 2006, p. 18. 18 Ibid. 19 Samuel Doux, Il Ă©tait une fois Walt Disney, 20 Robin Allan, Les sources europĂ©ennes de Disney », in Collectif, Il Ă©tait une fois Walt Disney, Paris, RĂ©union des musĂ©es nationaux, 2006, p. 134. 21 Antoine de Baecque et NoĂ«l Herpe, Éric Rohmer biographie, Paris, Stock, 2013, 22 ll Ă©tait une fois
Walt Disney, Tout savoir, p. 44. 23 BĂ©nabar, La ForĂȘt », album InspirĂ© de faits rĂ©els, Sony Music, 2014. 24 Simone de Beauvoir, Le DeuxiĂšme Sexe. Tome II, Paris, Gallimard, 1987, p. 41. 25 Simone de Beauvoir, Le DeuxiĂšme Sexe. Tome II, p. 40. 26 Simone de Beauvoir, La Force de l’ñge, Paris, Gallimard, Folio », 1999, p. 447. 27 Traduction personnelle. 28 Ibid. 29 Trace des personnages des films de Marcel CarnĂ©. 30 Antoine de Baecque et NoĂ«l Herpe, Éric Rohmer biographie, Paris, Stock, 2013, 31Antoine de Baecque et NoĂ«l Herpe, Éric Rohmer biographie, p. 285 Le voici donc condamnĂ© Ă  tourner en rond dans un espace clos, Ă  “jouer Ă  l’adulte” au cƓur de reprĂ©sentations infantiles qui ne se laissent jamais oublier. » Tiphaine MartinTiphaine Martin est chercheuse en Lettres et CinĂ©ma au Laboratoire Babel UniversitĂ© de Toulon. Elle est Ă©galement membre du ComitĂ© Ă©ditorial des Simone de Beauvoir Posts Follow Me Despersonnages envoĂ»tants et mystiques tels que le chapelier fou, le roi des cƓurs, le chat de Cheshire, Tweedle Dee et Tweedle Dum, les cartes qui dansent et les fleurs qui chantent vont rencontrer Alice tour Ă  tour et lui prĂ©senter un vĂ©ritable pays des merveilles. Extrait : la chanson du non-anniversaire Description CaractĂ©ristiques Informations complĂ©mentaires Parce qu'elle a suivi un lapin blanc aux yeux roses trĂšs pressĂ©, Alice se retrouve dans le féérique et absurde pays des merveilles. Elle y fait de bien Ă©tranges rencontres...En complĂ©ment, un groupement de textes "Mots et jeux de mots".L’édition Oeuvres & thĂšmesType Oeuvre en extraitsL’appareil pĂ©dagogique comprend – des repĂšres sur le contexte et les genres– un questionnaire pour chaque texte, avec des petites leçons » sur les notions en jeu– des textes Ă©chos, pour construire une culture littĂ©raire Auteurs Ariane CarrĂšre, Georges Decote, HĂ©lĂšne Potelet, Lewis Carroll Date de parution 27/02/2001 Collection Oeuvres & thĂšmes Collection sĂ©rielle OTH 000089 AnnĂ©e de parution 2001 Éditeur Hatier ISBN 2218735644
ActivitĂ©manuelle Alice 3D, ƒufs de ActivitĂ©s manuelles 14h - 17h 14h - 17h 14h - 17h 14h - 17h 14h - 17h Danse avec moi GRAND JEU Expression corporelle CĂ©ation, peintues Jeu de dame gĂ©ant ActivitĂ© extĂ©rieure Sortie parc de proximitĂ©, jeux collectifs LE LORAX CinĂ© Lille Sud ActivitĂ© manuelle Le Grand Sud L’Ɠuf gĂ©ant « Le lapin des merveilles » VACANCES
Objectif Saisir les caractĂ©ristiques d’un rĂ©cit merveilleux moderne 1. L'auteur Lewis Carroll 1832-1898, de son vrai nom Charles Lutwidge Dodgson, est nĂ© dans le Lancashire, dans un presbytĂšre de l’église anglicane oĂč son pĂšre Ă©tait pasteur, au sein d’une famille de 11 enfants, qui Ă©taient tous gauchers et qui bĂ©gayaient. Cette particularitĂ© et cet isolement ont influencĂ© la sensibilitĂ© du jeune garçon douĂ© et singulier il reprendra les thĂšmes de l’inversion et du miroir, du langage dĂ©sarticulĂ© dans ses Ă©crits. D’abord professeur de mathĂ©matiques sĂ©vĂšre, il devient photographe, notamment de jeunes filles dont l’une lui inspire le personnage d’Alice et pour qui il invente des aventures merveilleuses Alice Liddell puis un Ă©crivain cĂ©lĂšbre. Il rĂ©dige en 1865 Les Aventures d’Alice au pays des merveilles, puis la suite De l’Autre CĂŽtĂ© du miroir en 1871, qui sont des rĂ©cits fantasmagoriques dans lesquels tout est onirisme univers du rĂȘve. De mĂȘme, La Chasse au Snark, en 1876 est un poĂšme narratif placĂ© aussi sous le signe de l’étrange, et de la fantaisie. Il est l’auteur de nombreux articles littĂ©raires et scientifiques, de traitĂ©s linguistiques et d’autres textes narratifs. 2. L'oeuvre a. RĂ©sumĂ© Assise Ă  cĂŽtĂ© de sa sƓur qui lit, Alice s'ennuie, quand un lapin blanc aux yeux roses passe devant elle et sort une montre de sa poche, s'Ă©criant Je suis en retard ! En retard ! En retard ! ». Alice se lance Ă  la poursuite de l’animal et tombe dans un terrier dont la pente est aussi longue que lente. La chute aboutit sur un monde irrĂ©el. Elle rencontre une galerie de personnages Ă©tranges et se trouve confrontĂ©e Ă  des non-sens qui relĂšvent plus du rĂȘve Ă©trange que de la rĂ©alitĂ©. Elle ne se reconnait plus sa taille varie, elle oublie ses connaissances
, elle hĂ©site entre logique et folie conversations Ă©tranges avec le chapelier, le loir et le liĂšvre de Mars, elle affronte des situations absurdes avec la Reine de cƓur meurtriĂšre ou la chat du Cheshire. Les aventures d’Alice prennent fin lorsque la Reine de cƓur proclame sa mise Ă  mort et qu’Alice Ă©merge de son rĂȘve en s’écriant Farce et non-sens ! » KatBuslaeva / iStock b. ThĂšmes et personnages ‱ Du rĂ©el au Pays des merveilles Le terrier du lapin blanc symbolise le passage de la rĂ©alitĂ© l’ennui d’Alice, le quotidien fade au rĂȘve un monde sans loi ni sens logique, du jardin d’Alice Ă  un monde oĂč les repĂšres de la normalitĂ© n’existent plus. De plus, la communication est bouleversĂ©e puisque les questions restent sans rĂ©ponse ; le temps est suspendu puisqu’ il est toujours six heures » ; les frontiĂšres entre l’humain, l’animal et l’inanimĂ© n’existent plus puisque tout prend vie. La fuite dans le rĂȘve permet de quitter une rĂ©alitĂ© frustrante. ‱ De l’enfance Ă  l’ñge de raisonL’enfance se caractĂ©rise par l’insouciance Alice est une aventuriĂšre insouciante, s’engageant sans rĂ©flexion dans le terrier du Lapin, duquel elle ne sait pas sortir. Sa spontanĂ©itĂ© lui crĂ©e problĂšme dans ses relations avec les personnages Ă©tranges qu’elle rencontre. La confrontation avec un autre monde est dĂ©routante elle aboutit dans un monde inconnu, nourri des peurs de l’enfance peur d’ĂȘtre perdu, de ne pas ĂȘtre compris, peur de la mort, un monde de cauchemars inadaptation de la taille, des mots, de l’attitude
. La recherche de son identitĂ© Alice ne se reconnait plus. Elle subit des mĂ©tamorphoses physiques sa taille est inadaptĂ©e et connait des difficultĂ©s intellectuelles elle oublie le savoir scolaire qui lui permettrait d’identifier le lieu dans lequel elle Ă©volue. L’expĂ©rience, l’initiation Alice grandit, dĂ©terminĂ©e Ă  prouver Ă  son entourage qui la considĂšre comme trop rĂȘveuse qu’elle peut faire preuve d’une courtoisie exemplaire. Elle comprend Ă  travers ses rencontres le monde qu’il va lui falloir aborder, les non-sens de la vie, les excĂšs de nombre d’hommes, l’injustice de certains, l’égoĂŻsme d’autres
 Elle apprend Ă  coexister, prenant le sens du monde rĂ©el et dĂ©clarant son aventure comme un non-sens »  L'essentiel Le personnage d’Alice a inspirĂ© dessinateurs, cinĂ©astes, chanteurs, littĂ©raires qui ont tous donnĂ© un sens particulier Ă  l’Ɠuvre de Carroll, ce que l’auteur entend et entendrait sans avoir voulu imposer une fonction pĂ©dagogique Ă  ses rĂ©cits de l’étrange
 Vous avez dĂ©jĂ  mis une note Ă  ce cours. DĂ©couvrez les autres cours offerts par Maxicours ! DĂ©couvrez Maxicours Comment as-tu trouvĂ© ce cours ? Évalue ce cours ! Entre"whisper numbers", carry trade (spĂ©culation sur les Ă©carts de taux ne produisant aucune richesse rĂ©elle) et "bull traps" (piĂšges tendus aux vendeurs), ceux qui confondent la hausse des marchĂ©s avec Alice au Pays des Merveilles risquent de dĂ©couvrir que tout a Ă©tĂ© orchestrĂ© par le Chapelier Fou agissant sur ordre d’une Dame de Pique hurlant : Samedi 10 aoĂ»t 2019 Ă  Nice, le Théùtre BelleCour vous invite Ă  dĂ©couvrir le dernier spectacle de la Cie SĂ©rie IllimitĂ©e ! "Alice au Pays des Merveilles" vous promet un beau voyage magique et poĂ©tique, Ă  partager en famille... Le goĂ»ter sera offert aux enfants l'aprĂšs-midi Et profitez d'un Tarif rĂ©duit ! Le spectacle Au pays des merveilles, le temps est dĂ©rĂ©glĂ©,le lapin blanc est toujours pressĂ©, et le chapelier fou vie Ă©ternellement Ă  l'heure du thĂ©. Alice s'ennuyait un peu quand soudain, venu de nulle part, surgit un lapin blanc pressĂ© de regagner son terrier. N'hĂ©sitant pas Ă  le suivre, Alice pĂ©nĂštre dans un monde de prodiges et de menaces qui n'est autre que le royaume de l'enfance. Théùtre jeune public par la Cie SĂ©rie IllimitĂ©e A partir de 5 ans Avec Vanessa Bellagamba, Laetitia Russo, SĂ©bastien el Fassi Informations "Alice au Pays des Merveilles" Théùtre Belle Cour RĂ©servations ou theatrebellecour Horaires & tarifs Samedi 10 aoĂ»t 2019 Ă  16h Tarif unique 7€Tarif rĂ©duit 6€ GoĂ»ter offert l'aprĂšs-midi ! Pour BĂ©nĂ©ficier du Tarif RĂ©duit Ă  6€, imprimez autant de bons que d'entrĂ©es, et prĂ©cisez-le lors de la rĂ©servation. Pour imprimer les bons, cliquez ICI Articles relatifs A METTRE DANS LE SAC Appareil photo Bouteilles d’eau dAlice aux Merveilles activitĂ© manuelle : la chenille d’Alice vive la fĂȘte au pays de Disney « au pays des merveilles » activitĂ© manuelle : fabriquons les miraculous de Lady Bug et Chat noir NB : En fonction d'Ă©ventuelles contraintes indĂ©pendantes de notre volontĂ©, le programme pourra ĂȘtre modifiĂ©. Pour tous renseignements, n'hĂ©sitez pas Ă  nous contacter au Des coloriages sur le conte Alice au pays des merveilles Des coloriages pour jouer avec les personnages et l’histoire d’Alice au pays des merveilles. Des coloriages pour colorier le personnage d’Alice, mais aussi, le chat, le verre Ă  soie ou encore les soldats cartes de la reine de coeur. Alors que sa sƓur lit tranquillement un livre, Alice s’ennuie jusqu’au passage d’un lapin blanc aux yeux rose Ă  la redingote rouge 
 en coloriant les dessins, votre enfant plongera dans le monde merveilleux et trĂšs surprenant des aventures d’Alice au pays des merveilles. Retrouvez encore plus d'idĂ©es de Coloriages contes de fĂ©es dAlice au pays des merveilles. par Los Diabladas « Il faut leurs couper la tĂȘte », c’est ce qu’affirme la reine de cƓur (interprĂ©tĂ©e magistralement par Wawat) qui, aprĂšs un dĂ©ferlement des personnages de Lewis Carroll revisitĂ©s par les Diabladas arrive sur scĂšne. En effet tous les personnages de ce conte sont prĂ©sents dans le spectacle ; le chapelier, le lapin
Alice au Pays des Merveilles News Bandes-annonces Casting Critiques spectateurs Critiques presse Streaming VOD Blu-Ray, DVD Spectateurs 3,3 46334 notes dont 3486 critiques noter de voirRĂ©diger ma critique Synopsis Alice, dĂ©sormais ĂągĂ©e de 19 ans, retourne dans le monde fantastique qu'elle a dĂ©couvert quand elle Ă©tait enfant. Elle y retrouve ses amis le Lapin Blanc, Bonnet Blanc et Blanc Bonnet, le Loir, la Chenille, le Chat du Cheshire et, bien entendu, le Chapelier Fou. Alice s'embarque alors dans une aventure extraordinaire oĂč elle accomplira son destin mettre fin au rĂšgne de terreur de la Reine Rouge. Regarder ce film En SVOD / Streaming par abonnement Disney+Abonnement Voir toutes les offres de streaming Acheter ou louer sur CANAL VOD VIVA Location dĂšs 2,99 € HD Orange Location dĂšs 2,99 € PremiereMax Location dĂšs 2,99 € HD Canal VOD Location dĂšs 2,99 € Voir toutes les offres VODService proposĂ© par Voir toutes les offres DVD BLU-RAY Bande-annonce Interviews, making-of et extraits 24 vidĂ©os DerniĂšres news 97 news sur ce film Acteurs et actrices Casting complet et Ă©quipe technique Critiques Presse 20 Minutes L'Express Le Journal du Dimanche Le Monde Metro Positif Studio CinĂ© Live Cahiers du CinĂ©ma Chronic' Elle L'HumanitĂ© La Croix Le Parisien LibĂ©ration Ouest France TĂ©lĂ© 7 Jours Charlie Hebdo Filmsactu L'Ecran Fantastique L'Obs Le Figaroscope Le Point TĂ©lĂ©CinĂ©Obs Brazil Excessif Les Inrockuptibles Mad Movies Marianne Paris Match TĂ©lĂ©rama Chaque magazine ou journal ayant son propre systĂšme de notation, toutes les notes attribuĂ©es sont remises au barĂȘme de AlloCinĂ©, de 1 Ă  5 Ă©toiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus. 31 articles de presse Critiques Spectateurs J'aime beaucoup le CinĂ©ma Burtonien. Quand j'ai appris que ce rĂ©alisateur que j'aime tant allait adapter l'histoire culte de Lewis Carrol, j'Ă©tais assez excitĂ©. Maintenant vu de maintes fois, je fais enfin mon avis. "Alice au Pays des Merveilles" est une fable, un conte magnifique que Tim Burton "Big Eyes, Sweeney Todd" retranspose magnifiquement Ă  l'Ă©cran. Son talent de metteur en scĂšne malgrĂ© quelques dĂ©fauts se remarque encore ... Lire plus Absolument pas transportĂ© au pays des merveilles comme je l'espĂ©rais et mĂȘme bien au contraire !!! La sensation d'ennui prend en effet vite le dessus malgrĂ© une dĂ©bauche d'effets spĂ©ciaux, de couleurs, de costumes, le tout agrĂ©able Ă  l'oeil... La faute Ă  des personnages bien fades et ne dĂ©gageant aucune Ă©motion, comme Alice tout particuliĂšrement ! Johnny Depp quant Ă  lui ne surprend pas vraiment dans le rĂŽle du chapelier on ne peut ... Lire plus Hum, trĂšs déçu. J'adore Burton, ses films avec J. Depp sont souvent des rĂ©ussites, et son imagination laisse pantois parfois, pas lĂ ... Je pensais qu'avec un sujet tel qu'alice au Pays des Merveilles la part belle allait ĂȘtre faite Ă  l'imagination, Ă  la bizarrerie, Ă  l'Ă©trange... Et que Burton Ă©tait parfait pour remplir ce rĂŽle de rĂ©alisateur partant dans tous les sens, avec un Johnny toujours prĂȘt Ă  tout. Alors autant Depp s'est ... Lire plus Pour moi, tout simplement gĂ©nial et parfait! Je le recommande vivement tant pour les petits et les grands!!! 5/5 3486 Critiques Spectateurs Photos 99 Photos Secrets de tournage Alice au pays des billets verts Avec plus de 116 millions de dollars de recettes pour son premier week-end d'exploitation aux Etats-Unis, Alice au pays des merveilles a rĂ©alisĂ© le meilleur dĂ©marrage pour un mois de mars, le meilleur dĂ©marrage pour un film en 3D, le meilleur dĂ©marrage pour un film en IMAX, et le meilleur dĂ©marrage de tous les temps pour un film n'Ă©tant pas une suite. Deux BO sinon rien ! Outre la bande-originale "classique" composĂ©e par Danny Elfman, Alice au pays des merveilles bĂ©nĂ©ficie Ă©galement d'une compilation composĂ©e de titres inĂ©dits signĂ©s Avril Lavigne, Franz Ferdinand, Wolfmother ou encore Tokio Hotel. Alice au pays de la mode Non content de prendre d'assaut les salles du monde entier, Alice au pays des merveilles a Ă©galement investi le monde de la mode, puisque la collection printemps/Ă©tĂ© 2010 de Donatella Versace, des accessoires de Stella McCartney, des bijoux de Tom Binns ou des robes uniques de grands crĂ©ateurs ont Ă©tĂ© inspirĂ©s par le film, tout comme un collection de bijoux de cristal issue de la maison Swarowski. 24 Secrets de tournage Infos techniques NationalitĂ© Distributeur Walt Disney Studios Motion Pictures France RĂ©compenses 4 prix et 11 nominations AnnĂ©e de production 2010 Date de sortie DVD 15/02/2003 Date de sortie Blu-ray 24/07/2010 Date de sortie VOD 15/07/2015 Type de film Long-mĂ©trage Secrets de tournage 24 anecdotes Box Office France 4 400 404 entrĂ©es Budget $200,000,000 Langues Anglais Format production - Couleur Couleur Format audio - Format de projection - N° de Visa 125616 Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer ... Commentaires

Aliceau pays des merveilles Lewis Carroll 2. RĂ©sumĂ© de l’histoire. Les Aventures d’Alice au pays des merveilles de Lewis Carroll, Alice et le lapin, illustration par Arthur-Rackham, 1908. Gallica - BnF. Alice se repose sur un talus lorsqu’elle voit passer un lapin blanc vĂȘtu d’un gilet, visiblement pressĂ©.

Expo aux Champs Libres du 25 octobre 2011 au 11 mars 2012 – Salle Anita Conti Images d’Alice, au pays des merveilles MalgrĂ© le succĂšs littĂ©raire d’Alice au pays des merveilles, aucune exposition d’une telle ampleur n’a jamais Ă©tĂ© consacrĂ©e Ă  Alice, en France. PremiĂšre grande exposition conçue par la BibliothĂšque de Rennes MĂ©tropole, elle est prĂ©sentĂ©e comme une traversĂ©e onirique, le parcours emboĂźte le pas agile d’Alice. Alice aux Champs Libres
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